Blogborygmes

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

dimanche 4 septembre 2005

Tant-BourrinLe nouveau nouveau grand jeu-concours de l'été !

Quand le vent de l'inspiration est orienté à la flemmardise, le Saoul-Fifre a développé une technique de ponte de billet qui ne lui déchire pas le cul : il les fait écrire par d'autres blogueurs !

Pour ma part, j'ai recours à d'autres expédients autrement plus subtils. Notamment celui des grands jeux-concours de l'été.

L'été n'étant pas tout à fait fini et ma flemme non plus, j'aurais bien tort de me priver : voici donc un nouveau nouveau grand jeu-concours de l'été.

Et comme je n'ai vraiment pas envie de me casser le cul, j'ai repris strictement le même principe que pour le précédent (bon truc, ça ! Je vais pouvoir faire un gros copier-coller !).

Ecoutez le fichier ci-dessous, composé de 10 intros de chanson enchaînées, essayez d'identifier le maximum de chansons, et envoyez-moi par mail (histoire de laisser tout le monde jouer) vos réponses sous la forme :

1 : nom de l'artiste - titre du morceau
2 : nom de l'artiste - titre du morceau
3 : nom de l'artiste - titre du morceau
etc.

Un nom d'artiste correct rapporte un point, un titre correct rapporte également un point. Je donnerai dans les commentaires les scores réalisés par les uns et les autres au fur et à mesure de l'arrivée des réponses. Le gagnant sera celui qui atteindra le plus grand score ou qui obtiendra le premier la note parfaite de 20. Il gagnera un cadeau d'une valeur inestimable : la publication de son nom dans un billet spécialement consacré aux résultats (la gloire, koâ !). La date limite de participation est cette fois-ci bien précise : seules seront validées les réponses envoyées avant le lundi 5 septembre 2005 à 23h41.

Notez bien que, vu le niveau pitoyable observé lors du premier jeu, j'ai tâché de rendre le niveau encore plus facile. A part un ou deux morceaux destinés à faire la différence, tout le reste est hyper-connu, avec une intro très caractéristique.

Allez... Elisabeth remet son titre en jeu... A vos marques... Prêts ?... Ecoutez !

(nb : pour ceux qui le souhaitent, le fichier mp3 peut être directement téléchargé ici)

Edit du 06/09/2005 : le concours est fini, les bonnes réponses et la liste des gagnants sont consultables ici.

samedi 3 septembre 2005

Saoul-FifreDistiques olorimes

Les vers olorimes, c'est la rolls du vers : plus mieux, tu meurs, vu que TOUT le vers rime avec son compagnon ! Hein ? Vas-y, fais mieux ? T'as vu, tu y arrives pô... Çà, c'est de la rime riche aux œufs frais, de la rime Panzani. (pas de la Barilla, malheureux, tu deviens comme Depardieu !) Et le roi de l'olorime, c'est Alphonse Allais.

Alphonse Allais, préfigurant les ateliers des surréalistes ou les ouvroirs oulipo-pataphysiciens, aimait faire des expériences textuelles, mais tout seul. À l'extrême rigueur, avec quelques hydropathes... Mais il vaut mieux des exemples parlants qu'une explication chiante :

Je dis, mettons, vers mes passages souterrains,
Jeudi, mes tons verts, mais pas sages, sous tes reins.

Par les bois du djinn où s'entasse de l'effroi,
Parle et bois du gin ou cent tasses de lait froid.

Ah! Vois au pont du Loing : de là vogue en mer Dante.
Hâve oiseau pondu loin de la vogue ennuyeuse. (la rime n'est pas très riche, je le reconnais, disait Allais, mais j'ai horreur de la vulgarité)

S'il y a un roi, il y a une reine, et la reine de l'olorime, c'est Louise de Vilmorin. Avec son élégance habituelle :

Étonnament monotone et lasse
Est ton âme en mon automne, hélas.

Et cette merveille, également :

Accords doux
décors d'aout
C'est tôt, beys zélés
A Cordoue.
Lachant son silence
La chanson s'y lance :

"Cette eau baise ailée,
A Cordoue
Sept obèses et les
Accord d'aout
Des corps doux."

