Andalous, bijoux, tripous

Par Andiamo, vendredi 7 janvier 2011 à 00:03 :: General :: #1387 :: rss

Tout d'abord : j'ai planté mon ordi !

Un vilain virus m'a tout infesté. Je ne peux plus ouvrir mes documents. Pourtant je vous avais préparé une ou deux bluettes bien romantiques !

Alors je suis allé puiser dans un vieux (très vieux) billet écrit par T-B et sur lequel j'avais laissé un commentaire.

Copié-collé, retour dans l'interface Blogbo, petites retouches et voilà !

J'ai fait la connaissance des tripous il y a fort longtemps !

J'étais en vacances pour quelques jours en Auvergne, invité par une tante... Mais non une vraie tante, je vous vois venir ! La soeur de ma mère !

Etaient également présents : sa fille âgée de dix-sept ans et un cousin à peine plus âgé. A l'époque j'affichais vingt-cinq balais au compteur.

Un soir, comme nous rentrions après une virée, je pousse la porte de la cuisine, et alors... L'indicible, l'horreur, la pestilence, bonjour la fragrance !

Je m'inquiète : kestufècuire? M'enquièrès-je.

- Des tripous, me répond la joviale.

- Des quoi ?

- Des T.R.I.P.O.U.S., mijotés spécialement à l'intention de ton oncle par un ami.

Un ami ? Ah la vache ! S'ils n'avaient pas été copains, qu'est-ce qu'il lui aurait concocté le vachard !

Je pense que le tonton lui avait fait une vacherie au poteau, genre j'te chourre ta gonzesse, un croc aux pattes bien dégueu. Il avait la rancune tenace le revanchard !

Lui refiler une charogne pareille : c'était pas chrétien !

On passe à table, le cordon bleu nous apporte la caisse du chat ! Et commence à servir les portions.

D'autor la cousine décline :

- Pas question que j'bouffe de la merde !

Le cousin sournois prétexte une gerbe imminente, consécutive à un trop plein de glaces aux fraises. Tu parles ! Le pingre, il n'aurait jamais allongé un fifrelin pour casquer un cornet, même à une boule ! M'enfin!

Il n'en restait qu'un : ma pomme ! Invité j'étais : je ne pouvais pas refuser ! Pas correct, déplacé, incongru. Ah putain ! Fallait y passer.

Je suis plutôt du genre morfale, un vrai tout-à-l'égout, j'bouffe de tout, au moins je goûte, pas chochote sur la tortore. Mais là : se taper une couche-culotte genre celle du matin (les ceusses qu'ont des chiarres comprendront), jamais j'avais fait.

J'attaque : narines fermées, apnée grande profondeur, j'enfourne, je mâche.

Ah saloperie ! J'étais en train de bouffer la baballe du chien ! J'avais une solide mâchoire, de bonnes chailles, mais trop c'est trop ! Je n'en pouvais plus ! Et la Marie-Besnard qui me guettait, attendant une reconnaissance, un satisfecit, un MMMMMHH j'en redemande ! Moi, la tronche tordue, j'moufte pas.

Fayot sans doute, cireur de pompes : jamais !

Je pensais à la rue Loriston : ils n'avaient jamais testé les tripous, les raffinés des aveux spontanés, les princes du hammam, les accros de la baignoire, les adorateurs de la gégène ! Sinon ils les auraient ajoutés à leur panoplie!

Tu imagines : le mec à table, en fond sonore un disque de Balavoine, posé devant lui, une bonne assiette de tripous, et enfin en guise de dessert : la lecture intégrale du discours de Malraux lors de l'entrée au Panthéon des cendres de Jean Moulin !

Sûr, au bout d'un quart d'heure, il t'avoue le meurtre d'Henri IV, la prise de la Bastille, les attentats du onze septembre, et même l'attaque de Pearl Harbor !

J'attaquais la seconde bouchée, quand tout à coup : le flash ! L'éclair de lucidité, le soir j'avais rencard avec une petite ligotée la veille, dans une boîte de Saint-Nectaire.

Je vous arrête tout de suite : ça n'est pas parce qu'elle était de Saint-Nectaire, que son clapoir refoulait le claquos, Hein ?

Ah la vache ! La pelle assassine, que j'allais lui rouler, l'haleine de cow-boy, la gamelle putride, j'pouvais pas lui faire ça ! Les tripous allaient me casser la cabane, sûr.

