Depuis que nous nous sommes mariés, ma douce et moi-même sommes devenus chacun la moitié de l'autre.

Je suis donc la moitié de ma moitié.

Je suis donc mon propre quart.

Etant le quart de moi-même, je suis le quart du quart de moi-même, donc mon seizième.

De même, je suis mon 1/64ème, mon 1/256ème, mon 1/1024ème...

De proche en proche, j'en déduis que je suis 1/(4 puissance n) de moi-même, quelle que soit la valeur de n.

Quand n tend vers l'infini, je tends donc vers zéro.

Je comprends mieux maintenant pourquoi ma douce me traite de gros nul.