Blogborygmes

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dimanche 16 avril 2006

Tant-BourrinPas tous à la fois !

Cela fait un certain temps, pour ne pas dire un temps certain, que je ne vous ai pas proposé une petite détente ludique. Mais comme j'aime bien varier les plaisirs et ne pas reproposer ad nauseam les mêmes concepts de jeux, je me suis creusé la tête pour essayer d'innover un peu.

Et il m'est venu l'idée d'un jeu musical où plusieurs interprètes se bousculeraient au portillon pour interpréter leur morceau avec pour résultat une belle cacophonie.

Aussitôt imaginé, aussitôt fait : voici deux bousins sonores dont il va vous falloir démêler les fils.

Le premier tout d'abord...

Il s'agit d'un bousin purement musical, basé sur le mélange de cinq génériques d'émissions TV (pas nécessairement très récentes). Votre mission, si vous l'acceptez, sera de reconnaître les cinq génériques en question.

Et voici le second...

Cette fois, il y a des chanteurs qui s'en mêlent... et qui s'emmêlent. Là aussi, il s'agit pour vous d'identifier les cinq artistes et le titre des chansons interprétées. Et en l'occurrence, il y en a un qui s'est un peu fait écraser par les quatre autres, il faut vraiment tendre l'oreille pour le dégager de la mêlée !

Evidemment, comme c'est un nouveau jeu que je teste, j'ai du mal à sentir si j'ai placé haut ou non le niveau de difficulté. J'ai essayé toutefois de ne pas être trop méchant !

Réponses par mail uniquement. Tout contrevenant sera poursuivi et a donc intérêt à courir vite...

Allez... à vos marques... écoutez !

samedi 15 avril 2006

Saoul-FifreComptines pour adultes (3)

Pour Matthieu, l'original est

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vendredi 14 avril 2006

Tant-BourrinPhylactères studio

Sa femme n'aime pas ses lectures lubriques,
Mais Youri, Yougoslave de naissance, est macho.
Il passe outre et dévore en riant la "rubrique-
A-brac" et "rhââ lovely", et pour avoir plus chaud
Il a quatre cal'çons enfilés à la taille
Finement décorés de paires de tenailles.



Moralité :
Oyez ! Youri lit Gollib, na !
L'Yougo miso a quatr' slips à t'nailles.
Youri lit Gollib !
Youri lit Gollib !
Youri lit Gollib !

jeudi 13 avril 2006

Saoul-FifreLa vérité si je mens sur Tant-Bourrin

Pfou, c'est une vraie drogue, ces Sudokus ! J'ai mon billet de ce soir à écrire et je n'ai pas réussi à m'extraire de cette emprise gluante et japonisante avant d'avoir glissé le dernier bon chiffre dans la dernière bonne case. Mais quoi de plus con que de boucher des trous, je vous le demande ? Enfin : ça doit nous renvoyer à des pulsions primaires profondes, pour que ce jeu nous excite à ce point. Sur çui-ci, le plombier est passé et les fuites sont colmatées. Bon, ça, c'est fait..., comme dit Twig à Twigos à chaque fin de partie. Mais tout ça ne me donne pas le début de la queue d'une idée à creuser.

Ce qu'il faudrait que je vous dégotte, c'est un truc qui fasse baver tout le monde, qui vous transforme tous en loups-garous de Tex Avery, avec le regard halluciné, le râle orgastique, les lèvres retroussées sur des gencives luisantes et turgescentes, et les dents tremblotant nerveusement sur une langue en élongation maximale...

Et bien, si j'en crois les questionnements fébriles que je reçois par mail ou par téléphone, je m'imagine bien un peu de quoi il faut vous causer ? C'est que ça y va, les interrogations avec l'air de ne pas y toucher, sur mon co-blogueur. Et que je te tourne autour du pot, et que je te fais des allusions discrètes, des promesses (je ne rentrerai pas dans le détail des promesses...), du chantage... Mais vous êtes de vrais groupis ! Je me fais vraiment l'effet d'être l'éclairagiste du groupe, que l'on drague pour se rapprocher un peu de la STAR.

Bon, allez, je craque : je vais vous révéler le "Mystère Tant-Bourrin" ! Je vous ai préparé un petit dossier, mais bon, que ça reste entre nous, si l'info sort de ce blog, j'ai les IP, hein ?