Elle va me j'ter, pensais-je ! Me larguer ! Elle va me demander si j'ai bouffé mes chaussettes avant de venir !

Lâchement j'ai battu en retraite, mis les pouces, déposé les armes...

Aveyronnaises, Aveyronnais : je connais un peu votre région, elle est magnifique il est vrai, mais de grâce : NO TRIPOUS... ADISHATZ !

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Commentaires

1. Le vendredi 7 janvier 2011 à 06:02, par Tant-Bourrin

Si on fondait une association contre le tripous ? On pourrait appeler ça le Mouvement Anti-Cochonneries D'Occitanie, le MACDO ! :~)

2. Le vendredi 7 janvier 2011 à 08:18, par Saoulfifre

TB< Le MAC des Deux Olibrius, plutôt ? Ce n'est pas parce que vous avez un palais dénaturé de chochottes parigotes qu'il faut en dégoûter les vrais gastronomes d:p !

Et sinon, si tu croises un monsieur Tripoux et une demoiselle St Nectaire, il te sort un petit Échaudé d:) ?

3. Le vendredi 7 janvier 2011 à 13:35, par Andiamo

Tant-Bourrin : Le MACDO : excellent ! Et le siège social (il faut toujours un siège à proximité quand tu bouffes des tripous) au restaurant "La Gerbe d'Or"

Saoulfifre : chochote moi ? Tu m'as vu à l'oeuvre, je me tiens mieux à table, que sur un lama !
Bien fait le captcha me parle de PLOUC ];-D

4. Le vendredi 7 janvier 2011 à 14:20, par Oncle Dan

C'est du Béru ! On s'en pourlèche les babines. On en redemande. On voudrait pouvoir s'en resservir...

5. Le vendredi 7 janvier 2011 à 15:06, par Oncle Dan

Dans la vie, il est des événements, des êtres, des mets qui marquent une existence, et dont on ne ressort pas intact. On ne peut pas les passer sous silence. Ce serait leur faire injure. Ils constituent des jalons, des points de repère qui permettent ensuite de situer les différents chapitres de son " grand livre personnel ". Avant, et après la mousse à la banane chocolatée de Sylviane, on n’est pas tout à fait la même personne. Il y a tout ce qui s’est passé AVANT la mousse à la banane chocolatée de Sylviane, et tout ce qui s’est passé APRES la mousse à la banane chocolatée de Sylviane.

Passé la première bouchée, je me suis dis que j’allais en rester là, et prétexter tout ce que j’avais déjà mangé de bon, pour ne pas en rajouter davantage. Puis il me parut que ce serait dommage de ne pas vivre cette nouvelle expérience, et qu’après tout je finirais peut-être par apprécier cette mousse avant de l’avoir fini. Le goût est quelque chose qui s’apprend, et je me souviens du temps où je n’aimais pas les endives, la bière, le vin, et des tas d’autres choses qui me ravissent quotidiennement depuis. Mais je suis parfois très présomptueux.

La seconde bouchée n’ayant pas donné de meilleurs résultats, je changeai de cuillère pour la troisième, soupçonnant quelque corps étranger de corrompre la délicatesse du dessert confectionné par Sylviane. Non, la cuillère était innocente, et il ne m’était pas possible de lui faire cette fois un mauvais procès qui n’aurait convaincu aucun jury. Prendre le parti de cette mousse était tout bonnement suicidaire.

Ce n’est pas pour me faire mousser, mais je dois dire, en toute modestie, qu’il m’arrive d’être opiniâtre. C’est ainsi que je décidai d’attaquer le problème sous un autre angle pour la quatrième bouchée. Ne pouvant me résoudre à cette monstrueuse réalité, je cherchai un autre endroit de mon tas de mousse à la banane chocolatée, pour une nouvelle tentative que je qualifiai " d’ultime " en mon for intérieur, me jurant de ne pas récidiver si mes trois premières impressions se confirmaient dans leur unanimité. Je sentais, en effet, que le ridicule ne tarderait pas à me rattraper, si je persistais à vouloir trouver des circonstances atténuantes à cette mixture. Mais qui n’est pas déjà malencontreusement tombé sur un miette de pain trop salée, ou l’amertume d’un parcelle de gâteau mal mélangée alors que le restant est fameux ? Je devine votre grimace aux souvenirs que je réveille en vous, mais c’était juste pour illustrer le cheminement de ma pensée en ces pénibles circonstances.

