Atterrissage professionnel effectué. Mon regard ne se pose plus sur les montagnes mais sur les tours du parvis.

Pour un dépaysement total et surtout un coût moindre, l’entreprise pour laquelle je turbine a supprimé les plantes vertes des espaces paysagers. S’il y avait un truc qui me plaisait dans cette tour, c’était bien les plantes. J’ai aussi noté la disparition des fontaines à eau. Devant de telles économies drastiques comment ne pas avoir un instant des sueurs froides en pensant au papier toilette ?...

Mon chef est également supprimé. Il part le 15 septembre vers une dernière promotion avant une retraite que nous avons bien méritée. Lui sera remplacé.

Hélas, mes dossiers multicolores ne se sont pas volatilisés entre canicule et pluie. Terminé le grand air. Finis les câlins aux petites nièces. L’odeur des cigarettes de mon père a quitté mes cheveux. Je rempile.