Il y a les tenants des vieux proverbes à la rime pauvre, désuets et désormais inadaptés au changement climatique que plus personne ne nie, même les scientifiques dont l'objectif (être grassement rémunérés par les pollueurs) entache l'objectivité. "Noël au balcon, Pâques aux tisons" n'est plus de saison. Il faut dire dorénavant : "Noël au balcon, Pâques au balcon", à la rime beaucoup plus riche, mais à l'intérêt moindre, surtout si on a pas de balcon.

Oui, nous devons chercher d'autres symboles pour fêter la défloration de la Sainte Vierge par la sortie et non l'entrée du petit Jésus. Foin de flocons virevoltant, trêve d'épais manteaux rouges à cols de fourrure blanche, le traîneau est immobilisé , l'étoile obscurcie par le nuage de fumées de raffineries, le berger ouvre le ventre du loup pour récupérer son agneau, l'âne est à l'Elysée et le bœuf vote pour lui...

Non, je verrais bien un bikini et son bustier pigeonnant pour évoquer la Nativité et toutes ces nanas bronzant sur les terrasses ?

Et un nouveau proverbe au bon sens de béton vibré, bien finaud, bien paysan, pour stigmatiser les conards qui freinent à mettre en place des politiques réductrices d'émissions de gaz carbonique :

Noël Ô quels cons
Du monde au balcon