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jeudi 15 juin 2006

Saoul-FifrePapeete Ooli

Non, ce n'est pas du tahitien. C'est la condition sine qua non pour devenir le compagnon d'une belle jeune femme intelligente et drole, qui se reconnaîtra si ça l'amuse.

Alors là, je dis : "Halte au feu !". J'en connais qui sont prêts à de gros efforts sur eux-mêmes pour se voir octroyer le droit de lui faire les plus inimaginables cochonneries, à son corps demandant, mais la barre est trop haute, sur ce coup ! Ils demandent des explications. À part se nourrir de cailloux, même en évitant le régime "spécial pétomane" (un cocktail détonant fayots / choux / topinambours), tous les aliments sont fermentescibles et DOIVENT fermenter pour être assimilés par le corps. D'où production de gaz qui sortent obligatoirement par voie basse ou haute. S'ils sortent par les côtés, consultez sans plus attendre votre médecin référent.

En tous les cas, d'une manière ou d'une autre, ces gaz s'évacueront ! Vous aurez beau vous faire greffer un sphincter avec serrure Fichet 3 points en titane inox, vous n'y gagnerez qu'une belle aérophagie dite "des frères Montgolfier", et les gaz finiront par se frayer une échappatoire vers l'extérieur, d'autant plus nauséabonde que le trajet aura été long et impraticable.

Mon conseil est donc le suivant : laissez les vivre ! Laissez couler, filer... Conservez-leur leur fraîcheur primesautière, leur légèreté aérienne, la liberté d'exhalaison sans laquelle toute félicité sanitaire est utopique. Évitez-vous les intestins noués, les constipations, les maux de têtes, les ulcères, les hernies...

Et pétez ! Pétaradez, pestilez, pétaudez à votre aise... Débarrassez-vous le plus souvent possible de ces éthers délétères. Pétez abondamment, pétez fréquemment, pétez bruyamment, pétulez, pétillez, vous gagnerez en espérance supplémentaire de vie ce que vous perdrez en considération sociale !

Et vous, les citadelles à gagner, les forteresses à prendre, à pénétrer, à envahir, à submerger, à inonder, à fouiller ... sous conditions ? Allez, que les critères de sélection soient sévères, durs et sans pitié, et l'épreuve, à l'aune du but à atteindre ! Une bonne ville se mérite. Où est le dragon à occire, la fleur à cueillir en haut du glacier, le cheval sauvage à rendre doux comme un agneau ?

Sur la route de votre cœur, rien ne devra, ne pourra leur faire peur.

Mais par pitié, laissez-les aller là où leurs vents les poussent ! [1]

Notes

[1] 4 pages hilarantes dans un forum

mercredi 14 juin 2006

Tant-BourrinLa garde meuro mais ne se rand pas...

2720 jours sans le moindre problèmes de ce côté-là. 2720 jours à les sentir bien au chaud dans ma bourse, à les triturer, les utiliser sans même me poser de question.

Oui, 2720 jours sans soucis depuis la mise en circulation de l'euro le 1er janvier 1999.

Et puis hier, patatras ! Le choc. Au moment de payer mon boulanger, je remarque dans mon porte-monnaie une pièce de deux euros plutôt bizarroïde. Tiens une face nationale qui ne me dit rien...

Serait-ce une pièce d'un nouveau pays membre de la zone euro ? Heuuuu... étrange : la pièce paraît nettement plus épaisse qu'une pièce classique de deux euros ?

Bon, voyons voir côté pile de quel pays il s'agit...

Et merde !!! Soit l'Afrique du Sud vient, selon toute improbabilité, de rejoindre la zone euro, soit je me suis fait entuber en beauté ! Parce que 5 rands, au cours actuel, ça fait environ 60 centimes d'euros !

Conclusion : Méfiez-vous ! Le gang des Sudafs peut rôder par chez vous ! Vérifiez vos piécettes !


PS1 : oui, je sais, ce billet ne pisse pas loin, mais en ce moment, je manque vraiment de temps, biscotte trop de taf...

