Quand je serai devenu vieux,
Plus de couleur à mes cheveux.
J’aurai des trous dans la mémoire
Et moins de dents sur les mâchoires.
Mon dos sera tellement voûté
Que je n’verrai plus que mes pieds.
J’aurai des rides et des varices,
Je sentirai toujours la pisse.
Les escaliers seront plus raides
Et mes compagnes encore plus laides.
Je s’rai perclus de rhumatismes
Et ravagé par le gâtisme.
Je finirai sans un espoir,
Abandonné dans un mouroir.
Mais chaque soir, j’prendrai ma guitare,
Et avec Julot et Nanard,

On fera du rock à l’hospice
Pour faire danser les vieilles momies.
On fera du rock à l’hospice,
Ça va chauffer, ça va faire du bruit.
Et les dentiers vont s’agiter,
Et les prothèses vont swinguer,
Et les bésicles vont exploser,
Car c’est le rock, le rock à l’hospice.

Clara sautera comme une folle
En oubliant ses cent kilos.
Paulo s’prendra pour Travolta
Et dansera un cha-cha-cha.
Au son des rythmes endiablés,
Les murs se mettront à trembler.
Les infirmières, pourtant si sûres,
En oublieront l’heure des piqûres.

On fera du rock à l’hospice
Pour faire danser les vieilles momies.
On fera du rock à l’hospice,
Ça va chauffer, ça va faire du bruit.
Et les dentiers vont s’agiter,
Et les prothèses vont swinguer,
Et les bésicles vont exploser,
Car c’est le rock, le rock à l’hospice.

Dans un terrible accès d’fureur,
On ligotera le directeur.
Et puis on va tout destroyer,
Tout démolir, tout ravager,
Et on écrira sur les murs
En grosses lettres « no futur ! »
Puis on éteindra les lumières
Et on violera les infirmières.

On fera du rock à l’hospice
Pour faire danser les vieilles momies.
On fera du rock à l’hospice,
Ça va chauffer, ça va faire du bruit.
Et les dentiers vont s’agiter,
Et les prothèses vont swinguer,
Et les bésicles vont exploser,
Car c’est le rock, le rock à l’hospice.



Mille pardons pour ce texte mal fichu.
A ma décharge, je l'ai écrit il y a plus de 25 ans et le style est empreint de maladresses adolescentes.
A ma charge, si je vous le fais subir aujourd'hui, c'est parce que je n'ai pas gratté une ligne de tout le week-end et que je n'avais strictement rien à vous offrir en guise de billet. J'ai donc raclé les fonds de tiroir et j'en ai honte.

Enfin, juste un tout petit peu.