C'est que c'est du lourd, Tant-Bourrin ! Je prends des risques. Je pense qu'après cette traîtrise, les services secrets ne me laisseront plus tranquilles. Bon, c'est pas le MOSSAD, non plus, ya pas de quoi flipper ? En fait, si je me permets de cracher le morceau, c'est que je suis persuadé que personne ne me croira. La vérité est tellement énorme que ça ne peut même pas devenir une rumeur. C'est un peu ça la force du camouflage qu'il s'est concocté : il a créé son personnage sur le net en distillant au compte-gouttes quelques détails si éloignés de ce qu'il est dans la vraie vie que personne n'osera se ridiculiser en mordant à l'appât qui fait tomber dans le panneau qui fait se refermer le piège.

Et ça m'arrange. Tant-Bourrin va pondre une grosse connerie bien grasse dans les commentaires, tout le monde va rester dans le ton "Sacré Saoul-Fifre, il en sortira pas d'autres", et mon secret bien gardé enfin révélé au grand jour va finir en délire au taquet, et pourtant on est plus le 1er Avril !

Ce blog, c'est le défouloir de Tant-Bourrin. Avec le métier de ouf qu'il a, lui et ses collègues sont obligés d'avoir un exutoire. Certains vont voir des voyantes, d'autres vont se confesser, d'autres se faire fesser, fouetter ou injurier, enfin ils ont besoin d'un endroit où ils se LÂCHENT complètement, où ils oublient tous les mensonges qu'ils ont pu dire dans la journée... Le cas de Tant-Bourrin est encore à part puisque sur son blog il continue de mentir, mais au moins, là, c'est clair, on est prévenu que c'est de la bonne grosse vanne vaseuse, glaireuse, pétomaniaque. Ça pue, mais c'est franc : c'est une odeur de pourriture qui avoue ce qu'elle est, d'où elle vient, de la décomposition de quels aliments... On a envie de lui dire : Bravo, tes fuites de gaz attaquent les yeux, mais tu es derrière elles, tu les assumes avec courage, et ça c'est bien !

Parce que ce qu'il nous chie dans la vraie vie, je regrette, mais bon, c'est aussi dégueu, mais il y met du parfum autour, des mots fleuris, c'est que c'est un authentique poète, pourquoi vous croyez qu'il veut pas nous montrer ces anciens textes, hein ? Moi, le blog à deux, ça me va, j'arriverais sûrement pas à sortir un billet par jour, alors on continue comme ça... C'est qu'il en a plein d'autres, des blogs ! Vous pouvez par exemple aller , , , , , , , ou , vous avez le choix, si vous voyez ce que je veux dire ?

Comme je vous disais, ce qu'il fricote dans la journée, ça me plaît pas trop, je préfère très nettement son blog de la nuit, celui ou il se jette à l'eau de la dérision, sans tabous, sans certitudes, désarmé de pouvoir, mais avec la force de son humour...

Et vous comprenez peut-être mieux maintenant, quand il vous disait qu'il avait beaucoup de boulot ces temps-ci ?

mercredi 12 avril 2006

Tant-BourrinDon de soi

Amie lectrice, ami lecteur,

tu le sais bien, pourtant, que tu me bouffes mon trop rare temps libre à réclamer chaque jour ton billet sur Blogborygmes. J'ai beau te faire comprendre de manière plutôt explicite qu'en ce moment je manque cruellement de temps, peu te chaut : tu reviens tous les jours chercher ici ta pitance intellectuelle.

Je pourrais prendre la chose mal, réagir au huitième de tour, vitupérer, te demander d'aller voir ailleurs si j'y suis.

Mais rien de tout cela, bien au contraire. Tu commences à me connaître : bon et généreux, toujours le coeur sur la main et les doigts sur le clavier, prêt à me sortir les tripes pour pondre de quoi te contenter.

Aussi vais-je répondre à ton empressement, comme d'habitude. Mais pour changer un peu et imiter le Souf' qui est passé à la photo numérique, je vais le faire en t'offrant deux clichés qui, j'en suis convaincu, te raviront.

Voici la première.

Elle symbolise l'offrande quotidienne du blogueur à son lectorat. Un geste d'amour, un bras tendu vers l'autre, un don de soi. Et ce cadeau virtuel est pour toi, chère lectrice/cher lecteur.

La seconde symbolise également ce don de soi. Je sais que tu avais apprécié de découvrir un tout petit morceau de moi il y a quelque temps. En voici un autre, un de mes doigts, retravaillé et magnifié sous un logiciel graphique pour mieux exprimer l'importance de ce don.

Voilà, chère lectrice, cher lecteur, tu es venu chercher ton billet blogborygmique alors que tu sais que je suis surchargé de boulot en ce moment, et tu n'as pas été déçu.

J'ai répondu à ta demande en te gratifiant d'un bras donneur et d'un gros doigt.

Satisfait ? :~p

mardi 11 avril 2006

Saoul-FifreLa photo que vous attendez tous

Et toutes.

