Eh bien bonjour les délires, rien ne vous arrête, vous en voulez du scabreux, de la licence, vous aimez ça, vous vautrer dans le stupre - j'ai jamais bien su ce qu'était le stupre, mais ça ne doit pas être dégueu, pour que toutes les religions le mettent à l'index (HI HI HI), ça doit même être foutrement attractif !

Tout le monde, je dis bien tout le monde, les mères de famille, les célibataires, les grabataires, les papis pervers, les jeunes, les ceux qui jeûnent, ceux qui postent en catimini, quand Germaine n'est pas sur leur dos...

Dis voir Emile, t'es ENCORE en train de regarder des vidéos d'cul, hein ?

Meu non, amour, j'écris dans un blog (tu verrais la gueule de la sylphide, si elle devait voler il lui faudrait une voilure de 747) !

T'écris toi ? T'es même pas foutu de remplir la déclaration d'impôts et t'écris ? T'fous pô d'ma gueule !

Et puis ça n'est pas tout, elles m'ont REDEMANDÉ de dessiner un homme nu, flamberge au vent, dressée comme un i majusCULe, une hampe magistrale, droite dans la tempête. Pas un agace-cul, non, non, un truc que ma pudeur m'interdit de décrire plus avant !

Satisfaire l'appêtit de ces charmantes lubriques, de ces petits anges libidineux, de ces refoulé(e)s de l'extase.

Voilà ma quête (S-F, je te connais, je n'ai pas écrit quèquète), j'ai ressorti mes crayons, pinceaux, l'encre de Chine et l'aquarelle, pour vous faire (peut-être) sourire.

En tout cas je me suis bien amusé à les dessiner tous ces héros !

A tout seigneur, tout honneur : notre cher Saoul-Fifre a émit le désir de voir Corto Maltese, le beau et ténébreux marin Britannique au service de la Royal Navy.

Né de l'imagination de Hugo Pratt qui nous a quitté en 1995, le "coup de patte" du papa de Corto, c'est quelque chose ! Cela paraît simple, le dessin est incisif, quelques touches d'aquarelle ou d'écoline, parfois de beaux "à plats" d'encre de Chine.

Il n'est rien de plus difficile que la simplicité.

J'ai voulu illustrer la rencontre plus qu'improbable entre Corto Maltese (né en 1887) et la belle Charlotte Rampling, dans le superbe film de Liliana Cavani, sorti en 1973, "Night porter".

Dans ce chef-d'oeuvre, Charlotte Rampling est lumineuse, malgré l'atmosphère pesante. L'essentiel se déroule dans un camp de concentration, au cours de la seconde guerre mondiale.

Quant à Dirk Bogarde, qui incarne l'officier Allemand, il est une fois de plus époustouflant, je l'avais déjà admiré dans le film de Joseph Losey, "the servant".

Je ne peux ni ne veux massacrer ces deux personnages, je respecte trop Hugo Pratt et Charlotte Rampling.

Je me suis fait aider par Tant-Bourrin pour vous insérer une jolie musique, qui colle très bien avec l'image. Merci à lui.


Découvrez Marlene Dietrich!

Et l'ami Lorent a récidivé ! Il en veut du schtroumpf fornicateur, de la schtroumpfette racoleuse. Pauvre PEYO du haut de son petit nuage bleu comme schtroumpf timide, il doit être vert de rage, ou alors il se marre bien. Allez, optons pour la seconde hypothèse, peut-être qu'en loucedé il dessinait des partouses monstrueuses avec les schtroumpfs.

Eh bien voilà ! Y'a qu'à demander... Comment on ne voit pas la schtroumpfette ? C'est comme le mouton dans la boîte du père Saint-Ex, on imagine, c'est tellement mieux !

Comme c'est curieux : personne ne m'a parlé d'IZNOGOUD ! ou alors je l'ai sauté (pardon ça m'a échappé), par contre il y a eu de la demande jugez plutôt.

Cassandre : Peter Pan et la fée Clochette ! Les tuniques bleues en sperme (pardon en perme, ça m'a échappé). Je les vois bien, ces solides gaillards, débarquant dans le saloon. Cassandre aussi les imagine bien, la lippe gourmande, l'oeil allumé, la narine frémissante, elle en a de l'imagination ! On verra ça plus tard.

Calune : Le beau Corto, qui déniaiserait Tintin, non mais ? Je suis scandalisé !

Freefounette : je ne sais pas ce qui a pu se passer dans sa jeunesse (il faudrait consulter le docteur Schneider) mais elle y tient à Bill et Caroline, elle en redemande. Promis je m'en occuperai la prochaine fois.