PS2 : néanmoins, vous ne pourrez pas dire qu'il s'agit d'un billet à deux balles (soit trente centimes d'euro), il en vaut deux fois plus...

mardi 13 juin 2006

Saoul-FifreRoulette russe

100 kilos

50 ans

25 dents

Du 12 degrés 5

Calibre 6,35

3ième coup

Porté en terre 1 jour et 1/2 plus tard

Bourré les 3/4 du temps

Rien d'étonnant...

lundi 12 juin 2006

Tant-BourrinMy little car blues

...ou "les bleus de ma p’tite voiture"
(un texte de chanson écrit il y a quelques années, après l'agonie de ma vieille Super5)


Voilà qu'je roule
Depuis cent bornes
Quand tout à coup
Un truc m'chiffonne

Ma p’tite voiture
A des ratés
Oh ouais, c'est sûr,
Ça sent l'pâté...

Je m'arrêt' chez un garagiste
Sûr, il va me réparer ça
Il ouvr' le capot, crie "en piste !",
Mais v'là qu'il s’fend la poire en trois !

J'ai les cardans cariés
Quelqu'un a fumé mes joints
La batt'rie est en danger
Et on a rongé mon frein

Dans le vase d'expansion
Y'a un bouquet de lilas
Du mou dans la direction
Et ça attire les chats

Toutes les bougies ont fondu
L'delco a mal à la tête
Y'a même un vieux rat poilu
Qui joue "la bielle et la bête"

L'débrayage est en grève
Pour c'qui est d'redémarrer
Ça m'renvoie aux calandr's grecques
J’ai plus qu'l'essieu pour pleurer

Ma p'tite voiture
Est toute cassée
Oh ça, c’est dur
A encaisser

Et d'voir ce type
C'gros garagiste
Qui s'fend la pipe
Ça m'rend tout triste

J'essuie une larme 'vec ma raclette
Je me mouche dans la peau d'chamois
Bon sang, qu'je dois avoir l'air bête
Mais c'tait ma p'tite voiture à moi

Voilà pourquoi j'chante ce soir
Le blues de my little car

dimanche 11 juin 2006

Saoul-FifreJuste un peu d'avance à l'allumage

Désolé, les poteaux : aujourd'hui (enfin : demain), je suis à Bordeaux, donc pas de billet.

Ce truc, là, de les dater à l'avance, ça m'a jamais plu, ça fait pas naturel et vous savez que je suis un mec très "in naturalibus" ? On a été invité au cinquantenaire d'une de mes amies de lycée. Je me rappelle, on disait : ça c'est des "seins qu'ont des nerfs", et puis voilà... C'est fou, je fréquente plus que des quinquagénères ? Mais d'où ça vient, çà ? Enfin, c'est une bonne idée, qu'il a eu son mari de nous inviter. En plus il s'y connaît super bien en vins, c'est rarement dégueu. C'est une fête-surprise !!! Elle sait pas du tout qu'elle va retrouver toute la joyeuse équipe, j'espère qu'elle a pas de faiblesses cardiaques ? C'est qu'à nos âges, il faut faire attention. Finalement, il est complètement ouf, son Jules, elle a toujours été émotive, il veut s'en débarrasser, ou quoi ? Mais je vais pas laisser faire ça, je veux pas être complice, je vais lui téléphoner pour la prévenir, moi ! Non mais...

Ça commence bien, je trouve. Dès la veille. Et j'ai encore rien bu. Ça nous promet une petite soirée sympa, tranquille... Ho et puis, merde, ils me connaissent, ils me prendront comme je suis, comme ils ont l'habitude que je sois, et puis marre... Je leur ferai la Macaréna "nage libre", la danse des connards "c'est çui qui se sent visé qui l'est" et puis voilà... Il parait qu'il va y avoir la famille. Quelle idée d'inviter la famille ? Ha ben ils vont pas être déçus ! On va faire connaissance... Je leur montrerai des photos de l'époque. Ça aime bien regarder des vieilles photos, la famille. Quoique... celles-là, c'est pas sûr ? Mais vraiment quelle idée ! Sa mère... Pourvu qu'elle me reconnaisse pas ! J'ai bien changé, ça devrait passer. Et puis, j'étais pas le pire ? Si ça dégénère, je lui filerai l'Etienne dans les pattes, à la madre.

