Blogborygmes

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

mercredi 9 juin 2010

Saoul-FifreLaham Éric

Vous connaissez le jeu des faire-parts ? Monsieur et Madame Laham ont la joie de vous faire part de la naissance de leur dernier né Éric... Légèrement américanophiles sur les bords, les parents, vous ne trouvez pas ? Ou bien des fans de Jo Dassin ? Andiamo m'a appris que Francis Blanche aurait bien prénommé sa fille "Berthe"mais que sa femme était nettement moins favorable à ce choix. Parait-il que ce sont Sagan et Gréco qui ont remis ce jeu au goût du jour en 65 avec Gérard Menvu, Mélusine Enfaillite, André Sanfrappé etc... mais elles n'en sont pas les inventrices. Le Marquis de Bièvre, qui eut la bonne idée de mourir en 1789, nous offrit La comtesse Tation et l'abbé Quille. Christophe, dans sa "Famille Fenouillard", nous présente un Max Hilaire et un Guy Mauve.

C'est Alphonse Allais, encore lui ! qui découvre les perles les plus fines et les plus chargées d'Hillary T. : Jean Rougy de Ontt, Élie Coïdal, Tony Truand, Cham Loth, Sarah Vigott, Azutat Laure ou l'abbé Tumaine.

Bon, en voici quelques uns que je vous propose de trouver. Je vous demande à l'avance la plus grande indulgence : tant de monde s'y sont essayés qu'il est normal de trouver des redites. J'ai pris une liste de prénoms et j'ai cherché, jusqu'à la lettre H incluse, pour ceux que ça intéresse.

Bon courage et vous pouvez proposer les vôtres, bien entendu.

Mr et Mme Imatou-Chéléfez ont une fille ?

Mr et Mme Chénoudanl ont un fils ?

Mr et Mme Honneur ont un fils ?

Mr et Mme Oli ont une fille ?

Mr et Mme Sonfroque ont un fils ?

Mr et Mme Ellve ont un fils ?

Mr et Mme Lela ont un fils ?

Mr et Mme Talatou ont un fils ?

Mr et Mme Ilétant ont un fils ?

Mr et Mme Tong-Rog ont une fille ?

Mr et Mme Dajun ont un fils ?

Mr et Mme Suss ont un fils ?

Mr et Mme Arett ont une fille ?

Mr et Mme De Vaux ont des jumeaux, un garçon et une fille ?

Mr et Mme Fermta ont une fille ?

Mlle Hic et Monsieur Hure ne sont pas mariés. Ils hésitent sur le nom de famille à donner à leur fils.

Et Mr et Mme Dequil attendent des jumeaux, fille et garçon. Comment vont-ils bien pouvoir les appeler ?

samedi 5 juin 2010

AndiamoLes sept îles




C’était un îlot de verdure, situé en banlieue parisienne, à Montfermeil. Bien après Cosette et les Ténardier, et bien avant les cités HLM qui ont défiguré nos banlieues.

Gamins, on s’y rendait à vélo, il fallait une heure environ pour y parvenir et, juste avant, la belle récompense : la côte de Montfermeil, un raidillon escarpé tout droit, mais vachement pentu… DEDIEU !

J’avais les muscles en long ! Un peu comme les araignées... Souvent, j’ai terminé l’ascension en poussant le vélo. Après tant d’efforts, on arrivait aux sept îles : un étang avec, disséminés sur toute sa surface, sept îlots plantés d’arbres et envahis par les herbes folles.

On pouvait louer une barque pour pas bien cher. En se cotisant, on arrivait à trouver assez de monnaie pour s’offrir une heure de location. Une heure au cours de laquelle nous étions tour à tour le pirate des sept mers ou Robinson Crusoë, selon l’humeur et l’idée du moment.

Parfois et par chance, on arrivait à attraper une grenouille. Au bout d’un certain temps, on la remettait à l’eau : imaginez la tronche du bestiau qui était passé de main en main pendant plusieurs minutes ! Même sa mère ne l’aurait pas reconnue !

La notre de mère devait sans doute avoir beaucoup de mal à nous identifier également quand, en fin d’après-midi, on rentrait au bercail, crottés, mouillés, en sueur, avec un appétit d’ogre.

Près de cet endroit, il y avait trois guinguettes (et oui, autre temps...) : le Tivoli, le Coq hardi et surtout le "BALAJAN". Un peu plus vieux, nous n'y allions plus à vélo bien sûr, mais à Vespa ou à moto.

