Vous avez vu?

Mais si ! Kate et William sont venus nous faire un petit coucou ! Au Canada, comme vous le savez sans doutes, nous sommes dans le Commonwealth, ce qui veut dire que la reine Elizabeth est notre reine. Oki, on aimerait mieux Isabelle Adjani qui perd la tête comme dans la Reine Margot, mais coup donc, il y a longtemps que les français, de un, nous ont abandonné, et de deux, ont abandonné la monarchie.

Donc, on se doit de protester un peu, question d'être solidaires avec les cousins français (au fait, c'est pas vous qui avez choppé la dernière princesse dans un tunnel, vilains démocrates ?) et question d'être people avec le reste, on a fait des courbettes. Voir Paris-Match pour les détails.

Alors, étant donné que je n’ai plus rien à dire, je vais vous inventer une histoire.

La blonde assistante du Dr Li@!#$ks? haussa son sourcil parfaitement maquillé, ouvrit ses pulpeuses lèvres au rouge pêche N°3245 Lancôme, ouvrit sa main aux ongles bordés de brillants et laissa tomber son portable rose fuschia sur la moquette beige.

Coupé!

Sylviane en a profité pour roter, il faudrait vraiment laisser tomber le coke se dit-elle en se grattant la fesse gauche.

"On reprend" cria quelqu'un.

La blonde assistante du Dr Li@!#$ks? haussa son sourcil..... laissa tomber le portable mais dans un faux mouvement, accrocha un ongle bordé de brillant, se trémoussa le popotin de douleur, sautilla sur son talon aiguille en qualifiant l'événement de Tabarnak de bordel de merde ! (mère québécoise et père inconnu).

Coupé!

"M'enfin, Sylviane! Tu... " le pauvre bougre n'eût pas le temps de finir sa phrase, il parlait au charmant popotin si coquinement rebondi et sourd aux revendications autant lubriques que critiques.

« Les blondes, je te les enculerais toutes une derrière l’autre » dit-il avec les mâchoires serrées d’un gars qui n’avalerait plus aucun autre contre-temps.

« Ouais, moi, ça serait plutôt les unes après les autres » fit l’assistant facétieux.

Le metteur en scène ferma les yeux pour garder en lui-même la réflexion qu’il enculerait aussi tous les assistants les uns derrière les autres, mais pas avec le même plaisir, ayant horreur du poil.

Cinq minutes plus tard, ce fût la jolie poitrine de Sylviane qui rebondit sur le plateau. « Alors, les choux, on s’y remet ? »

Sylviane trouvait très drôle d’appeler les hommes mûrs ses choux, en pensant à la règle de grammaire qui comprenait le genou, faisant référence à leur pauvre calvitie et à quelques coups qu’elle avait bien dirigés contre certains parties anatomiques trop intéressées aux siennes.

La blonde assistante du Dr Li@!#$ks? haussa son sourcil parfaitement maquillé, ouvrit ses pulpeuses lèvres, patati et patata jusqu’à l’échappée finale du portable.

Coupé! Celle-là, c’est la bonne conclut le chou en chef.

« On fait une pause? » demanda la blonde en papillonnant de son sourcil allongé.

Non, grogna-t-il de son œil rouge vitreux. On est encore en retard de trois scènes.

« Oh, mais tu ne vas pas m’en faire une pour ça! » minauda-t-elle. Mais elle n’insista pas, une vraie chatte sait quand il faut miaouler, ronronner ou montrer patte blanche, fût-elle bordée de brillants aux griffes.

Le scénariste avait encore changé d’idée pour la scène finale. De quoi faire regretter chou-mûr-en-chef de ne pas faire de porno, l’action y est plus simple et la finale ne change presque jamais, une fois atteinte, évidement.

Allez, on remets ça!

« Là, Sylviane, tu vas te pencher pour rattraper le portable parce que tu veux entendre le message une autre fois, tu ne peux pas en croire tes oreilles. »

Il se retint pour ne pas décrire la scène en lui disant qu’elle n’avait pas compris le message parce qu’elle ne pige jamais rien du premier coup. Homme fatigué ménage ses coups.

Sylviane remua son derrière bien moulé dans son pantalon blanc, plongea du haut de son talon aiguille permettant ainsi aux regards de plonger dans son décolleté, garda la bouche ouverte (elle se souvenait qu’elle l’avait dans cette position à la scène précédente, même si elle n’avait pas prononcé une seule parole), et tenta de cueillir le portable rose-fuschia dans la moquette.

Coupé!!!!

Sylviane, s’il-te-plait, ne regarde pas la caméra en te penchant, mais regarde par terre, c’est là que se trouve le portable. Si tu regardes l’objectif, tu comprends, le spectateur ne comprendra pas pourquoi tu le regardes.

Oups! rigole-t-elle.

Déformation professionnelle pensa l’assistant facétieux.

Action!

Sylviane reremua son derrière, se repencha du haut de ses talons aiguilles, et tenta de cueillir le dit portable, mais comme Brigitte Bardot dans la célèbre scène où la jupe se fendait sur demande, sentit son pantalon se fendre, mais cette fois –ci, sans qu’on le lui demande.

Les choux présents ouvrirent de bien grands yeux quand la déchirure découvrit la jolie petite culotte et .. le ruban adhésif qui retenait une partie anatomique qui leur semblait familière, mais déplacée sur une jolie femme, si la partie, évidement, lui appartient.

Morale : je vous laisse écrire cette partie, vous avez une si jolie façon de commenter!