Cela faisait plusieurs semaines déjà que Tant-Bourriquet répétait. Un long travail initié en classe qui se poursuivait à la maison, où il nous chantait, non sans fierté, les chansons apprises pour le spectacle. Des chansons aux paroles compliquées et aux mélodies subtiles, loin des gentilles alouettes ou des petits navires, signées par des noms illustres : Bach, Rameau, Grieg…

Et vint la grande soirée, celle du spectacle, dans un grand auditorium. Car il s’agissait bien de cela : monter tout un spectacle, en collaboration avec le Conservatoire de la ville, pour initier les enfants des écoles aux joies de la musique. Et en même temps, j’imagine, c’était une bonne occasion d’offrir aux jeunes élèves musiciens du Conservatoire un vrai concert devant près de 200 personnes, car inutile de préciser que tous les parents des élèves choristes des cinq classes concernées étaient là, nous les premiers.

Imaginez plutôt : un vrai petit orchestre, moyenne d’âge comprise entre douze et quinze ans, et un chœur de plus de cent enfants, moyenne d’âge autour de sept ans…

Inutile de préciser qu’à l’écoute du résultat de toutes ces semaines de labeur, je bichai comme un pou et que Tant-Bourrine pouai comme une biche !

En voici un extrait, d'une piètre qualité d'enregistrement hélas, la direction du Conservatoire ayant étrangement refusé que j'installe dans la salle ma console d'enregistrement de trois tonnes et que je place un microphone devant Tant-Bourriquet.


La chanson de Solwejg

(Edvard Grieg)


Téléchargeable directement ici



C'est-y pas mimi tout plein ? Moi, je fonds d'amour... Que c'est beau, la fraîcheur et l'innocence !

Bon, à part ça, si un producteur est intéressé, qu'il m'envoie sa proposition de contrat directement par mail. Je prends 10%.