Généralement, on s’y rendait le dimanche après-midi. On ne payait pas pour entrer, seulement aux inter-danses : entre une série de tangos, de rumbas, ou autres slows, il fallait s’asseoir autour des tables (vissées au sol ainsi que les bancs, car certains jours ils avaient une fâcheuse propension à voler !) Alors le loufiat passait entre les tables, prenait la commande et faisait casquer, un peu cher pour mes pauvres finances, mais ça payait le ticket d’entrée.

Afin de ne pas raquer, dès la dernière mesure achevée, on s’éclipsait, traversait la rue, et l’on se retrouvait au Tivoli ou au Coq hardi. Rares les fois ou les inter-danses correspondaient, ainsi on gambillait à l’œil tout l’après midi.

Bien, mais toutefois ça n’est pas évident d’emballer dans de telles conditions !

Quand, par chance, on arrivait à "lever" une jolie fiancée, nous l’emmenions faire un tour de barque aux sept îles, toutes proches… A nous les mimis humides à l’ombre des grands saules ! On rentrait le soir avec la vague promesse d’un rencard pour le samedi suivant, et la tête pleine de joyeux souvenirs pour la semaine en usine.

C’était un peu- et ça ne vous a pas échappé - "les enfants du marais", l’excellent film de Bertrand Tavernier. Autrefois, dans nos banlieues, il subsistait des îlots de verdure, des endroits où il faisait bon passer les dimanches.

Quand j'étais encore "consommable", il subsistait encore pas mal de ces "guinguettes". A Nanteuil-lez-Meaux, Gournay, Nogent-sur-Marne, et sans oublier la butte Pinson à Pierrefitte.

C'était le dimanche après-midi que j'y allais : le samedi soir, je préférais les "dancings" de la capitale, à l'ambiance plus feutrée, aux slows à la guimauve, propices à la "roucoule" !

Des petits guinches, ces guinguettes, dans lesquels le billet d’entrée était à un prix raisonnable, les filles seules ne payaient pas. Malins les tauliers, elles servaient "d’appât", en tout bien tout honneur, aux requins qui, eux, casquaient !

J’y suis repassé récemment… En lieu et place : des grandes enseignes, avec leur cortège de parkings, et de sacs roulant sous la brise légère, qui autrefois ridait la surface de l’étang aux sept merveilles.



Je serai absent au moment de la parution de ce ch'tiot billet. Si vous me faîtes le plaisir de laisser des commentaires, j'y répondrai dès mon retour. A moins que je trouve un ordi. à ma disposition...

mercredi 2 juin 2010

Tant-BourrinBoîtes (nouvel enregistrement)


Boîtes

Paroles : Tant-Bourrin - Musique : Erik Satie


Téléchargeable directement ici




Oui, je sais, ce n'est pas vraiment un nouveau billet puisque je vous avais déjà proposé ce morceau il y a fort longtemps, les plus croulants anciens s'en souviennent peut-être. Mais voilà : en ce moment, je me tire une grosse flemme d'écrire et, comme l'a justement fait remarquer Françoise dans un commentaire précédent (que j'ai également la flemme de rechercher), écrire sans envie c'est comme pratiquer le sexe sans amour.

En revanche, il y avait quelque chose dont j'avais depuis longtemps envie, c'était de réenregistrer correctement mon "boîtes" de juin 2006. A l'époque, Saoul-Fifre, Manou et moi tenions un rythme de folie : un billet par jour sur le blog, un billet à écrire pour chacun tous les trois jours donc. A l'époque pas le temps de peaufiner, c'était du flux tendu ! Et pour le coup, j'avais écrit et enregistré à l'arrache ce texte (particulièrement guilleret, vous l'aurez noté !) sans avoir le temps de résoudre mes problèmes de prise de son (résolus depuis), d'où une voix métallique et nasillarde dans la première version, ce qui m'avait un peu chagriné.

Comme bloguer doit rester un plaisir, j'ai décidé de m'offrir le temps de faire ce dont j'avais envie depuis quatre ans : réenregistrer le morceau, calmement, posément, en faisant plusieurs prises (et non pas une seule comme à l'époque), jusqu'à être à peu près satisfait du résultat, que vous pouvez écouter ci-dessus.

Voilà. Rendez-vous dans une dizaine de jours pour un "vrai" billet de ma part. Ou pas.

< 1 2