En bon français, cela se traduit par "boules de geisha en marbre dans le cul". Il s'agit du commentaire accompagnant le retour d'Epictete, sur le dernier billet de Manou. On peut aussi entendre "prose élite", qui évoque bien les textes philosophiques de haut niveau qui accompagnaient ses si émouvantes photos de tombes. Ou tout simplement "prosélyte" , qui renvoie au goût prononcé de Blogborygmes pour le ratissage le plus large autour du dénominateur commun le plus flou possible.

Blogbo recrute.
Blogbo recherche des adeptes afin de leur laver le cerveau, de leur bourrer le mou, enfin : leur bourrer le crâne avec du mou.
Blogbo en fait, se barre en congé et est à la recherche de stagiaires formés à la sauvette pour publier de la prose le plus régulièrement possible afin d'éviter un mouvement de grève généralisée de la part du Grand Lectorat. Une menace de dépose de préavis aurait été évoquée par Badibuh , le charismatique leader de la Critilecture pour la Gestion du Timing, notre plus redoutable et âpre partenaire (mon cul) social. Cette stratégie, mise en place en catastrophe pour éviter d'en arriver au blocage des négociations, n'est évidemment pas la meilleure et je me garderais bien d'en garantir le résultat.

En l'absence de tous les membres de la secte, j'ai accepté À L'ESSAI l'offre d'Epictete qui veut bien nous faire partager quelques unes de ses photos glanées dans les cimetières de France et de Navarre. Epi dont le métier l'oblige à être toujours sur les routes et qui, pour se désennuyer entre deux rendez-vous professionnels, rend visite à nos défunts et photographie leur dernière demeure.

C'est notre point commun. Placé devant le même cas de figure, je ferais exactement comme lui. La diversité de ces décors, de ces architectures mortuaires me fascine. Quand je fais du tourisme, je pousse toujours la porte du cimetière. L'âme du village y est plus compacte, plus sincère et l'on y sent mieux l'appel à la communion des cœurs.

Perso, j'ai aucune idée de ce que j'ai envie que mon corps devienne après ma mort, je m'en fous un peu beaucoup à vrai dire, cabane en planches, en contact direct avec la terre pour pas freiner l'attaque des vers, coulé dans du ciment (mais je le mérite pas, j'le jure), ou au Panthéon, à part une légère préférence pour la dernière solution, mais ma veuve fera ce qu'elle voudra. Je me répète, mais si elle choisit le Panthéon, il faudra respecter son choix ! Donc, je m'en moque, mais j'ai eu l'occasion d'acquérir une urne funéraire, et je n'ai pas dit non.