Me voilà de retour, toutes les bonnes choses ont une fin, même la cuisson à feu vif.

Parce que cette année, ce ne sont pas de vacances que j'ai prises, c'est un séjour dans un autocuiseur : une semaine à Bordeaux coïncidant pile-poil avec la période où c'était la ville la plus chaude de France avec des 38/39°C à l'ombre, et puis, juste quand un léger refroidissement semblait s'ébaucher, un départ vers les terres surchauffées d'Aveyron où l'on a pu achever de mariner dans notre jus.

Et je ne vous parle même pas des trajets dans ma Clio série Téfal. On avait pourtant calé, en suivant les prévisions météofrançaises, notre jour de retour à samedi, voyant que la grenouille dans son bocal tablait sur un 26°C max entre l'Aveyron et Paris. Tu parles ! 700 bornes de cuisson en papillottes, oui ! Quand je faisais des haltes et que je descendais Tant-Bourriquet de son siège, j'avais l'impression de prendre Bob l'éponge dans mes bras !

Et à l'arrivée, 33°C sur le balcon, 31°C dans l'appartement qui a bien joué son rôle d'accumulateur de chaleur en notre absence... Idéal pour se reposer des fatigues du voyage !

Et comme par hasard, dès le lendemain, pof, 21°C dans l'après-midi ! Et on voudrais me faire croire qu'il n'y a pas un grand complot planétaire visant à me pourrir mes vacances ?

Enfin, bon, je m'égare. Cette longue introduction pour dire que je suis donc reviendu et que, finalement, j'ai bien apprécié cette pause internautique de 15 jours. Beaucoup bien. Même si, chez Mamascha, j'avais un accès à internet, je n'ai pas eu plus envie que ça de me manifester sur la toile.

Parce que punaise, qu'est-ce qu'on est bien à buller à longueur de journée, sans le stress des billets à faire pour le lendemain, sans l'angoisse de l'écran blanc pour pondre des commentaires drôlatiques sur les autres blogs !

Tellement bien que, vu qu'il me reste quelques jours de vacances devant moi, je me demande même si je vais réenfiler mon costume de Tant-Bourrin de sitôt, finalement !

Mon masque de blogueur !


Bon, allez, oui, je vais le faire, mais à mon rythme : je posterai quelques billets de temps à autres dans les 15 jours à venir, je suis trop bon. Non, non, ne me remerciez pas, c'est naturel chez moi !