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lundi 10 avril 2006

Tant-BourrinBerry story

- Vive le Berry libre !

Leur cri avait résonné à l'unisson au-dessus de la vieille toile cirée à carreaux jaunâtres, dans la cuisine crasseuse de l'appartement de Jean-Paul Liberta ("Liberta" était bien sûr un simple pseudonyme, son vrai nom était Chouillard).

Par ce cri, Jean-Paul Liberta, Patrick Resistenza (Tripotin de son vrai nom) et Marcellin Victoria (Dubinard pour l'état civil) venaient de sceller la naissance du PUBIS (Pour Un Berry Indépendant et Souverain), le premier mouvement indépendantiste armé berrichon.

- Oui, compagnons, il est temps que cesse l'intolérable occupation de l'oppresseur français, que soit mis fin à cet impérialisme inadmissible, que soient brisées les chaînes qui entravent notre culture millénaire. Le tyrannique état français qui soumet notre pays par la force va entendre parler de nous. Dès demain, nos premières actions vont sonner le début de la libération du Berry !
-Vive le Berry libre !

Et, en effet, dès le lendemain, les premières opérations coup de poing du PUBIS furent menées. Mais avec un retentissement à peu près aussi assourdissant que celui de la chute d'un duvet de moineau au fond d'un puits profond.

Il faut dire que les opérations en question étaient à peu près aussi anecdotiques que vaines. Des graffitis de revendication ("le Berry aux Berrichons !") furent rageusement écrits au stylo Bic sur les murs de plusieurs latrines de Bourges. Des tracts furent distribués dans vingt-trois boîtes aux lettres (Patrick Resistenza n'ayant que quatre euros et soixante centimes de monnaie sur lui quand il était allé faire les photocopies du tract au supermarché du coin, il n'avait pas pu faire mieux). Un coup de fil anonyme fut passé à la charcuterie du village voisin pour annoncer la série d'actions entreprises et donner un ultimatum à l'état français (Marcellin Victoria s'était trompé en cherchant le numéro de téléphone de la gendarmerie locale). Et puis une conférence de presse cagoulée fut organisée dans le maquis, à Bouseux-sur-Gratteglaise, mais seul le rédacteur du bulletin paroissial y assista (et encore, parce qu'il était complètement bourré et s'était complètement paumé dans ce coin improbable).

Bref, à l'issue d'une semaine d'action qui se voulait initialement mémorable et fondatrice, force fut de constater que les espérances des membres du PUBIS ne s'étaient pas vraiment concrétisées. Pas un mot dans la presse locale ni, a fortiori, dans la presse nationale.

La réunion suivante fut donc l'occasion de tirer un bilan amer et de prendre une grande décision.

- Face au lobby journalistique évident, entièrement à la solde de l'état oppresseur français, qui a étouffé soigneusement toutes nos actions, il est désormais temps de radicaliser notre lutte légitime pour une souveraineté reconnue. Oui, compagnons, le temps est venu de la lutte armée.
- ...
- La lutte armée avec... ceci !

Jean-Paul Liberta venait de déposer une sorte de petite gourde métallique sur sa table de cuisine. Mais cela n'était pas une gourde : il s'agissait d'une grenade offensive.

Patrick Resistenza et Marcellin Victoria regardèrent ébahis cette petite merveille que leur chef avait réussi à se procurer on ne sait comment. Une lueur s'alluma dans leurs yeux : avec cela, leurs revendications allaient faire du bruit. Beaucoup de bruit !

- Demain matin, à 7h30, nous lancerons cette grenade sur la gendarmerie !
- Ouais, génial !
- Compagnons, vive le Berry libre !
- Vive le Berry libre !

Comme planifié, les trois hommes se retrouvèrent le lendemain matin pour mener à bien leur opération commando. Ils prirent place dans la vieille Twingo de Jean-Paul Liberta. Patrick Resistenza, assis sur la banquette arrière, serait chargé de lancer la grenade lors du passage devant la gendarmerie.

Dix minutes plus tard, le véhicule s'engageait dans la rue Grande, sur laquelle était sise le bâtiment visé.

- Attention, on y est dans trente secondes... Patrick, dégoupille la grenade et balance-là !
- Mais...
- Alors ? Vas-y !!!
- Hééééé, merde, j'ai dégoupillé la grenade, mais la manivelle de la vitre m'est restée dans la main !
- Oh, putain ! Oui, elle se déboîte, remets-la viiiiite, bordel de mer...

BRRA-OUM !!!

Ainsi s'acheva, dans les débris calcinés d'une vieille Twingo, la brève existence du PUBIS.

Et depuis, le Berry courbe toujours l'échine sous le joug de l'état colonial français.

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