Hier matin, avec Margotte, on était de part et d'autre de la table, le plateau du petit déjeuner entre nous, j'avais encore ma forme d'ours car le café était en train de se faire, et elle me dit : - "Ha cette nuit, tu m'as bien fait rire !

Moi :
- "Ourmf ?"

- "Oui, vers 4 heures du matin, je dormais super bien, et tu t'es mis à parler..."

- "Quer quoins mij ?"

- "D'abord t'as dit : << Ah, j'ai une autre mauvaise nouvelle...>>

- "Harf bonrs ?"

- "Alors, je t'ai demandé : << Laquelle ? >>, et tu m'as répondu : << Hé bé, hé bé, on est astreint. >>

- "Astreint ?"

Là, je me réveille un peu, je la regarde, et on part à rigoler comme des bossus en répétant comme des débiles "on est d'astreinte, on est d'astreinte !" Bon, c'est pas qu'on foute rien de nos journées, je les trouve même assez bien remplies, mais c'est vrai que la notion d'astreinte ne nous est pas familière... Alors, j'y dit, à Margotte : - "Et après ?"

- "Ben je t'ai demandé << Pourquoi ? >>, et t'as dit un truc qui m'a bien plu : << Hé bé, hé bé, c'est comme si on envoyait de l'eau par le courrier... >> et puis j'ai voulu savoir << Qui te l'a dit ? >>, mais tu as plus ouvert la bouche...

Ce rêve là aussi, il faut peut-être l'envoyer à Mélie ? En tout cas, si quelqu'un a des lumières sur la signification possible de ce petit poème sorti tout droit de mon inconscient, qu'il ne se gêne pas pour m'éclairer !