Blogborygmes

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jeudi 1 mars 2007

Saoul-FifreLes poissons décamouflés

Toutes les bonnes choses ont une fin, et je viens vous poster les résultats du jeu piscicole. C'est simple, il me suffit de faire un copier-coller de la dernière réponse de Tant-Bourrin, qui est un garçon très organisé. Certains ont peut-être trouvé "fort de café" que le prix attribué aux vainqueurs de MON jeu soit un repas avec Tant-Bourrin. Il s'agit juste de la réponse du berger à la bergère, car dans ce jeu organisé par Tant-Bourrin, cette phrase était insérée :

"Il gagnera un cadeau d'une valeur inestimable : un repas en tête-à-tête avec Saoul-Fifre (Souf', je ne t'ai pas prévenu de cette modalité, t'es d'accord, hein ?)"

Sur le jeu des poissons, les règles étaient très claires, elles aussi :

"Ha oui, qu'est-ce qu'on gagne ? Et ben au dernier concours organisé par Tant-Bourrin, le premier prix était un repas avec moi et c'est Audalie qui avait gagné. Cette fois-ci, j'ai le plaisir et l'avantage de vous annoncer que le, la ou les vainqueurs mangeront en face du célèbre (et énigmatique) Tant-Bourrin !! C'est pas du cadeau, ça ? Merci qui ? Merci Blogborygmes !"

Ce matin 1 mars 2007 à 00:09:36 GMT+01:00, Calune m'envoyait par mail le dernier des 53 poissons camouflés (quelle lève-tôt q:^) !)

À 07:24:14 GMT+01:00, Tant-Bourrin faisait de même, avec une petite réflexion faraude qui n'ajoutait rien à sa gloire...

À 18:35:09 GMT+01:00, Cassandre agissait pareil...

Anne cherche le dernier poisson. Elle ratisse le fond du bassin avec son épuisette, complètement épuisée. Des fois, je culpabilise : n'éprouvons nous pas nos neurones au delà de leur limite de rupture ? Elle en a trouvé 52, c'est un beau chiffre, mais moins que 51, qui évoque cette merveilleuse boisson pure, transparente, que l'eau trouble et déstabilise, comme on la comprend !

Arrive derrière : Pascal, avec une bourriche de 40 poissons tout à fait honnête, puis Fred avec une friture de 23 poissons, une sacrée ration d'iode !

À 20:19:15 GMT+01:00, arrive enfin le nom du dernier poisson sur ma boite mail. Anne a enfin trouvé. In extrémis !!

Et bien et bien q:^) soyons très clairs : je n'ai jamais dit que TB devait vous payer le resto, je ne me serais pas permis, juste un repas ensemble, hein q:^) ? Voici son mail , entendez-vous avec lui. Et encore bravo, Calune, Cassandre et Anne !

Et bon appétit ! Pour la photo promise, c'est ici . Et encore bravo à tous !!

Voici la liste des poissons qui s'étaient cachés dans ce texte, dans l'ordre d'apparition, certains à mon insu :

1.      Sandre

2.      Barbeau

3.      Barracuda

4.      Bar

5.      Piranha

6.      Vieille

7.      Lamproie

8.      Congre

9.      Able

10.    Goret

11.    Dorade

12.    Muge

13.    Aiglefin

14.    Rouget

15.    Flétan

16.    Ide

17.    Anguille

18.    Brochet

19.    Lieu

20.    Thon

21.    Merlu

22.    Vairon

23.    Blanchet

24.    Gobie

25.    Gardon

26.    Meunier

27.    Omble

28.    Ombre

29.    Ménomini rond

30.    Poisson-coffre

31.    Maigre

32.    Lorette

33.    Espadon

34.    Loche

35.    Truite

36.    Bonite

37.    Requin

38.    Merlan

39.    Carpe

40.    Thazard

41.    Chat

42.    Chabot

43.    Colin

44.    Hareng

45.    Sole

46.    Raie

47.    Fanfre

48.    Mulet

49.    Poisson rouge

50.    Tanche

51.    Tacaud

52.    Morue

53.    Mérou

Tant-BourrinLa chanson sourcilleuse

Depuis not’ mariage
C’est pas l’paradis
Je fais le ménage
J’ai plus un radis

Sans cesse tu me souffles
Bien fort dans les bronches
J’me prends tes pantoufles
En travers d’la tronche

T’as une couche de crasse
Epaisse comme la main
Tu tires plus la chasse
Ça sent le purin

Tu bois mon pinard
Salis la moquette
Me traites de connard
Et m’cognes sur la tête

Mais tout ça n’est vraiment rien
Je m’en accommodais bien
Mais t’as commis l’irréparable...

Il fallait pas
Non surtout pas
T’épiler les sourcils

Tout est foutu
T’aurais pas dû
T’épiler les sourcils

Tout c’que j’aimais
Tout c’qui m’plaisait
C’était tes gros sourcils

Voilà pourquoi
J’suis en émoi
Tu n’as plus de sourcils

Depuis notre mariage
Je vis un enfer
C’est un vrai carnage
Je n’sais plus quoi faire

J’suis tout pustuleux
Couvert de pans’ments
Depuis qu’t’as mis l’feu
A l’appartement

Y’a tout qui s’écroule
Dans notre maison
J’ai les nerfs en boule
Je pleure sans raison

Même nos voisins
Deviennent dépressifs
Car tes cris porcins
Leur hérissent les tifs

Mais tout ça n’est vraiment rien
Je m’en accommodais bien
Mais t’as commis l’irréparable...

Il fallait pas
Non surtout pas
T’épiler les sourcils

Tout est foutu
T’aurais pas dû
T’épiler les sourcils

Tout c’que j’aimais
Tout c’qui m’plaisait
C’était tes gros sourcils

Voilà pourquoi
J’suis en émoi
Tu n’as plus de sourcils

Oh c’en est trop
J’ai le coeur gros
Où sont tes beaux sourcils ?

J’en pouvais plus
J’t’ai faite cocue
A cause de tes sourcils

J’ai une maîtresse
Qui s’fait des tresses
Dans ses sourcils

Qui s’fait des tresses
Dans ses sourcils
Et c’est joli !




Bon, oui, je sais, j'avoue : ce texte de chanson est d'une finesse comparable à celle d'un tronc de baobab centenaire. C'est une vieillerie que j'ai exhumée pour pallier un manque de temps/d'inspiration. Et si ça ne vous plaît pas, vous n'aurez rien d'autre. Non mais !

Et je devance vos questions : non, ce n'est pas autobiographique ! :~)