Alors que je tournais discrètement mon assiette, à la recherche d’un indice révélateur qui m’éclairerait sur mes précédentes déconvenues, scrutant la surface spongieuse, étudiant sa texture et sa contexture, sondant sa sistance et sa consistance, je découvris un grain noir que je ne parvins pas à identifier. Je l’appelle " grain noir ", mais peut-être a t’il un autre nom. Un nom bien à lui, qui lui appartient, et que si je le connaissais et que je vous le disais, vous me diriez tout de suite " Ah oui, bien sûr, il y avait un grain noir avec la mousse. C’est tout à fait normal de trouver un grain noir avec une mousse à la banane chocolatée. " Mais vraiment, après des heures et des jours de réflexion, il ne m’est pas possible d’être plus précis que " grain noir ". Cette découverte, ainsi que vous l’imaginez sans peine, stoppa nette ma progression rotationnelle ou rotativienne ou girationnelle. Enfin, je veux dire que la facination de ce " grain noir " immobilisa mon corps qui ne conserva plus que ses facultés interrogatives.

Une réponse m’a traversé l’esprit (Que l’on se rassure : cela m’arrive de moins en moins souvent) dont la hardiesse n’a d’égale que son exclusivité. C’est qu’en effet, elle me paraît être la seule plausible dans une telle conjoncture. Ce " grain noir " avait été déposé là à des fins suicidaires. Après avoir mangé toute la mousse contenue dans son assiette, on ne pouvait que souhaiter une mort prompte, et c’est à cette fin qu’une main prévenante avait placé discrètement ce " grain noir " afin que le mangeur de mousse à la banane chocolatée puisse s’empoisonner tout seul et mettre un terme à son malheur.

Plus je mangeais de la mousse, et plus cette hypothèse devenait certitude. Au loin, comme dans un rêve, Jacques expliquait à je ne sais quel auditoire que pour supporter ce supplice, il suffisait de ne pas respirer en avalant. Dans une réaction de survie, j’écartai le " grain noir " loin de mon assiette afin de ne pas succomber à la tentation.

Après la bataille d’Austerlitz, Napoléon a dit à ses grognards " Plus tard, vous pourrez dire : j’y étais ". Moi, je vous l'affirme sans grogner " J’en ai mangé ". Oui, j’en ai mangé, et même en bonne quantité. Et je ne m’en porte pas plus mal, d’où j’en conclus à l’excellence de ma forme physique et de ma constitution. Je pense que les compagnies d’assurance devraient ajouter le test de la mousse à la banane chocolatée à leur questionnaire de santé. Question : " Etes-vous d’une santé robuste ? " Réponse : " J’ai mangé de la mousse à la banane chocolatée de Sylviane, et je suis toujours en vie. ".

Oh, je sais ! Je sais. On va dire que j’exagère. C’est chaque fois pareille. Des fois, même, on me soupçonne d’inventer.

Tout cela est la vérité vraie. Et je n’en veux pour preuve que le fait que je sois toujours vivant !

En fait, le plus dur à supporter n’est pas physique, mais morale. Je me sentis très abattu après cette mousse à la banane chocolatée de Sylviane. Des tas de pensées noires et tristes m’ont envahi. Surtout quand j’ai aperçu le " grain noir ". Toutes les choses que j’avais faites et que j’aurais mieux fait de ne pas faire me revinrent brusquement à l’esprit. Un vrai coup de sang. Il faut dire qu’il y en avait beaucoup. Toutes ces déceptions, ces revers de fortune, ces injustices, ces personnes mortes que je ne reverrais jamais, ces jeunes femmes que j’ai aimées, qui sont mariées à présent avec d’autres hommes, et dont je ne connais même pas les adresses actuelles. Toutes les bassesses, les faussetés, les malheurs du monde. Toutes les choses désagréables que l’on m’avait faites et dites. Tous les procès-verbaux de vérification passés, présents et à venir. Tout plaisir terrestre me paraissait subitement, et définitivement, inaccessible.

Je me trouvais dans cet état d’esprit, quand Sylviane m’a dit :

- Oncle Dan va bien reprendre un peu de mousse à la banane chocolatée ?

Je ne sais plus ce que j’ai répondu.

