Mille billets. Le premier a été mis en ligne le 16 Mai 2005. C'est Tant-Bourrin qui en a le plus publié : 381 ! Même pendant ses congés, il continuait à ramer sur la galère Blogbo en grommelant : "Saoulaud de fainéant de Saoul-Fifre...". Aujourd'hui, c'est son tour, alors à tout saigneur, toute horreur, MÔssieur Tant-Bourrin :


Autant annoncer tout de suite la couleur : je ne suis pas très doué pour les cérémonies d'autocélébration, fut-ce pour l'anniversaire du blog, le centième billet ou le millième, comme c'est le cas aujourd'hui. Et puis, très honnêtement, les chiffres ronds ne m'ont jamais fait fantasmer plus que cela, j'aime autant les chiffres sobres, et je trouve 783 ou 1126 tout aussi remarquables que ce bête 1000. Mais bon, on va dire que c'est un exercice imposé...

Comme je n'ai pas envie de vous faire 36.15 Ma-vie, je vais juste raconter cette période écoulée au travers de quelques-uns de mes billets...

Mon premier : celui qu'on oublie jamais. Ma toute première leçon de vie. Finalement, tout était là dedans, j'aurais dû m'en tenir là et ne plus rien écrire après.

Le plus profond : celui-là, il venait de loin, je l'ai écrit avec mes tripes. Ça doit être un des billets les plus courts postés sur Blogbo.

Le plus cité : régulièrement, ce billet tout en tendresse reçoit des visiteurs parce qu'il a été cité sur un forum quelconque. Mais je ne parle que de mes billets : celui-ci de Manou fait carrément péter le compteur et soulève l'enthousiasme des visiteurs malgré tous les démentis apportés dans les commentaires. Quand on voit ce qu'ils gobent, m'étonne pas que la théorie du complot fasse ses choux gras sur la toile, tiens !

Le plus fondateur : le début de la saga. Encore 1294 épisodes et vous connaîtrez la fin !

Les plus intimes: ceux dans lesquels j'ai un peu tombé le masque de canasson. Je me sens tout chose de me relire, tiens !

Le plus ambitieux : hélas, peu de temps après, il fallut déchanter.

Celui avec le plus d'effets spéciaux : j'ai dû me coltiner le contenu d'une broyeuse à papier à la maison pour faire la photo de la perruque !

Le plus ambigû : celui-là, personne n'avait vraiment compris de quoi je parlais ! :~)

Celui dont je suis le plus fier : je sais, ça casse un peu l'ambiance. Mais putain, je m'étais arraché pour l'écrire, celui-là...

Celui dont je suis aussi le plus fier : rien que parce que Tant-Bourrine a été prise d'un fou rire inextinguible en le lisant et que ça, ça vaut tout l'or du monde ! :~)

Le plus emmerdant à écrire : le prochain billet, toujours le prochain billet, parce qu'il n'est pas encore écrit, celui-là !

Voilà pour l'exercice d'autocélébration égocentrique qui ne serait pas complet si je ne tressais pas des lauriers à mes co-blogueurs et leur ENORME talent d'écriture. Merci encore pour tout, hein ! :~)

Et rendez-vous maintenant au billet 2000, c'est à dire, compte tenu de mon état d'usure... à jamais ! :~)



M'zelle Kesskadie, elle nous a bien dépanné cet été. On était tout contents de cette cousine québécoise si joviale, si nature, qui savait si bien se moquer d'elle même, qui venait nous donner des leçons d'humour sur notre propre terrain. Elle nous a écrit des textes hilarants à la mitraillette, et puis hop, la fille du blizzard a repris le train pour Sainte-Adèle. La vie continue et une de ses cartes postales vient de traverser l'Atlantique Nord :


Blogbo, c'est mon Waterloo. Napoléon a été exilé dans une île, j'ai plus ou moins de chances, je suis dans mon Québec colonial. Vous êtes juste trop forts. J'ai rarement vu un tel échange étincellant entre blogueurs et lecteurs. Je n'en suis pas encore remise. Chapeau pour cette belle complicité, cette intelligence, ces répliques ciselées et coupantes. Que du plaisir à ne pas vous saisir!



