Petite explication. Il est 1 h 15 du matin et je n'ai rien de prêt pour le blog et c'est mon tour de billet. On a été invité par des amis, pour tout vous dire, on était même invité à 2 endroits différents mais il a bien fallu choisir. Le repas fut particulièrement bien arrosé et j'espère que vous êtes sensibles à la graphie presque parfaite malgré mon état d'imprégnation avancé. J'ai un souvenir ému d'un armagnac de petit proprio de 1986, en particulier, mais les côtes de Blaye qui ont guidé notre repas, et le Lagavulin qui a initié le mien ne doivent pas être rejetés dans les tréfonds de l'oubli qui recouvre toutes choses. Bon. Ce titre ne veut pas dire que je vais me contenter d'un banal compte-rendu de repas. Non, vous méritez mieux et je ne mérite pas votre opprobe. D'accord, je ne sais pas écrire à l'avance et seul le premier jet, plein de sa naïve poésie, m'intéresse. Cette poésie a mis ce soir un genou en terre, elle a calé devant la vraie vie car, oui, il convient, même sur un blog, de ne pas oublier la vraie vie, et qu'est-ce qu'elle m'apprend, ce soir la vraie vie ? Et bien, elle s'impose à moi, à nous, car Margotte est là à côté de moi, qui pissons de rire à longs jets continus, à la lecture du mail de Bof...etc. Lui, vous le connaissez, c'est un commentateur de choc fidèle de notre blog, je lui fais depuis de longs mois des appels du pied pour qu'il rejoigne notre équipe de choc, mais là, j'en ai marre d'attendre sa réponse et j'ai sous les yeux un délicieux mail qui me parait tout à fait billetoïde et je ne fais ni une ni deux, et je le publie sans son autorisation. Sans craindre nullement d'éventuels cris de gorets. D'aucuns diront que son texte mériterait plus amples explications. Je ne suis pas d'accord : je trouve qu'il se tient debout tout seul.

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