jeudi 25 mai 2006
Poéter plus haut que son luth, le retour.
Par Saoul-Fifre, jeudi 25 mai 2006 à 00:43 :: Jus de cervelle
Byalpel s'impatiente. Mais non, Bibi, ya pas de quoi ! Ho, ils sont stressés ces parigots, ya pas le feu ? Et chez Blogbo, on est pas le genre à écrire des billets sur les pompiers de Paris, ni sur les tours Eiffel à Sion ! Nous.
Résultat des courses :
Écoutez, je suis ébahi, ébaubi, sur le cul, sidéré, stupéfié et merveillé. Par la qualité de vos productions. Donc j'ai décidé de changer les règles, et puis c'est vrai : j'adore changer les règles en cours de concours, c'est très chrétien, ça, les premiers seront les derniers, les seconds passent au cinquième rang et les derniers continuent à être les premiers à se faire troncher car il ne faut pas rêver, il y a de moins en moins de pratiquants de l'Amour du prochain, et il faudra toujours des pré-datés pour les prédateurs.
Vous êtes tous gagnants, je le dis franchement, je ne suis pas arrivé à vous départager.
J'aimerais tout d'abord remercier le gagnant du 1er Prix du poème-sans-thème-imposé-mais-vachtement-bien-torché-quand-même, j'appelle sur le podium Monsieur Matthieu, qui, plutôt spécialiste des nouvelles, s'est lancé pour l'occasion, et brillamment, dans une rafale de rimes de la plus belle eau.
Je tiens ensuite à féliciter le gagnant du 1er Prix de l'Amour-maternel-et-de-la-mauvaise-camaraderie. J'appelle Monsieur Byalpel, qui s'est rapproché très très près du ton de mon premier poème, mais en moins ridicule cependant. Belle prémonition.
J'appelle maintenant le gagnant du 1er Prix du mineur-fatigué. Oui, Monsieur Bof...etc ! Vous avez gagné ! Quelque chose vous le susurrait à l'oreille et aujourd'hui, vous avez la confirmation de votre intuition. Après un tel coup d'essai, vous devriez recommencer, renouveler ce coup de maître ? Nos colonnes vous sont ouvertes, vous le savez.
J'ai le plaisir de décerner céans le 1er Prix de la-non-poésie-non-rimée-mais-qui-en-jette-pourtant-méchamment. J'appelle Monsieur Badibuh auprès de moi pour lui transmettre verbalement mes félicitations. Ainsi que mes excuses. : je ne comprends que pouic au jeu actuellement organisé sur votre blog, et puis bon, il est vrai que le temps me manque un peu, mais j'y vais régulièrement...
C'est avec une grande sincérité que je vous offre ce magnifique plâtre d'art passé au papier de verre, symbole du 1er prix du poème-le-plus-adorablement-mignon-du-lot. Merci, Anne, et... encore et à nouveau merci pour cette pièce limpide et émouvante.
J'appelle sur le podium le gagnant du 1er Prix de similitude. C'est peut-être vous, Monsieur Tant-Bourrin qui avez le mieux réussi à "imiter", sans l'avoir jamais lu, je le précise, mon texte intitulé "Bois-Joli" (honteusement piqué à Colargol, d'ailleurs). Mais vos rimes ne sont pas aussi pourries, les bons sentiments y sont moins gluants, vous ne vous êtes pas assez "laché", quoi..
J'aimerais que quelqu'un de la salle aide à monter sur le podium la gagnante du 1er Prix du raccourci-qui-tue. J'appelle Mamasha, notre doyenne, et l'auteur de ce petit texte très beau car très vrai. Merci du fond du cœur pour votre regard perçant.
Je suis content enfin de remettre son 1er Prix, celui-de-la-violente-lucidité, à notre chère ab6, qui a mis certes la fléchette dans le 1000. C'est sans doute ce que je ressentais, mais sans du tout pouvoir l'exprimer. Et l'eusse-je exprimé, que ce cher Monsieur Cazalis ne m'aurait point ajouté à sa sélection...
Bien, choses promises, choses dodues, voici un texte que j'ai pondu peu de temps après. C'était la guerre du Vietnam, on parlait beaucoup de bombes au napalm, et j'ai essayé d'exprimer mon dégoût.
Vietnam en folie
Morves de folles
Morves en verve volent au vent
Mauves, vertes et molles,
Larves torves se sauvent en volant.
Orves mortes qui bavent
Sur de brèves môles
Que violent de vils caves.
Au vent, morves volent,
morves de folles...