Ophise : originale Ophise : le génie des alpages de ce cher F'murr, tiens tiens... Avec Jehanne du même F'murr ?

Martine : tu te dégonfles m'a-t-elle écrit, après que j'ai dessiné un MEGNON chérubin, elle voulait du sgaï, du sarce, du goupillon, pas un bulot recoquevillé, du concret, du solide, de la barre fixe. Je te pose la question Martine : puis-je dessiner pareilles choses dans ce blog ?

Bof : il a fait le ménage dans ses méninges ! Il est allé réveiller le fantôme du Bengale ! Une B.D vieille comme mes robes (comme disait la bignole de mam'z'elle Angèle).

Le fantôme, créé par Lee Falk en 1936 (il était également le papa de Mandrake le magicien et son ami Lauthar) et dessiné par Ray Moore, je lisais ces histoires dans les "illustrés" des années 40 et 50. Ces "illustrés" s'appelaient Coq-Hardi, Hurrah, Vaillant (il portait en sous-titre : le journal le plus captivant) ! L'intrépide, Coeur vaillant (le journal des curés), Spirou, Tarzan, (ce dernier était au format des journaux de l'époque... Immense), tous ces "illustrés" n'existent plus depuis bien longtemps.

Iznogoud, de Tabary, les scénari (eh oui, c'est le RITAL pluriel) étaient bien entendu de MONSIEUR Goscinny. Quel homme ce René !

Je continue : Gi, elle, ce sont Chapi et Chapo qui l'interpellent comme on dit de nos jours.

CHAPI, CHAPO, qu'est-ce qu'ils cachent sous leurs grands chapeaux (sur l'air de : "Tata Yoyo")

S-F : décidément l'agriculture (bio), ça existe les hormones ! Six ou sept propositions (pas honnêtes du tout) ! En vrac : Corto Maltese, Achille Talon et Carmen Cru, Laureline, et même, je vous le donne en mille,... LE YETI ! Ne cherchez plus, on vient d'identifier Papy Pervers !

Sois exaucé mon bon Saoul-Fifre, sans toi qui, Blogborygmes ne serait qu'un Blog oh combien fade ! (elles brillent assez tes pompes) ?

Alors je livre à tes fantasmes féconds : LAURELINE et VALERIAN, du très bon Jean-Claude Mézières, pour les dessins, et de Christin pour les scénari, Christin, un scénariste formidable il a travaillé avec Enki Bilal, Anne Goetzinger (la demoiselle de la légion d'honneur), Jacques Tardy, Boucq. Et de plus ce Monsieur est professeur à la Sorbonne... Excusez du peu !

Revenons encore une fois sur Cassandre. Mais non, pas comme ça ! C'est juste une expression ! Elle était déjà contente, le sourire, elle a laissé tomber son torchon : la vaisselle ? J'verrai plus tard, une tite sieste crapuleuse par contre....

Les Bidochon, pourquoi pas ? Continue ma bonne Cassandre à me fournir de bonnes idées, merci. Et merci à Binet, pour son couple complètement déjanté.

Un p'tit dernier pour la route : BLUEBERRY, nobody en a jacté ! Et pourtant, Eddy Mitchell a écrit en préface d'un ouvrage de dessins, aquarelles, sépias, encre de Chine... etc, réalisé par Giraud (alias : Gir, Moebius) : "si vous aviez envie de dessiner, et que vous ouvriez un album de Giraud, vous reposeriez tout de suite votre crayon" ! La citation n'est sans doute pas très fidèle, je vous la livre de mémoire.

Là non plus point de scabreux, avec MONSIEUR Giraud... Respect, ça a l'air fastoche, ce trait décontracté, ces coups de plume, un peu de sépia par çi, un peu d'aquarelle par là, ne vous y trompez pas, c 'est extrêmement difficile, comme pour Hugo Pratt, ça n'est jamais gagné, ce sont des Seigneurs !

Ce qui est bien avec BLUEBERRY, c'est qu'il vieillit en même temps que ses lecteurs, il attrape au hasard de ses aventures des cheveux blancs, aux dernières nouvelles, il a le nez cassé !

Enfin espérons qu'il ne finira pas dans un déambulateur, ou sur un cheval à bascule !

En toute modestie, j'ai imaginé la rencontre entre : BLUEBERRY et CHIHUAHUA PEARL.

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Découvrez Ennio Morricone!

Et puis, et puis, je n'ai pas résisté, je vous ai mis une petite musique... Bien à propos. Celle là je l'ai mise tout seul... Bien retenu la leçon.

Concernant les autres B.D, c'est... (A SUIVRE)