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samedi 10 décembre 2005

Saoul-FifreCes parigots... z'ont du pot !

Ouais, les belles choses, c'est jamais pour la province. Bon, d'un autre côté, c'est la première fois que ces tableaux viennent ici en France. Et ils ont un siècle ! Alors, évidemment, c'est à Paris... Faut pas rêver. Enfin, les concernés, les têtes de veaux, des fois ils y vont même pas. Si c'est pas de l'injustice immanente, ça ? C'est dégueulasse.

Ceux qui veulent, ils ont tous les renseignements pratiques sur ce lien

Si vous avez besoin d'être un peu motivés, il y a des blogueurs qui y sont déjà allés et qui ont publié un compte-rendu. Ils ont pas eu l'air de trouver ça trop nul, mais je les trouve quand même blasés. C'est des parisiens. Ils ont les yeux usés par trop de beauté. Ou alors, il n'est bon bec que de Paris, et ces tableaux viennent de Vienne ? Ou bien il est de bon ton de tout critiquer ?

Le billet de Mattoo

celui de Yann

et celui d'Alex et Greg

Parce que, merde, une expo de Klimt, Schiele, Moser, Kokoschka, ça évite quand même de faire le voyage de Vienne, et pour 10 €, on a la crème de la peinture, les précurseurs, les modernes, les déjantés. Chacun ses goûts, mais on rajoute quelques autres morts, Bacon, Chagall, Fini, Dali, et bien sûr Vannes guogues, on a une belle brochette de génies à croquer impérativement si on passe à côté, non ?

Allez-y, bande de veinards à la vie trépidante, stressée et polluée q:^)

vendredi 9 décembre 2005

Tant-BourrinLa Baleine

Autant prendre les devants : j'ai honte de ce billet, honte de ce qui va suivre...

Car voilà : me trouvant, pour cause de travail débordant et donc de manque de temps, à court de matière pour alimenter ce blog, j'en ai été réduit à fouiller dans mes vieux écrits. Et puisque vous avez apprécié mes précédentes parodies, j'en ai exhumé une autre, mais... hem... comment dire... je crains que mon image n'en sorte pas grandie auprès de nos chères lectrices. Car ce texte est légèrement irrévérencieux pour une pute spécialiste des placements boursiers et politiquement peu correct.

Pour ma défense, je dirai simplement que quand je l'ai écrit, il y a quelques années, j'avais un personnage caricatural à la Dubout en tête, et j'ai donc tâché de forcer le trait. Et puis je n'imaginais pas que je tomberais un jour si bas que j'en serais réduit à publier cette parodie sur un blog !

Bon, allez, foin des avertissements, allons-y... Vous pouvez au préalable vous remémorer le texte original de la chanson ici.

Et maintenant, musique !

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jeudi 8 décembre 2005

Saoul-FifreTous les liens mènent à Ron

Je sais pas ce qu'il a, Ron, mais ses 2 derniers billets sont vraiment violents. Alors, je vous conseille celui-ci , qui est mignon tout plein, à lire de préférence avant un repas, en guise d'apéro, ou bien celui-là , gentil aussi, élégant, smart... Cerise sur le gâteau, ça finit mal, ce qui devrait ravir notre Maréchal.

Tb et moi aimons beaucoup Ron, qui écrit super bien, qui a toujours des histoires passionnantes et du matériau stocké d'avance. La qualité + la quantité, quoi. Ce blog, par la richesse de ses sujets, la multiplicité et l'originalité des anecdotes, appelle beaucoup de questions. Ron, qui en a pris conscience, a demandé à ses lecteurs de lui demander tout ce qu'ils aimeraient savoir. C'est un peu les 20 révélations, mais à la demande. Les réponses sont et elles sont tout à fait intéressantes.

Moi aussi, j'aurais une question, Ron : dans quel bas-fond existentiel te vautres-tu en ce moment, pour nous vomir coup sur coup deux billets aussi gore que dégueus ?

mercredi 7 décembre 2005

Tant-BourrinFessons ce que devons !

Internet, c'est très beau
Oui, mais pas d'illusion :
Sans contact, pas question
De trip sado-maso !

Moralité : Comme on s'fesse au lit, on se touche

mardi 6 décembre 2005

Saoul-FifreScout toujours...

... loin !

