Entre l'Evangile de Judas et l’Opération Tupeutla de Pierre Dac, il s’en est passé des choses. Par exemple, Simone de Beauvoir écrivit « Le deuxième sexe » dont le deuxième tome s’ouvre sur une première épigraphe :
« Quel malheur que d’être femme ! et pourtant le pire malheur quand on est femme est au fond de ne pas comprendre que c’en est un. » KIERKEGAARD.

J’en vins à lire, du même KIERKEGAARD :
... Il est une conception de la vie pour laquelle là où est la foule, là aussi est la vérité ; la vérité est dans la nécessité d’avoir pour elle la foule. Mais il en est une autre ; pour elle, partout où est la foule, là aussi est le mensonge, si bien que – pour porter un instant la question à l’extrême – si tous les Individus détenaient chacun séparément et en silence la vérité, néanmoins s’ils se réunissaient en foule (qui prendrait alors une signification décisive quelconque, par le vote, par le tapage, par la parole), on aurait aussitôt le mensonge. ...La foule, non celle-ci ou celle-là, actuelle ou de jadis, composée d’humbles ou de grands, de riches ou de pauvres, etc., mais la foule envisagée dans le concept, la foule, c’est le mensonge ...

Bien, me suis-je dit en attaquant la seconde épigraphe du "deuxième sexe":
« A moitié victimes, à moitié complices, comme tout le monde. » J.P SARTRE.