La France n'est décidément plus ce qu'elle était. Elle qui a entendu chanter Mireille Matthieu mais a invité un portaphone québécois de marque Céline, pire, elle l'a marquée d'une croix et voici qu'après Georges Sand, la Comtesse de Ségur et Nicole Buron, on invite une autre obscure québécoise à venir faire culture dans notre douce patrie.

Or, qui est-elle au juste ?

Elle aurait publié dans une maison d'éditions suite à un vulgaire concours amateur (Les Affolettes, Des nouvelles de 2002). Serait-ce assez pour lui donner la plume ? Nenni, elle aurait aussi proféré des propos sur un blog qu'elle a ensuite délaissé pour, Dieu merci, se taire momentanément.

Le ciel internet pur s'obsurcit quand lorent, lui, dit le fainéant, eut cette idée digne d'un provençal nonchalant, invitons-la ! De un, chacun aura plus de temps pour cogiter une prose patriotique balzacienne, tandis que l'écriture terreuse d'une colonisée fera par contraste, luire la grandeur aristocratique des dignes compatriotes de René (De chateaubriand, pas Angélil, cela va de soi).

Levons donc un sourcil gauche (un rien socialiste, c'est de bon aloi) aristocratique (c'est de bon ton dans un salon) à la lecture des délires de cette intruse.

D'après une enquête fouillée et documentée tel un Paris-Match sur l'acide, il a été établi que :

Elle a sept enfants.

Elle a accouché mais son poids corporel n'a pas redescendu d'aucun de ses accouchements, ce qui fait qu'elle est du genre dondon.

Elle aime Gaston, le Lagaffe. Ainsi, peu imaginative, elle trouve le patronyme de Mamzelle Jeanne. Et puis, dans un moment, court il va de soi, de conscience, elle se rappela comment elle était interpellée lors de son unique et peu documenté voyage à Paris : Kesskelledit. Donc, elle se nommera : Mam'zelle Kesskadie. Laissons les commentaires impénitents qui remarqueraient qu'une femme de 48 ans, c'est plus une dame, les illusions sont à la femme ce que Carla est à Sarkozy : un galant paravent devant la vanité.

C'est une bien pauvre femme. Sa lutte contre le déficit est aussi glorieuse que celle contre son excès graisseux, mais hélas, le tout glisse constamment dans les bas-fonds, tel la roche sysiphienne du dit sieur de même nom.

Il faut bien qu'elle gagne sa croûte (vous devriez lui voir le pain !) et celle de ses nombreux enfants puisque malgré qu'elle se targue d'un catholicisme américain, elle est divorcée. On l'a engagé dans un asile dont le nom politically correct n'abuse personne : un centre hospitalier dédié à la santé mentale, dans un poste qu'on a titré d'ergothérapeute, faute de pire.

Deux chiens bâtards complètent une ménagerie (avec les araignées, les fourmis, les moutons de dessous du buffet).

C'est du Québec, c'te femme bleue et blanche (pour paraphraser le gars (Claudel ??? j'ai la culture, mais pas toute la confiture) qui avait dit le la Chine, c'te femme jaune, non, mais le faut faire !) que parviendra donc des intermèdes féminins du quotidien et de tout et de rien.