On devrait bien s'amuser. Mais alors, la SMCfesse, c'est des malades qui font les horaires ! Des horreurs, oui ? Pour respecter les heures qu'on nous a dit, le gars du guichet m'a trouvé un gentil programme :

Départ Miramas : 7.32
Arrivée Arles : 7.56
Départ Arles : 9.50
Arrivée Tarascon (con) : 10.10
Départ Tarascon : 10 24
Arrivée Montpellier : 11.17
Départ Montpellier : 11.35
Arrivée Toulouse : 14.04
Départ Toulouse : 16.26
Arrivée Bordeaux : 18.28

Coooooool !

samedi 10 juin 2006

Tant-BourrinPour qui sonne le gras ?

Le gros sumotori, pour gagner en bedaine,
Chaque jour se nourrit d'un lot de bouts de gras,
Et là, il vient chercher ses lots pour deux semaines.
Distribue-les lui, Paul, car je n'ai que deux bras !



Moralité :
Alloue quatorze lots d'lipides, Paul...


vendredi 9 juin 2006

Saoul-FifreLe glas des glaçons sonne

Il y a 20 ans, quand je suis arrivé dans ce lieu de villégiature privilégié de Monsieur le Soleil et de sa femme la chaleur accablante, les figuiers de Barbarie étaient déjà là. Et ils avaient approximativement la même tronche. Mais ils ne se reproduisaient pas : pas une fleur, pas un fruit, jamais... Le soleil plombait, certes, mais les degrés cumulés étaient insuffisants pour initialiser une floraison. À 5 kilomètres d'ici, je connaissais des figuiers de Barbarie qui arrivaient à produire des fruits. Ils étaient installés plein Sud, accrochés courageusement au flanc d'une falaise de calcaire gris qui emmagasinait et concentrait la chaleur, et permettait la fructification. Pas le murissement. Mais chez nous, nib de queude.

Et puis depuis 5 ans, ils se sont mis à exhiber leurs organes sexuels, à rameuter des insectes pour leurs orgies fécondatrices. Vous le savez, que les fleurs sont belles et habillées de couleurs chatoyantes pour attirer les insectes pollinisateurs et se faire tripoter la corolle ? Vous le saviez, vous l'avez remarqué, que les filles rougissent quand on leur offre des fleurs ? Des images crues de gros bourdons poilus leur frottant les étamines dans le but avoué de leur saupoudrer le pistil de saccades brumeuses de pollen leur reviennent en mémoire. Souvenirs primaires enfouis, lovés dans des replis secrets, de mouvements reptiliens, de boutons épanouis ou de moiteurs d'algues... Waaaa, comme il fait chaud, tout d'un coup... Et vite, vite, elles prennent le bouquet, enfouissent le nez dedans, et lui trempent la queue dans l'eau froide !

Oui, il fait de plus en plus chaud en Provence. Le réchauffement climatique nous vient des bovins qui rotent et des bactéries méthanogènes des rizières (encore un coup des vaches chinoises). Cette année, l'été a pris ses quartiers chez nous il y a 2 mois. C'est la première fois que je vois un mois d'Avril et de Mai secs : Mai est la période de la 1ère coupe de foin, et quand on mouille du foin, on s'en souvient, car un foin mouillé est invendable. Moi je vous le dis : en Mai, il pleut. Si c'est pas au début, c'est à la fin. Ben, ça y est, ce genre de principe fait désormais partie des vieilles lunes de radoteurs. Autour de chez nous, l'herbe est jaune, morte comme si on était en juillet. Il va falloir que je songe à me reconvertir. Alors ya les figuiers de Barbarie qui ont l'air de bien venir et de se porter comme un charme. Ça sent la niche commerciale à grosses marges , ça...

La figa de ta ouèla, oui ? Comme on disait là-bas... La chatte à ta grand-mère... Oui, c'est exact : nos insultes étaient vraiment très vulgaires.

Faut dire qu'il faisait chaud.

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