Et le vent
Ocille en silence
Elevant
Oh ! si lent, six lances
A Cordoue
Bais et laids,
Beys zélés, maintenant,
Baisez les mains tenant
Baies et lait
Accords doux.

Il y a aussi J. Goudeski, contemporain d'Allais, qui a écrit LE "Sonnet olorime". Qui fera le prochain ? Ya du boulot.

Je t'attends samedi, car, Alphonse Allais, car
A l'ombre, à Vaux, l'on gèle. Arrive. Oh ! la campagne !
Allons - bravo !- longer la rive au lac, en pagne ;
Jette à temps, ça me dit, carafons à l'écart.

Laisse aussi sombrer tes déboires, et dépêche !
L'attrait : (puis, sens !) une omelette au lard nous rit,
Lait, saucisse, ombre, thé, des poires et des pêches,
Là, très puissant, un homme l'est tôt. L'art nourrit.

Et, le verre à la main, - t'es-tu décidé ? Roule,
Elle verra, là mainte étude s'y déroule,
Ta muse étudiera les bêtes sous les gens !

Comme aux Dieux devisant, Hébé (c'est ma compagne)...
Commode, yeux de vice hanté, baissés, m'accompagne...
Amusé tu diras : << L'Hébé te soûle, hé ! Jean !

Et puis, comme je ne voudrais pas que Tant-Bourrin m'accuse encore de faire faire mes billets par les autres (si vous saviez comme il est dur avec moi, et exigeant, et sévère : il ne me passe rien !), je vous en ai fait un. Capable !

Ma terre. Ni tes Paters, ni tes Avés, l'abbé ! Béatitudes...
Maternité, paternité, avez la bébé-attitude !

Et un petit cadeau, un bonus-track, pour terminer : plein d'olorimes

vendredi 2 septembre 2005

Tant-BourrinHistoire pathétique et édifiante

Un joueur de première division, tout gaiement,
Partit ce jour-là pour une soirée dansante.
Oui, mais il s'égara et, désespérément,
Il chercha son chemin d'une ardeur impuissante.

Las, il ne trouva point, c'est la fatalité.
Ses malheurs s'accumulent. Ah, le sort est infâme
Et s'acharne vraiment sur lui... Moralité :
L'pro s'perd, il loupe la boum, c'est la série de ses drames !

jeudi 1 septembre 2005

Saoul-FifreJe parle en dormant

Hier matin, avec Margotte, on était de part et d'autre de la table, le plateau du petit déjeuner entre nous, j'avais encore ma forme d'ours car le café était en train de se faire, et elle me dit : - "Ha cette nuit, tu m'as bien fait rire !

Moi :
- "Ourmf ?"

- "Oui, vers 4 heures du matin, je dormais super bien, et tu t'es mis à parler..."

- "Quer quoins mij ?"

- "D'abord t'as dit : << Ah, j'ai une autre mauvaise nouvelle...>>

- "Harf bonrs ?"

- "Alors, je t'ai demandé : << Laquelle ? >>, et tu m'as répondu : << Hé bé, hé bé, on est astreint. >>

- "Astreint ?"

Là, je me réveille un peu, je la regarde, et on part à rigoler comme des bossus en répétant comme des débiles "on est d'astreinte, on est d'astreinte !" Bon, c'est pas qu'on foute rien de nos journées, je les trouve même assez bien remplies, mais c'est vrai que la notion d'astreinte ne nous est pas familière... Alors, j'y dit, à Margotte : - "Et après ?"

- "Ben je t'ai demandé << Pourquoi ? >>, et t'as dit un truc qui m'a bien plu : << Hé bé, hé bé, c'est comme si on envoyait de l'eau par le courrier... >> et puis j'ai voulu savoir << Qui te l'a dit ? >>, mais tu as plus ouvert la bouche...

Ce rêve là aussi, il faut peut-être l'envoyer à Mélie ? En tout cas, si quelqu'un a des lumières sur la signification possible de ce petit poème sorti tout droit de mon inconscient, qu'il ne se gêne pas pour m'éclairer !

< 1 2 3 4 5