6. Le samedi 8 janvier 2011 à 06:02, par Martine

Tiens c'est bizarre ça !
Mon père rapportait parfois des tripous de ses déplacements. Je revois la boîte de conserve ouverte se réchauffant doucement au bain-Marie dans une caserole. Bon, l'odeur était particulière mais c'était de la nourriture de grande personne .. et même de garçon, sûrement, car il était le seul à déguster ces petits sacs ficelés d'où s'échappaient des petits morceaux divers et variés mais tous de la même couleur marron verdâtre , indéterminable.
Je le revois se lécher les babines avant d'attaquer le plat !
Je n'ai jamais, depuis, été tentée d'en acheter et je le regrette, car j'ai déjà mangé de la fraise de veau et c'est fameux !! un p'tit goùt de noisette !
Alors si maintenant il n'y a plus de fraise dans les tripous ????
C'est forcément moins bon ! Quel dommage !

7. Le samedi 8 janvier 2011 à 10:26, par Andiamo

Oncle Dan : AH ! Quel fameux billet, quant au grain, il est un peu (je dis bien un peu) comme ces femmes qui nous ont échappé, celles que l'on aurait voulu serrer, étreindre, et qui ne sont pas venues au rendez-vous.
Un regret.... Une envie non satisfaite, un manque, qui marqueront toute notre pauvre vie.

Martine : ton père et mon oncle étaient parents ? ];-D

8. Le samedi 8 janvier 2011 à 10:34, par Marie de Cabardouche

Dès le matin, ça décoince les zigomatiques mais ça turlupine le café au lait!
Bien contente d'avoir de bons produits francs-comtois et de vivre en autarcie! (même pas vrai!).
L'insolente Captcha n'accepte pas que je suggère "d" comme wagon, la malaprise!

9. Le samedi 8 janvier 2011 à 11:19, par Andiamo

Marie de Cabardouche : café au lait : moi aussi, et même pas bio le lait !
Zigomatiques... Marrant, le seul mot d'argot que j'entrave mal ! (ça te rappelle qui ?)

10. Le samedi 8 janvier 2011 à 12:24, par Marie de Cabardouche

Berurier ?

11. Le samedi 8 janvier 2011 à 14:51, par Andiamo

Marie de Cabardouche : Hôtel de Nord ! Quand Arletty répond à Louis Jouvet qui lui demandait de changer de vocabulaire :
-Vocabulaire ? Marrant le seul mot d'argot que j'entrave mal !

12. Le samedi 8 janvier 2011 à 16:03, par Anne

Bravo à vous deux ! Nous avons deux billets en un pour le même prix !

@Oncle Dan, tu as raison de te méfier des bananes, je n'en mange pratiquement jamais; quant à en faire une mousse ...c'est trop !

@Andiamo, une pleine assiette de tripous ne me fait même pas peur, vous ne connaissez rien aux bonnes choses !

@captcha, oui, il s'agit bien de cochonne !

13. Le samedi 8 janvier 2011 à 16:18, par Andiamo

Anne : je pense que le copain du tonton tatillon, avait refilé des tripous qui ne valaient pas tripette à la tata un tantinet turlupinée par une ménopause tumultueuse !

14. Le samedi 8 janvier 2011 à 20:08, par mimik

Des tripoux à la banane...non?...bravo à vous deux!

15. Le dimanche 9 janvier 2011 à 00:26, par celestine

Comme dit mon père, ce héros au sourire si doux: "L'égoût et les couleurs...ça ne se discute pas! "

16. Le dimanche 9 janvier 2011 à 09:53, par Andiamo

Mimik : ouaip, on va s'associer, pour notre restau, j'ai une enseigne : "la marmite infernale".

Célestine (à mi voix) : Tu ne finis pas ton assiette ?
-non !
-je peux ?
-OUAAAAIIIIS ];-D

17. Le dimanche 9 janvier 2011 à 17:12, par Bof.

A Diu siatz, combien de fois faudra-t-il vous l'écrire? Sinon, les tripoux, faut voir avec la mère LAVERGNE,y a qu'eux, enfin, en conserves, hein.

18. Le dimanche 9 janvier 2011 à 19:49, par Andiamo

Bof :

A Diu siatz

A Diu siatz

A Diu siatz

A Diu siatz

A Diu siatz

A Diu siatz

A Diu siatz

A Diu siatz

A Diu siatz

A Diu siatz

A Diu siatz

ça ira ?

