Je tiens toujours mes promesses mais souvent en traînant les pieds. Et quelquefois je suis si lent que tout le monde a oublié depuis belle lurette de quoi il s'agissait. Sauf moi. Le remords me grignote, m'occasionne des torsions de boyaux, secrète des acides rongeurs et cela finirait par un ulcère généralisé si je ne craquais et répondais enfin à l'appel de la parole donnée.

Bon, à l'époque, je n'avais pas d'APN, je n'avais pas envie de prendre des photos tout court d'ailleurs et j'avais donc une excellente raison de ne pas accéder à vos demandes . Mais l'offre d'un numérique par ma famille liguée à l'occasion des festivités organisées autour de mon cinquantenaire de naissance a mis à mal très sérieusement les excuses invoquées à l'époque. Je me sens donc légèrement obligé de vous dévoiler enfin ce suspensoir à vêtements chauds que j'ai transformé pour l'occasion en sapin de Noël, bien que sa forme évoque très précisément un feuillu.

Quoi, quoi, la tradition ? Moi, ce que je vois, c'est que le Père Noël ne s'est pas vexé pour si peu et que les sabots de chacun ont eu des cadeaux autour.