Calune, la commentatrice qui commente plus vite que son ombre, nous avait fait le cadeau déjà d'une parodie, ça nous avait fait rougir, ben elle remet ça, on commence à avoir le visage légèrement en feu. Une bassine pleine de glaçons, s'il vous plaît ?

D'autant plus que, cette fois-ci, elle s'est mise devant le microphone, ainsi que son ami Billy pour une version masculine. Pour entendre les nouveaux Stone et Charden, il suffit de lancer les deux players en même temps !


Sur une idée de Chou-Soufifrounet, librement adapté de Ma gueule , de Johnny (à la vérité, quand Chou-SF m'a suggéré : t'as qu'à parodier "Ma gueule qu'est-ce qu'elle a ma gueule" de jauni, après un moment de profonde perplexité, j'ai cherché sur google... qui ne connaissait manifestement pas plus que moi le "jauni" en question. :-| Heureusement que le Chou m'a ensuite envoyé des liens vidéo et audio, histoire de réparer cette inculture crasse !)


Quoi Google ? - par Calune

(Téléchargeable directement ici)


Quoi Google ? - par Billy

(Téléchargeable directement ici)


    Quoi, google ?
    Qu'est-ce qu'il a google ?
    Comment ça il t'plaît pas ?
    Il ne te revient pas ?
    Ben moi j'ai tapé "Rezvani"
    Et je suis tombée sur blogbo
    La premièr' page m'a suffi
    Je me suis retrouvée accro

    Quoi, google ?
    Qu'est-ce qu'il a google ?
    Si tu veux t'égayer
    Viens chez ces allumés
    Dés qu'tu lis tu es déjà cuit
    Aussitôt tu y passes la nuit
    Blogbo est entré dans ta vie
    Et tout ça grâce à Rezvani

    Quoi, google ?
    Mais qu'est-ce qu'il a google ?
    Quoi, google ?
    Qu'est-ce qu'il a google ?

    Quoi, google ?
    Qu'est-ce qu'il a google ?
    Oui ils ont une grande gueule
    Mais ils sont pas bégueules
    Ils te mijotent de ces bijoux
    On n'en finit plus d'rigoler
    Et tout ça pour même pas un clou
    La sécu d'vrait les rembourser

    Quoi, google ?
    Qu'est-ce qu'il a google ?
    Sous leur super-bannière
    Ils n'ont pas de barrières
    Ils ne mégottent pas sur le nombre
    D'heures passées à y travailler
    Et le résultat est une bombe
    Blogbo vous allez adorer

    Quoi, google ?
    Mais qu'est-ce qu'il a google ?
    Quoi, google ?
    Qu'est-ce qu'il a google ?

    Quoi, google ?
    Qu'est-ce qu'il a google ?
    Mêm' si c'est pas charnel
    C'est quand même essentiel
    C'est pas comme les sites interniais
    Qui donnent l'impression d'êtr' tout seul
    Blogborygmes c'est le blog parfait
    Et j'dois bien remercier google...



Epictete, philosophe toulousain contemporain (1956-....), nous a longtemps fait l'honneur de venir instiller sur Blogbo ses maximes d'inspiration mi-extrème-orientale, mi-haute-ariégeoise. "''Où y'a du Zen, y'a du plaisir''", sa devise préférée, l'accompagne dans ses visites de cimetières dont l'ambiance dédiée au repos l'aide à supporter le stress inhérent à la vie. D'ailleurs, la simple hypothèse qu'il pourrait exister une vie éternelle après le décès le replonge dans des états nerveux avec secousses et tremblements incontrôlables. Photographier des tombes lui permet de retrouver la sérénité ;-)

Plus sérieusement, Epictete demande juste le droit de se recueillir AUSSI sur Internet.


Tombe de Pierre MARIGNAC
12 Septembre 1860 22 Octobre 1880 TOULOUSE

La neige a fondu.
La forêt respire à nouveau.
Le soleil se réfléchit dans le bassin......
Une fois de plus.



Cassandre, c'est aussi une chouette rencontre, sa plume rapide et sûre se met au service du regard acéré qu'elle lance sur les travers de notre société. Mais elle réserve sa profonde bonté aux nombreux rapports humains virtuels ou non qu'elle a su tisser avec ses commentateurs.


Il était une fois, un blog. Le mien ...

