J'ai les noms. Et les IP correspondantes. Et les adresses mail. Je viens d'acquérir d'autre part un petit bijou de spammeur automatique, qui couplé à un générateur d'injures, vous sulfatent les blogs non dans la ligne du 25 ième congrès, avec des mots doux qui piquent les yeux. Quand il lance ses rafales de nuisances, mon disque dur émet un adorable petit ronron, très doux à mes oreilles et qui m'enchante.

Oui j'ai les noms de celles et ceux souhaitant à toute force se gausser à mes dépends. S'agissant de ceux qui ont joué le jeu, et participé au concours, je conçois qu'ils souhaitent être récompensés à la hauteur de l'effort fourni, mais que dire de ces ..., ha, la langue française est décidément trop pauvre, il faudrait inventer un mot, de ces ... marmolachons vlurpicieux, refusant de partager convivialement leurs propres premiers écrits, aux imperfections touchantes, mais se délectant en ricanant de ceux des autres, dissimulés derrière leurs moucharabiehs de voyeurs ?

Rien. Je n'en dirais rien, pas plus, et j'en ai déjà trop dit, mais ce n'est pas l'envie qui me manque de vilipender ces viles vilenies plus avant.

Bon, qui se sentent morveuses, qu'elles se mouchent.

En attendant, faute d'avoir installé un filtre à lecteur sur ce blog, ouais, un truc avec un monnayeur, par exemple, comme sur les machines à café, pour financer notre Société d'encouragement de la race bourrine et fifrisée, tout le monde va pouvoir se marrer tout son saoul.

Mon premier poème d'Amuuur, dis donc ? Ha, je sens un frémissement dans la foule, une houle s'installe, les sourires s'affichent, j'en vois qui s'excitent, des séances de masturbations impromptues et incontrolables démarrent, mais Nom de Dionysos, je vous parle de sentiments, là, vous êtes vraiment pas sérieux, je vous parle d'un amour d'enfant, pur, naïf, total ... ?

Je parle à des murs, oui !

Mais des murs qui aiment rigoler !

Et là, vous allez être servis, bande de "pour qui rien n'est sacré"... Pour ceux qui aiment les dates et les chiffres, cette histoire s'est passée en 4ième. Le texte a dû être écrit 1 an plus tard ...

Chanson triste

La fille brune, rappelle-toi,
Tu n'as rien vu de sa beauté
Et elle n'avait d'yeux que pour toi,
Tu n'as pas compris qu'elle t'aimait.

Elle s'est tournée pour te parler,
Tu n'as rien vu de son sourire,
Tu avais le chemin tout tracé,
Tu n'as trouvé rien à lui dire.

Elle te passait des petits papiers
Remplis de douces confidences,
Tu as joué les étonnés,
Tu n'as pas su saisir ta chance.

Un jour, elle t'a donné la main,
Tu n'as rien vu de sa douceur,
Tu l'as lâchée, t'es pas malin,
T'es passé tout près du bonheur.

Un soir, elle voulut un baiser,
Tu n'as rien vu de sa paleur
Quand, cruel, tu as refusé,
Tu lui as déchiré le cœur.

Dans ses yeux noirs souvent mouillés,
Tu n'as rien vu de son Amour,
C'est à cause de toi qu'elle pleurait,
Maintenant tu souffres, c'est ton tour...

Amis de la pleurésie et des saules pleureurs, à bientôt !