Mes poètes de légende, 4e opus.
Par Blutch, mardi 12 janvier 2016 à 00:00 :: La vraie vie :: #1823 :: rss
Denis Wetterwald
Celui-là ne vient pas de chez moi, mais je crois qu’il n’est pas mieux connu pour autant. En fait, il vient de nulle part, il n’a pas d’âge ni de passé en dehors de ses productions artistiques. Plus extrémiste que Brassens dans la discrétion, il n’a même pas écrit les « Trompettes de la renommée », par peur de donner des indications sur sa vie privée…
Auteur-compositeur-interprète, il a débuté sa carrière dans des tours de chants en cabarets et théâtres de poche.
C’est un fils spirituel de Queneau et Boby Lapointe… Ouais, je sens comme un doute planer, disons alors que si Zazie avait fauté avec Boby, ça aurait donné un type comme ça.
Pour retrouver mes premiers poètes de légende, suivez le guide,
c'est par là pour le premier:
c’est aussi par ici pour le deuxième:
et c’est par là-itou pour le suivant:
mes-poetes-de-legendes-3e-acte-special-noel
Pour en revenir à Wetterwald qui n'a certes rien à voir avec nos moutons, mais beaucoup avec Zazie et Boby:
La première fois que j'ai entendu (en fait, il s'agit là d'une simple forme grammaticale, parce que je ne l'ai pas seulement "entendu", mais je me suis remué le fondement pour aller l'écouter), je me disais en ma Ford intérieure que Boby avait encore beaucoup d’inédits dans les poches de son linceul. Mais non ! Wetterwald chantait du Wetterwald.
Le langage est fleuri, les propos déjantés. C’est un bonheur de faire une sortie de route en sa compagnie…
Depuis les années 80, il est passé au théâtre, entre autres avec Vialatte. Puisque côté potins de la commère, c’est zéro, il ne me reste qu’à vous filer quelques chansons du bonhomme. Même si le ouebe n’est pas généreux dans le choix, y a tout de même de quoi…
Attachez vos ceintures, la route est glissante, le propos est alerte, la linguistique irréprochable, mais c'est en version VTT. En avant la Zizique :
Bon ! Évidemment qu’avec des chansons comme ça, il réjouit certes les pavillons auditifs des esthètes de la linguistique, mais ça ne remplit pas non plus l’Olympia… 4 disques plus tard Wetterwald passe au théâtre avec une transition en forme de one man show.
Denis wetterwald et son orchestre, (à voir un extrait dès la minute 5.15)
Blutch
Commentaires
1. Le mardi 12 janvier 2016 à 08:51, par Saoul-Fifre
2. Le mardi 12 janvier 2016 à 09:51, par Andiamo
3. Le mardi 12 janvier 2016 à 15:35, par Blutch
4. Le mardi 12 janvier 2016 à 15:46, par Blutch
5. Le mardi 12 janvier 2016 à 21:45, par Célestine
6. Le mardi 12 janvier 2016 à 23:42, par Blutch
7. Le jeudi 14 janvier 2016 à 19:34, par Bof.
8. Le vendredi 15 janvier 2016 à 02:51, par Blutch
9. Le vendredi 15 janvier 2016 à 12:34, par françoise
10. Le vendredi 15 janvier 2016 à 14:51, par Andiamo
11. Le vendredi 15 janvier 2016 à 15:30, par Célestine
12. Le vendredi 15 janvier 2016 à 16:57, par Saoul-Fifre
13. Le vendredi 15 janvier 2016 à 17:12, par Blutch
14. Le vendredi 15 janvier 2016 à 17:39, par Blutch
15. Le vendredi 15 janvier 2016 à 18:01, par Blutch
16. Le vendredi 15 janvier 2016 à 18:06, par Blutch
17. Le vendredi 15 janvier 2016 à 22:41, par françoise
18. Le samedi 16 janvier 2016 à 00:35, par Blutch
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