Je ne connaissais pas trop cet univers, au mieux je m'en sers comme journal (parfois intime, mais je diversifie !! ^^"), et puis, de fil en aiguille, ou de clic en clic devrais-je dire, j'ai atterri sur le site de Blogborygmes. A l'époque, il n'y avait que Tant-Bourrin et Saoul-Fifre... comme ça semble loin tout ça !

Impossible de dire quel billet j'ai lu en premier, ça remonte à trop longtemps, quelque part entre fin 2006 et début 2007... je me souviens que le Saoul-Fifre s'était blessé à la main mais que cela ne l'empêchait pas de continuer d'écrire les billets que j'attendais tant.

Puis, il y a eu Manou et ses photos, ses recettes...

Puis il y a eu des écrivains doués de passage, comme des guest-stars qui nous faisaient quelques merveilles.

Andiamo et ses histoires mais surtout sa façon de nous raconter comment c'était "avant".

Mamz'elle Kessadie avec son franc parler et son parler franc (comment ça c'est pareil ? ;-) )

Lorent aussi et ses billets caustiques... surtout celui du 31 décembre 2007 ... bah oui, celui-là, j'm'en souviens.

Et puis allez savoir pourquoi comment, un jour, c'est moi qui ai été invitée avec un de mes vieux poèmes et Andiamo l'a illustré (si je vous dis que je garde très précieusement toutes les illustrations dans un répertoire caché sur mon disque, vous me croirez ?)...

Blogbo, c'est tout ces gens qui ont mis l'écriture au service de la rigolade, du sérieux parfois, des voyages aussi de temps en temps... bref, ils savent nous divertir avec les mots et les mots leur rendent bien, et nos maux ? On les oublie.

En tout cas moi, mon fil RSS, je le surveille pour voir arriver un nouvel article... pas vous ? ;-)



Manou, je ne me souviens plus comment je suis arrivé sur son blog (disparu de la toile, hélas), Tant-Bourrin, sans doute, c'est toujours lui qui me refilait les bonnes adresses, mais je suis resté scotché. C'était le temple de la sincérité, de la poésie, de l'émotion, et ces mots ne sont pas dans ma bouche des mots-valises, des mots-creux. Manou "c'est mon Noël, c'est mon Amérique à moi", Brel m'a enlevé le vers de la bouche. Quand elle a accepté de nous rejoindre, j'ai fait des sauts de cabri


Je me souviens avoir échangé avec Tee Bee sur ce que le blog lui apportait. Tee Bee, tu m’arrêtes si je déforme tes propos, mais je crois bien que tu m’as dit n’avoir jamais écrit autant et aussi régulièrement.

Cette forme de discipline m’a marquée.

Comme les contacts. Toutes les personnes que j’ai rencontrées par l’intermédiaire de Blogborygmes, toutes sans exception, m’ont beaucoup apporté. Pas seulement en filets garnis ou autres recettes soufiennes.

Je rejoins Françoise qui a vraiment le chic pour les formules : le virtuel oui, mais vive le visuel !

Grâce à Blogborygmes j’ai découvert ma vocation : l’élaboration de recettes inégalables. Il ne se passe pas un jour sans que les malheureux partageant mon toit ne s’étonnent de la couleur changeante des murs de la cuisine. Et je dois à Soufi de savoir comment malmener jusqu’aux limites une sauteuse en fonte.

And last but not least, la gloire. Depuis Blogborygmes, je signe des autographes, je dédicace, je tourne des spots publicitaires pour Destop, Le Trèfle ou Canard WC. Il m’est impossible de sortir de chez moi sans lunettes noires. Sinon les enfants pleurent et les pigeons m’assaillent.

Merci mille fois, Blogborygmes !



Lorent, je me souviens, c'était le commentateur le plus doué de chez Abcisse. Abcisse étant THE blog, sans conteste. Si je n'en lis plus qu'un, ce sera le sien. Lorent est drôle, fin, cultivé, un jour il dut dans un commentaire faire une allusion au fait qu'il habitait dans le Sud et je lui écrivis pour lui proposer la botte, enfin, une place dans la dream team. Il a amené du sang frais, nous a raconté ses beaux voyages, il a le regard percutant. On lui garde sa place au chaud.


Pour avoir pris une fort modeste part à l'aventure blogbo, je suis bien placé pour dire que putain, 1000 billets, c'est pas rien, non !