Comme ma menace de préavis de 46 jours de grève, si on me titillait sur le scoutisme, n'a pas impressionné pour un sou Matthieu , je me décide à crever l'abcès. D'autant qu'il en remet une couche le lendemain en nous révélant qu'enfiler un uniforme vide automatiquement le cerveau. Si Procrastin voulait bien nous apporter ses lumières sur ce problème de robinets mâtiné de vases communicants, il serait le bienvenu qB^)

Je considère la jeunesse comme un âge à part, rempli d'incomplétude. Qu'on adopte les opinions de ses parents ou qu'on prenne l'exact contre-pied de leurs idées, le processus est le même : on se positionne par rapport à d'autres, et on n'exprime pas quelque chose qui vient de soi. L'indépendance d'esprit, l'humour, le maniement d'idées abstraites ou d'opinions politiques demande "de l'âge" et s'apprend même avec assez de difficultés. Certains adultes n'y arriveront jamais. Alors des enfants...?

Quand j'ai débarqué à Bordeaux de mon Périguo, où notre plus proche voisin habitait à 1 km 5, j'étais un petit sauvage, solitaire, qui lisait beaucoup et qui crapahutait dans les bois le reste du temps. Nous étions une famille de catholiques pratiquants, nous connaissions nos "répons" par cœur, j'ai été enfant de chœur et j'ai fréquenté le milieu des aumôneries jusqu'à environ 17 ans. Tout ça était un peu brumeux dans ma tête, je ne me rappelle pas avoir jamais eu une vraie foi, il s'agissait plutôt de liens sociaux... Mais à 14 ans, quand je me suis retrouvé dans une grande ville sans connaître personne, aller aux scouts m'a semblé la continuité logique de ce que j'étais. C'était une activité "Nature" qui me permettait de sortir de la ville, j'y ai appris à camper, ce qui m'a beaucoup servi par la suite, on construisait des ponts, des tables, on faisait des jeux de pistes nocturnes (j'adore la nuit et j'ai un bon sens de l'orientation). On faisait la cuisine, on raccommodait nos vêtements, on menait une vie saine et active, c'était sûrement mieux pour nous que de rester "tenir les murs" dans la cité...

La "chemise rouge" des pionniers ne me plaisait pas beaucoup c'est vrai, mais on ne la mettait que pour les réunions et les cérémonies. Pendant les week-ends ou les camps, où nous nous salissions beaucoup, nous ne la mettions pas. Déjà à l'époque, le mouvement des scouts de France en avait un vieux coup dans l'aile au niveau orthodoxie Badenpowellienne. On ne parlait plus de BA et les chefs ne la ramenaient pas avec la morale et les grands principes. Il nous restait les feux de camps et les chansons d'Hugues Aufray. Très sincèrement, je n'ai jamais eu l'impression d'être dans un mouvement militarisé. On disait que les scouts d'Europe étaient plus fascistes, mais je n'en sais rien. Il y avait quelques rites de renforcement d'appartenance, comme le lever du drapeau scout, mais j'ai plus tard porté des banderoles rouges ou noires, ça relève du même désir de ne pas être seul. Ceux qui pensent que l'Anarchie, c'est de faire ce qu'on veut sans tenir compte des autres, n'ont pas tout compris. Il y faut le sens de l'auto discipline, de l'intérêt commun, de la rigueur et du respect. Tout celà s'apprend.

Avec l'âge, je me suis complètement débarrassé de ce besoin d'appartenir à un groupe, mais je suppose qu'à l'adolescence, on est moins sûr de soi (je venais de perdre mon père), et que ce passage est presque obligé ? À la même époque, j'ai fait du bénévolat avec Frères des hommes, qui est une petite association d'aide au Tiers-monde très honnête, très efficace en profondeur car basée sur le principe "je t'apprends à pêcher plutôt que te donner du poisson...".

Quand à cette chemise rouge scoute, ce fut mon dernier contact corporel avec ce qui était indubitablement un uniforme. N'ayant pas été réformé, mais successivement objecteur de conscience, insoumis et militant non-violent, je n'ai plus eu à me coltiner sur le dos ce genre de signe extérieur de forteresse... De mon âge, nous ne sommes pas si nombreux que ça.

lundi 5 décembre 2005

Tant-BourrinLa très aventureuse vie du Chevalier de Tant-Bourrin et de son écuyer Saoul-Fifre (Chapitre IV)

(lecture préalable des chapitres I, II et surtout III conseillée)

Où le Chevalier de Tant-Bourrin se sent un peu raide aux entournures

XIIIème siècle après Jésus-Christ - Quelque part dans le Royaume de France

L'étrange cortège cheminait inlassablement sur les routes qui poudroyaient sans fin, sauf à la mauvaise saison où elles se contentaient de bousoyer.

En tête chevauchait le fier et preux Chevalier Hippobert Canasson de Tant-Bourrin, dit le Chevalier aux longues jambes depuis que son écuyer lui avait dégotté une armure déstructurée aux jambières bien trop longues. Chevauchant (ou plutôt bourriquant miteusement) quelques coudées en retrait, ledit écuyer, mieux connu sous le sobriquet de Saoul-Fifre, lui faisait escorte. Et, virevoltant par dizaines en une épaisse nuée, de grosses mouchasses bleutées faisaient escorte à Saoul-Fifre.

