Bonjour
Par Saoul-Fifre, samedi 3 avril 2010 à 00:01 :: Jus de cervelle :: #1312 :: rss
Je ne sais pas si vous vous en souvenez, car je vous parle d'un temps que seuls les plus anciens d'entre vous ont connu, mais j'ai écrit des billets sur ce blog, à une époque. C'était le bon temps, comme on dit, les idées fusaient, les mots jaillissaient joyeusement, facilement, comme par magie, c'était la fête perpétuelle du langage et du rire. Mais je vais arrêter d'en parler, je me fais du mal.
Aujourd'hui, bien sûr, rien n'est pareil, j'ai perdu la mémoire, mes phrases sont incohérentes pour la plupart et je ne sais plus où j'habite, si quelqu'un pouvait me ramener chez moi, il serait bien aimable et je lui en aurais beaucoup de reconnaissance. Mais de quoi étais-je en train de vous entretenir ? Ah oui, l'autre jour, Calune m'a envoyé un mail en me proposant d'écrire un pastiche sur "Une chanson douce" de Henri Salvador. Chouette, une idée sans être obligé de la chercher. Par contre, sa proposition de mettre "une chatte douce" était d'un vulgaire ? Décidément, cette Calune est définitivement infréquentable, ou alors il va falloir qu'elle s'amende.
Bon je suis quand même parti de son idée, pour ne pas qu'elle se vexe, mais je suis resté dans la tonalité élégante et classieuse qui m'est naturelle et dont je ne pourrais, le voudrais-je, même, me défaire.
Je me rappelle que j'avais une rubrique qui s'appelait "Comptines pour adultes". Bon, c'est une sorte de berceuse pour adultes, mais y'aura qu'à la placer là dedans.
Même si c'est plutôt une "perceuse" pour adultes.
Une chose douce
Une chose douce, où tu m'as glissé, Papa
Une ornière rousse, d'où tu m'as tiré, Maman
Cette chose douce, je veux bien y retourner
Y glisser mon pouce, le sucer d'un air gourmand.
Tes petites miches sont trempées
Chaque fois que bave le loup Hou hou hou hou
Puis ma langue cessant de lécher
Entre tes miches vint mon doigt Wa wa wa wa
Un coup dans tes miches
Ce sera quand tu le veux
Les autres on s'en fiche
Du moment que l'on est deux.
Une chose douce
Où m'abritait ma Maman
Une ornière rousse
J'y dormais, petit enfant.
Oh la jolie vallée que voilà
Je suis né dans cet endroit là La la la la
Et le petit que je suis resté
Sur tes tétés, il s'est jeté
Pour les croquer.
La raie de tes fesses
Cachée par tes longs cheveux
Sous une caresse
Ouvre un œil voluptueux.
Cette grotte douce
Je veux y rentrer aussi
Même si tu doutes
Qu'elle fut le seuil de ma vie.
Commentaires
1. Le samedi 3 avril 2010 à 02:02, par Cassandre
2. Le samedi 3 avril 2010 à 07:17, par Tant-Bourrin
3. Le samedi 3 avril 2010 à 10:09, par Andiamo
4. Le samedi 3 avril 2010 à 10:15, par françoise
5. Le samedi 3 avril 2010 à 13:16, par La Poule
6. Le samedi 3 avril 2010 à 14:04, par Bof.
7. Le samedi 3 avril 2010 à 14:32, par Saoulfifre
8. Le samedi 3 avril 2010 à 15:07, par La Poule
9. Le samedi 3 avril 2010 à 15:25, par Saoulfifre
10. Le samedi 3 avril 2010 à 21:26, par Olivier de Vaux
11. Le samedi 3 avril 2010 à 22:28, par Saoulfifre
12. Le dimanche 4 avril 2010 à 14:28, par calune
13. Le dimanche 4 avril 2010 à 14:37, par calune
14. Le dimanche 4 avril 2010 à 15:26, par La Poule
15. Le dimanche 4 avril 2010 à 21:38, par Gatrasz
16. Le lundi 5 avril 2010 à 14:21, par billy
17. Le lundi 5 avril 2010 à 17:55, par Saoulfifre en congé
18. Le lundi 5 avril 2010 à 20:28, par calune
19. Le dimanche 18 avril 2010 à 15:41, par gdblog
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