J'avais commencé comme tout le monde, de lien en lien, je lisais un bon paquet de blogs, plus ou moins assiduement pour beaucoup, tous les jours pour quelques uns.

En tombant sur blogbo j'ai mis un moment à mettre le puzzle en ordre. Les blogs à plusieurs étant une rareté, je me demandais chaque jour quel était le lien qui pouvait réunir un Saoul-Fifre, un Tant-Bourrin et une Manou. Surtout que les sujets abordés n'étaient pas riches en indices. J'imaginais un truc pour se marrer en famille, en quoi je me trompais, pas pour la marrade, ça c'est une réussite partagée par le public.

Blogbo en fait c'est juste des amis, mais des vrais amis, toujours prêts à faire une place à un commentateur, et pas regardants sur les délais de livraison des textes :)

J'ai ces derniers temps pas l'inspiration au zénith et c'est un euphémisme, je n'en suis que plus admiratif pour ce 1000ème billet, et j'espère que ce n'est qu'un début !

Longue vie aux blogbo boys, and girls :)



Andiamo va vous le conter, mais c'est vrai que notre rencontre s'est produite sur un malentendu, presque sur une engueulo, vite calmée. Aujourd'hui, on a vraiment l'impression qu'il est avec nous depuis le début. Il nous raconte un temps que les moins de... Hhhum..., il a un coup de crayon d'enfer et un sens de la narration époustouflant ! Merci.


Comment j'ai raté le brevet sportif, mais connu BLOGBORYGMES !

C'était le 12 août 2007, je cherchais les paroles de "Lili Gribouille".

Google m'a connecté sur un article de notre cher Saoul-Fifre, rappelant qui était Serge Rezvani.

S'en est suivi un dialogue avec S-F par commentaires interposés.

Puis, chaque jour, je suis allé sur le site, lire les billets concoctés par Manou, Saoul-Fifre, Tant-Bourrin (je le croyais éleveur, avec un pseudo pareil !) et Lorent.

Le ton des billets était d'excellente qualité, la gaudriole n'en était pas exclue, en un mot j'étais séduit ! D'autant que je suis un mec facile.

Et puis un jour j'ai mis un commentaire sur le très bon billet de Tant-Bourrin : Pour maigrir faites de l'Aveyron

Mon commentaire a sans doute plu à Saoul-Fifre, puisqu'il a rajouté, je cite : "si c'est pas malheureux de gacher un commentaire alors qu'il aurait pu faire un si beau billet !"

Propulsé par une commentatrice, j'ai été mis en rapport avec les "blogboteurs", et leur ai soumis : Le moulin rouge

C'était le 30 octobre 2007, un an déjà ! Un an seulement, il me semble que j'ai toujours connu Blogborygmes, bizarre, bizarre.

La suite vous la connaissez.

Ce dont je me doutais, et qui s'est avéré exact : scribouiller (en ce qui me concerne) une histoire ou deux, ça va, mais durer....

Chapeau aux fondateurs, mille billets, nom de Dieu, ça n'a pas dû être facile tous les jours, et mille mercis à eux de m'avoir si gentiment accueilli.

Ma quête : être à la hauteur de leurs billets... Pas fastoche !

Mille bisous aux commentatrices, mille mercis aux autres.



Bof est un de nos billetistes de choc. C'est à dire qu'il a un choc à chaque fois qu'il tombe sur une de ses productions publiées sur Blogbo vu qu'il ne se souvient pas du tout nous avoir accordé une quelconque autorisation pour ce faire. Notre chance étant qu'à certaines heures apéritives, il trouve tout à fait normal de se découvrir des trous de mémoire. Cette fois-ci, c'est de bon cœur et avec tendresse qu'il a répondu à notre appel :


Blogborygmes a été pour moi un immense progrès. Limousin de l'Est, comme il me plait à dire, je n'ai pas acheté d'ordinateur avant que mon entreprise, suivant une recommandation ou une loi d'un homme politique, dont honte à moi, j'ai oublié le nom - pourtant fût-il béni - ne m'en donnât un tout neuf. La vulgarisation gratuite était en marche. On installa la bête dans une pièce tournée au nord et pas chauffée. Nous n'avions pas d'abonnement internet, bref, nous bricolions, restant sourds aux demandes des enfants qui exigeaient le net.

