Cela fait fort longtemps que je ne vous ai point narré une de ces si savoureuses anecdotes qui émaillèrent ma folle jeunesse, du temps où je mettais le pied à l'étrier à de jeune artistes-peintres débutants en acceptant de poser pour eux. Je vous ai déjà raconté comment Léonard de Vincennes accéda à la notoriété grâce à moi, comment Yves Klein m'en fit voir de toute sa couleur et comment je fus à l'origine du plus célèbre tableau de Botticelli. Les plus croûlants fidèles lecteurs se souviennent peut-être même d'un très ancien billet dans lequel je leur contai ma première séance de pose pour Picasso.

Mais voici une autre rencontre dont je ne vous ai point encore parlé : une des plus importantes mais également des plus douloureuses qui soit.

Lire la suite