Je lis beaucoup de blogs, certaines et certains s’y confient, dévoilant des pans de leur vie privée. Des épisodes tellement intimes que parfois j’en suis bouleversé… Mais oui !

Alors en accord avec moi-même, j’ai décidé de me foutre à poil et de TOUT vous dire, et ce sans la présence d’un avocat.

1) Je suis l’enfant caché des amours adultères de Georges Clémenceau et de Mata-Hari

2) Marie Laforêt ne m’a jamais violé, hélas ! Et je le regrette sincèrement… Marie, si tu me lis…

3) Je n’ai JAMAIS pratiqué d’attouchements sur le curé qui me faisait le catéchisme. D’abord il sentait l’ail, je n’aimais pas sa tonsure. Enfin, retirer les 33 boutons de sa soutane, c’était trop long !

4) C’est moi qui ai caillassé le greffier de la mère Méheux dans mon quartier quand j’étais minot, au motif : il m’avait regardé bizarrement. Faut dire que le rouquemoute en question, avait un œil qui jouait au ping-pong, et l’autre qui comptait les points !

5) La lettre anonyme envoyée au mari de la pionne qui m’avait injustement collé, et dénonçant les amours coupables de l’icelle avec un éboueur Africain du Xème arrondissement … C’était moi !

Ironie du sort, je ne le savais pas, mais c’était vrai ! Sauf que ça n’était pas un éboueur Africain, mais la femme du secrétaire de mairie du même arrondissement, comme quoi : secouez le cocotier, il en tombera toujours quelque chose !

6) Et enfin le plus dur à avouer : nous sommes responsables du malaise de notre copain Lulu ! Suite à un pari stupide, nous nous étions enfermés dans la cave de « jambe de laine », not’pot qui boitait un peu, suite à une mauvaise chute depuis un wagon de marchandises, qu’il avait voulu prendre en marche, alors que le convoi était fort ralenti.

Nous étions donc dans cette cave, et nous décidons de faire un concours de pets ! Qui n’en n’a pas fait ?

P’tit Claude, Coco, Roland, Jambe de laine et moi-même attaquons, respectueux des usages, chacun notre tour…

J’avais dû bouffer la veille un truc assez violent, genre suprême de rognures à la va t’faire, ou de la ragougnasse de tétons de négresse, voire même un sorbet de ragout de putois…Toujours est-il que les caisses que l’on balançaient fouettaient grave comme on dit de nos jours.

Ça schmouttait vilain dans l’étroit réduit chichement éclairé par une ampoule couverte de chiures de mouches ! Soudain, on a vu not’ pote Lulu chanstiquer, les gobilles à la retourne, la gerbe fuser telle un V1, et me passer à deux doigts des ribouis !

Panique ! On l’a sorti dans la cour du tout petit immeuble (deux appartements seulement). Avec nos tire-moelles, on le ventilait copieusement, histoire de lui fournir de l’oxygène.

Alors tout doucement il a commencé à cligner des yeux, le rose est revenu sur ses joues, et nous on a poussé un OUF de soulagement !

Et puis une bonne nouvelle : depuis peu, je suis le Papa d’une petite Giulia…Mais oui !

Allez j’ai bien déliré, tout est faux bien sûr, sauf pour le chat de la mère Méheux !