Amie lectrice, ami lecteur,

tu le sais bien, pourtant, que tu me bouffes mon trop rare temps libre à réclamer chaque jour ton billet sur Blogborygmes. J'ai beau te faire comprendre de manière plutôt explicite qu'en ce moment je manque cruellement de temps, peu te chaut : tu reviens tous les jours chercher ici ta pitance intellectuelle.

Je pourrais prendre la chose mal, réagir au huitième de tour, vitupérer, te demander d'aller voir ailleurs si j'y suis.

Mais rien de tout cela, bien au contraire. Tu commences à me connaître : bon et généreux, toujours le coeur sur la main et les doigts sur le clavier, prêt à me sortir les tripes pour pondre de quoi te contenter.

Aussi vais-je répondre à ton empressement, comme d'habitude. Mais pour changer un peu et imiter le Souf' qui est passé à la photo numérique, je vais le faire en t'offrant deux clichés qui, j'en suis convaincu, te raviront.

Voici la première.

Elle symbolise l'offrande quotidienne du blogueur à son lectorat. Un geste d'amour, un bras tendu vers l'autre, un don de soi. Et ce cadeau virtuel est pour toi, chère lectrice/cher lecteur.

La seconde symbolise également ce don de soi. Je sais que tu avais apprécié de découvrir un tout petit morceau de moi il y a quelque temps. En voici un autre, un de mes doigts, retravaillé et magnifié sous un logiciel graphique pour mieux exprimer l'importance de ce don.

Voilà, chère lectrice, cher lecteur, tu es venu chercher ton billet blogborygmique alors que tu sais que je suis surchargé de boulot en ce moment, et tu n'as pas été déçu.

J'ai répondu à ta demande en te gratifiant d'un bras donneur et d'un gros doigt.

Satisfait ? :~p