Dans l'archipel du Cap Vert, Santo Antao recèle peu d'animaux, pas de serpents et assez peu d'insectes, mais une diversité végétale époustouflante. Les habitants y cultivent de tout, des oranges aux pommes en passant par le maïs, le café, les choux et les salades, le manioc et la canne à sucre, les haricots, patates douces, tomates, pommes de terre, et j'en oublie. Ajoutons y des chèvres et des poules pour la viande et les œufs, quelques vaches- rares car ça manque de pâturages- pour le lait, les poissons abondants en plein Atlantique à 500km des côtes africaines, et on obtient une autosuffisance alimentaire rare sous les Tropiques. Car contrairement à d'autres pays d'Afrique, les producteurs d'ici consomment avant d'exporter, ce qui est plus sage que de cultiver des fraises et des haricots verts à l'intention exclusive des européens, comme au Burkina Faso, et de ne même pas en connaître le goût.


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