Tiens la captcha ma traite de "plouc" m'enfin !

19. Le dimanche 9 janvier 2011 à 20:20, par Bof.

Onze A Diu siatz? Rajoute donc deux Pater, trois Ave Maria, un ou deux actes de contrition pendant que je descends voir " Rio Lobo " à la télé et passe boire l'apéro quand tu veux, Doyen. Cela aussi, j'aimerais pas te le rappeler sans cesse.

20. Le lundi 10 janvier 2011 à 13:24, par Juntos

Pas pu lire ce billet jusqu'au bout, la simple évocation des tripoux a provoqué une subite remontée de mon déjeuner du midi, de ma tartine de ce matin, et de mes trois repas d'hier. Et peut-être même des restes de tous ceux de la semaine précédente aussi...

21. Le lundi 10 janvier 2011 à 15:20, par Andiamo

Bof : si un jour je m'égare (de Lyon) dans ta campagne (magnifique I presume) sûr Ségur je m'arrêterai, afin d'entendre tinter les glaçons, qui ne manqueront pas de rafraîchir une boisson anisée dont je suis friand ! Merci...
Juntos : Votre pseudo est une devise à lui tout seul !

La prochaine fois par égard pour votre petit déjeuner, je parlerai des confitures de fraises ];-D

22. Le lundi 10 janvier 2011 à 16:20, par Anne

Tiens ! Je n'avais pas appris " chou, bijou, caillou, tripou...", ça veut dire que le produit en question est plus frais qu'il en a l'air, non?

23. Le lundi 10 janvier 2011 à 16:56, par Andiamo

Anne : frais MES tripous ? Je pense sincèrement que le tonton s'était fait refiler une daube de première catégorie.
Tiens c'est comme le vin de Cahors : la première fois que j'en ai goûté, c'était affreux. Un goût de vieille paille qui a séjournée dans une étable mal entretenue ! Je pense également que ça n'était pas de la first quality.
Alors maintenant rien qu'à regarder l'étiquette : la gerbe !
Pourquoi le captcha me traite de "bouseux" ?

24. Le mardi 11 janvier 2011 à 13:49, par françoise

Mes attaches auvergnates me font dévorer sans problèmes le tripoux, suivi pourquoi pas? de la mousse à la banane chocolatée de Sylviane (qui va être bien marrie, la pauvre, si elle lit ce billet). Par contre, les tripes de canard marinées au nuoc-mam suivies du fruit qui sent l'oignon et l'ail pourris (le durian) trempé dans le même nuoc-mam en guise de dessert, ou le requin faisandé bouffé en Islande (ça ressemble à une éponge molle imbibée d'ammoniaque), ça, oui, c'est difficile à avaler... surtout à 10h du matin!

25. Le mardi 11 janvier 2011 à 15:05, par Saoulfifre

Non mais vraiment, de vrais touristes en voyage organisé ! Vous allez quand même goûter un verre de "Soma" ? C'est juste de l'urine de renne, prélevée à la saison où il se goinfre d'amanites phalloïdes. Une expérience autrement psychédélique que celle du brave tripou d:^)

26. Le mardi 11 janvier 2011 à 15:40, par Andiamo

Françoise : on ne doit pas parler des mêmes, les miens étaient comme le haggish dans le sketch de Jacques Courtois : ça sentait la merde, et quand je les ai goûté... J'ai regretté que ça n'en fût pas !

Saoulfifre : tu m'en garderas une tite tasse ];-D

27. Le mardi 11 janvier 2011 à 15:48, par Saoulfifre

Baudoin ! Jacques Baudoin d:) ! La paounse de breubii forçie...

28. Le mardi 11 janvier 2011 à 16:51, par Andiamo

Saoulfifre : exaquette : Baudoin (le king des Belges !) le mari de Micheline Dax, qu'est-ce qu'elle sifflait bien (et pas que les verres)
Jacques Courtois était un marionnettiste ventriloque !

29. Le samedi 29 janvier 2011 à 18:05, par gdblog

Internet progresse : j'en arrivais presque à sentir l'odeur du tripoux!!
Horrible :o)

30. Le dimanche 30 janvier 2011 à 10:50, par Andiamo

gdblog : à manger c'est déjà pas bon, mais quand il faut les vomir ! Comme disait Coluche ];-D

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