Les jeunes finirent par gagner et internet arriva dans la chaumière glaciale. Un jour de fin d'été, ce monstre de SF passa nous voir et nous annonça : "on fait un blog avec le Parisien". Un quoi ?

Alors il nous expliqua, bien gentiment, bien posément. Un blog avec des pseudonymes et tout ça, gna gna gni, gna gna gna. J'étais parcouru de frissons, moi qui écrivais de temps en temps des trucs et des machins dans des petits journaux locaux (ça me fait penser d'ailleurs à une histoire de vers de terre) en les signant de mon nom et de mon prénom.

J'hésitai longtemps à aller visiter la chose. Pendant ce temps, Anne s'y était mise. Mais la température baissait et elle prenait des gants pour taper sur le clavier. Des gants de laine d'abord, puis, quand je me mis à visiter Blogborygmes, des gants de boxe pour taper sur le clavier et sur moi ensuite, moi qui devenais accro et réclamais un court passage de temps en temps. Oui, j'étais un homme battu.

A force de discussions, on finit par installer l'engin dans une pièce plus hospitalière, tournée au sud et chauffée plus régulièrement. Anne vendit un bon prix ses gants de boxe sur Ebay, je ne suis plus battu, et je peux faire la sieste dans une pièce tiède à côté de notre ordinateur, prêt à bondir mettre un commentaire.

Non, vraiment, quel progrès pour moi, Blogborygmes.

Et puis même des fois il y a des gens qui m'ont dit un petit mot, pas le posteur de billet du jour, non, un commentateur. Au fait, elle devient quoi, la Mamascha ?

D'autres fois, je me suis fait piéger. "Bon, Bof, fais-moi un compte rendu de tel truc, que je sois au courant" me demandaient, je croyais innocemment, SF ou Margotte.

Mais c'est le blogborisque, j'en suis maintenant parfaitement conscient.

Allez, courage, les blogbos, vous avez mis dans le mille.



La poule a sa place dans ce billet, si ce n'est par nos collaborations musicales, Plus jamais ça, le récent Café du pauvre, au moins et plus encore par le talent qu'elle a de dynamiser les commentaires en lançant des débats sur des sujets brûlants difficiles à traiter avec consensualité. Nettement plus drôle que des ho et des ha d'adulation systématique.

Pour ce millième opus, nous avons donc remis ça. La poule à la voix et à la guitare sèche, et votre serviteur aux paroles, sur Desde La paz he venido une chanson du folklore bolivien. Prise par le temps, elle vous offre cette version simple et belle, mais il est prévu una version completa, con Kéna, charango, percusiones y todo le con de manon, si vous êtes sages.


Blogborythmo - par la Poule

(Téléchargeable directement ici)

    Blogborythmo

    Ce mur entre nous et la vie
    Ecran-miroir de nos survies
    Jipegs, élan inassouvi

    Touche effleurée du bout du doigt
    Echange abois contre pourquois
    Recherche amour mais sans émoi

    Siffler en travaillant
    Bosser en souriant
    Comm' les coups de poing sur la tête
    Ça fait du bien quand ça s'arrête
    Et nous fuyons sur internet

    Surfer en provoquant
    Choquer en commentant
    Plane un air d'une autre planète
    Un air vicié plus ou moins net
    Où des pip'lets pètent leur gazette

    Avec un blog, on communique
    On niqu' les com's des trolls sadiques
    On mouill' sa plum' de soud' caustique
    On laisse aux autr's l'auto-critique

    Ce mur entre nous et la vie
    Ecran-miroir de nos survies
    Jipegs, élan inassouvi

    Touche effleurée du bout du doigt
    Echange abois contre pourquois
    Recherche amour mais sans émoi

    Siffler en travaillant
    Bosser en souriant
    Comm' les coups de poing sur la tête
    Ça fait du bien quand ça s'arrête
    Et nous fuyons sur internet

    Surfer en provoquant
    Choquer en commentant
    Plane un air d'une autre planète
    Un air vicié plus ou moins net
    Où des pip'lets pètent leur gazette

    Un blog est un' bull' de savon
    Elle explos' quand nous écrivons
    Ce torrent sourd que nous bavons
    Roule nos égos, nos sermons.