Or donc - vous commencez à connaître le refrain - le Chevalier de Tant-Bourrin se languissait de l'inaction. Lui qui ne rêvait que de dragons terrassés, de brigands pourfendus, de tyrans embrochés et de veuves secourues n'avait pas eu beaucoup d'occasion de passer du rêve à la réalité depuis qu'il avait entrepris son errance justicière.

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dimanche 4 décembre 2005

Saoul-FifreVingt révélations sur Saoul-Fifre

Moi j'suis un revèl', ziva, je lache, je donne, je balance, j'raconte, c'qu'il a dit l'autr', là , ça m'a troué l'cul, la vie d'ma mère ! Y s'est trop gavé, gavé d'conneries, oui, y révèl' rien, la mère des Schadoks, on l'savait qu'c'était sa bell'-reum, on sait c'que c'est un' bell' doche ?

Je vais peut-être arrêter le parler des banlieues, si tout le monde est d'accord ? Et m'attaquer à mon factum, mon pensum envoyé par Manou la mille fois maudite. Je comprends Tant-Bourrin, je nous regarde et je me demande comment on est tombé si bas : répondre à des chaînes ? On nous aurait dit ça ya 4 mois, on aurait ricané grassement, et répondu : "ho, tu nous a bien r'gardé, on a p'tête des têtes à faire des chaînes, c'est ça qu'tu viens nous dire en face, mais t'es ouf, tu viens nous chercher avec tes embrouilles, on va t'brûler, on va t'apprendre le respect, ta mère elle va t'rejeter dans la rue...". Et puis, vous êtes si gentils, tous, et puis c'est pas des vraies chaînes, c'est pour de rire, si on les fait pas, il nous arrive rien, hein, qu'il nous arrive rien ? C'est que je suis quand même un peu inquiet, j'ai pas voulu faire celle du frigo. J'aurais peut-être dû ?

Alors ces révélations ? Je les mets dans la catégorie "La vraie vie", ou je fais comme Manou, à raconter que des rigoleries ? On verra bien...

Première

Vous n'allez pas le croire, mais je n'ai PAS TOUJOURS été barbu !

Deuxième

Le vaccin anti-diphtérique m'a foutu la diphtérie et j'ai failli en crever. Depuis, je me méfie des docteurs et je ne les laisse pas s'approcher de mes gosses, qui vont très bien, merci...

Troisième

Je suis boisson ascendant concert. Et j'ai la bière Jupiter au début de l'entracte.

Quatrième

Mon couscous-cochon a toujours beaucoup de succès. C'est un couscous classique, mais avec la viande et les charcuteries de la choucroute. C'est une vieille recette que je tiens de ma mère, qui, oui..., qui faisait dans la provocation, de temps à autre...

Cinquième

Si Brassens avait demandé ma main, j'aurais dit oui. Bon, d'un autre côté, je ne prends pas de gros risques en affirmant ça : il est mort, il a écrit la non-demande en mariage, il était hétéro militant... Cette révélation un peu tardive ne m'engage pas outre-mesure.

Sixième

En 74, j'étais lycéen à Bordeaux, Gotlib, Brétécher et Mandryka venaient de quitter Pilote et de lancer "L'Echo des savanes", je suis allé en stop au premier festival d'Angoulème pour les voir, les photographier avec mon petit agfa sensor (et aussi Franquin, Fred...) le président était Alain Saint-Ogan, de Zig et Puce, j'avais 10 francs dans la poche, je bavais devant tous ces livres, j'ai dormi sous un abribus, il pleuvait et ça caillait...

Septième

En primaire, quand nous avions de bonnes notes, les "images" données par le "maître" étaient des imitations de billets de 5 et 10 francs. Déposées sur un livret de caisse d'épargne, elles avaient la valeur inscrite ! Une vieille idée à relancer pour motiver les djeuns des banlieues ? En tout cas, ça m'a marqué : vous pouvez toujours essayer de me refiler des actions EDF ! Mes économies, quand j'en ai, vont sur mon LEP q:^)

Huitième

J'ai eu mon bac A (L aujourd'hui) de justesse, grâce à mon 14 en dessin (option libre) qui m'a donné les 4 points qui me manquaient pour atteindre 100 (au rattrapage, bien sûr !). Le sujet était : "une nouvelle chaîne de télé, œil 4, va être lancée. Imaginez le symbole visuel que verront les téléspectateurs". J'ai dessiné une pellicule de film qui se contorsionnait sur toute la feuille, et dessus, image par image, une espèce de petit dessin animé où un œil se transformait en 4. C'était nul, colorié aux crayons de couleurs, ni fait ni à faire, aurait dit ma mère, mais l'idée leur a plu, apparemment, car je ne sais pas dessiner...

