Pour retrouver mes premiers poètes de légende, suivez le guide,

c'est par là pour le premier:

mes-poetes-de-legende-1

c’est aussi par ici pour le deuxième:

du-temps-ou-j-etais-bouebe

et c’est par là-itou pour le suivant:

mes-poetes-de-legendes-3e-acte-special-noel

Pour en revenir à Wetterwald qui n'a certes rien à voir avec nos moutons, mais beaucoup avec Zazie et Boby:

La première fois que j'ai entendu (en fait, il s'agit là d'une simple forme grammaticale, parce que je ne l'ai pas seulement "entendu", mais je me suis remué le fondement pour aller l'écouter), je me disais en ma Ford intérieure que Boby avait encore beaucoup d’inédits dans les poches de son linceul. Mais non ! Wetterwald chantait du Wetterwald.

Le langage est fleuri, les propos déjantés. C’est un bonheur de faire une sortie de route en sa compagnie…

Depuis les années 80, il est passé au théâtre, entre autres avec Vialatte. Puisque côté potins de la commère, c’est zéro, il ne me reste qu’à vous filer quelques chansons du bonhomme. Même si le ouebe n’est pas généreux dans le choix, y a tout de même de quoi…

Attachez vos ceintures, la route est glissante, le propos est alerte, la linguistique irréprochable, mais c'est en version VTT. En avant la Zizique :

Les bœufs

Vélodrame

Cherche pas midi à 14 heures

Un point c'est tout

Borgn'hôtel

Bon ! Évidemment qu’avec des chansons comme ça, il réjouit certes les pavillons auditifs des esthètes de la linguistique, mais ça ne remplit pas non plus l’Olympia… 4 disques plus tard Wetterwald passe au théâtre avec une transition en forme de one man show.

Denis wetterwald et son orchestre, (à voir un extrait dès la minute 5.15)

https://vimeo.com/30003860

Blutch