Neuvième

Tant-Bourrin écrit mes billets, et j'écris les siens.
J'aimerais bien, mais il a jamais voulu...

Dixième

Je n'ai pas encore fini l'excellente mirabelle d'Anténor. Elle est d'ailleurs à peine entamée, je fais durer le plaisir. Je précise ceci pour tous ceux qui se laisseraient aller à prêter une oreille crédule aux ragots colportés par cet ancien alcoolo-dépendant plus ou moins guéri de Tant-Bourrin, que la simple vue d'un amateur éclairé tastant des vins de haut-de-gamme suffit à agiter de tremblements irrépressibles et compulsifs...

Onzième

J'avais treize ans, ma mère me tend 10 francs et me dit : "Ton frère se marie, va t'acheter une cravate, ou une ceinture, ou des boutons de manchettes". Je vais à la mercerie et je reviens avec un petit nœud pap' à élastique, une ceinture en skaï et des boutons de manchettes fantaisie... Il manquait quelques dizaines de centimes, mais la marchande dégoûtée n'avait pas eu le cœur de les exiger. Depuis ce coup, la réputation de négociateur redoutable m'est acquise au sein de la famille q:^)

Douzième

J'ai été scout. J'ai même été chef scout d'une petite troupe de 6 branquignols ! Bon, sans commentaires, comme dit Epictete. Yen a un ou une qui moufte, je fais 46 jours de grêve de blog.

Treizième

Je fais partie de la minorité qui ne passe pas ses loisirs à s'entraîner à enrouler sa langue autour de trucs fermes et cylindriques, jusqu'à ce qu'elle prenne une forme de tuyau... 70 % ! Mais ils vont élire leur candidat aux présidentielles !

Quatorzième

Nous on a cherché une Super Chipie pendant longtemps, mais c'est introuvable, c'est tellement recherché, et quand on en dégotte une, par miracle, elle est vraiment pas dans nos prix... Alors on s'est rabattu sur une volvo 240 break, la voiture préférée des antiquaires. C'est pratique pour emmener la belle-mère en vacances.

Quinzième

Saoul-fifre n'est que mon diminutif. Pour l'état-civil, je suis Sufifrunetu. C'est un vieux nom corse du village de Ghisonaccia. L'histoire de "boit-sans-soif" de Tant-Bourrin est sans doute une de ces bonnes blaguounettes qu'il est le seul à comprendre et à trouver drôles ? Moi, je bois exclusivement quand j'ai soif. Bon, j'ai souvent soif.

Seizième

Si je dois citer une seule chanteuse que j'admire, ce sera Barbara, pour son œuvre. Sa vie ne fut qu'une suite de souffrances, de rires et de folies, mais elle sut en tirer des cris extraordinaires, mots qui sortaient des tripes, magiquement pétris de mélodies magnifiques, jusqu'à son "Nantes", seule chanson où elle nous donne à comprendre l'écartèlement qui la faisait hurler, entre l'Amour d'une fille envers son père, et la Haine pour ce même père qui l'a violée à l'adolescence.

Dix-septième

C'est vrai qu'Audalie ne veut plus écrire sur son blog, mais qu'elle aurait pu écrire sur le notre ! Ça compte pour une révélation, ça ? Un peu que c'en est une !!

Dix-huitième

Je vous écris sur un Apple. Avec le système 10.3 qui a un noyau Unix. C'est du béton précontraint, ça bronche pas, ça plante pas, j'ouvre plein de lourdes applications en même temps, jamais d'ennui, c'est du plaisir à l'état pur.
J'ai aussi un PC. J'ai que des emmerdes avec, il me coûte la peau des fesses en réparations, il faut le rebooter on sait pas pourquoi, il vérifie tout au démarrage pendant une heure pour replanter quand même... Bon, c'est pas des révélations, ça non plus, vous le saviez, hein ? Et que Bill Gates vendrait des frigos aux eskimos aussi ?

Dix-neuvième

Il n'y a jamais eu de télé chez moi, aux divers endroits où j'ai habité. Quand j'habitais chez ma mère, il y a eu un poste les 3 dernières années. Aujourd'hui, je la regarde de temps en temps chez ma belle-mère. C'est pas fameux-fameux.

Vingtième

Je vais vous révéler un grand secret, transmis d'initié à initié, de siècle en siècle, de foi profonde à foie profondément atteint par la 'tite goutte :
LA QUINTAINE FAIT PONDRE LES POULES !!

À Tonton Z, donc, de souffrir, et aussi à Twig et Procrastin ?

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