Tares trek (épisode 3)
Par Tant-Bourrin, dimanche 19 février 2012 à 00:11 :: Jus de cervelle :: #1481 :: rss
An 2562. La Terre a, depuis près de trois siècles, intégré la Fédération intergalactique, regroupant des civilisations issues de milliers de galaxies différentes. Paix, connaissances et progrès règnent désormais en maîtres sur une immense partie de l’univers. Et chaque jour, des pionniers, à bord de leurs vaisseaux supraluminiques, explorent des espaces inconnus en quête de nouvelles planètes à pacifier.
Suite des épisodes 1 et 2
- C'est bon, caporal, je viens prendre la relève, vous pouvez disposer et aller vous reposer.
- Rrrrrr.... Zzzzz....
Le caporal Andy Amo, visiblement, n'avait rien entendu de la proposition du Lieutenant Taanb-Ouhrin : les mains crispées - du fait de son arthrose - sur le palonnier, sa tête ensommeillée dodelinait au gré des soubresauts de la trajectoire du Blogborygmus, faisant exécuter un fascinant ballet au filet de bave qui pendait au coin de sa bouche.
Le lieutenant mit ses mains en porte-voix et s'approcha à quelques centimètres de l'oreille (gauche, car il savait la droite hors d'usage) du caporal.
- CA-PO-RAAAL ! JE VOUS RELÈVE ! ALLEZ DORMIR !!!
- Hein ?... Heu... Bonvour Lieudenant !... Heu... Oui, v'est bas de revus !
- Pardon ?
- Ah, oui, efgusez-moi...
Le caporal ramassa le vieux dentier jaunâtre qui traînait sur le poste de commande et l'enfourna dans sa bouche.
- C'est mieux comme ça, Lieutenant ?... Je disais que ce n'était pas de refus ! J'ai beau avoir bon pied, bon œil, je me demande si je n'allais pas commencer à éprouver un tout petit début de commencement de fatigue... A demain, Lieutenant !
Le caporal se leva dans le grincement de toutes ses articulations et voulut effectuer le salut réglementaire, en oubliant au préalable de s'agripper de l'autre main à son déambulateur. Résultat : il s'affala bruyamment sur le tableau de bord, ruinant les réparations sommaires que le lieutenant tentait désespérément d'y apporter depuis des semaines.
Taanb-Ouhrin aida le caporal à se remettre sur pied et le regarda regagner sa cabine. Enfin, tout du moins essayer de le faire : il se trompa de cinquante bons mètres et alla s'installer dans la chambre froide. Le lieutenant l'entendit grommeler contre le chauffage qui n'était décidément pas à niveau sur ce vaisseau, puis le grommellement se fit vite ronflement.
Il soupira d'aise. La compagnie des autres membres d'équipage lui pesait tant qu'il appréciait ces quelques heures où il se retrouvait enfin seul dans le poste de pilotage. Le capitaine Saoul-Fifre était encore en train de cuver dans sa cabine, le docteur Scoot devait rechercher un emplacement vierge de son corps pour une nouvelle scarification et la Poule s'employait sûrement à faire un peu de maçonnerie ou de plomberie quelque part sur le Blogborygmus. D'ailleurs, elle avait dû passer par le poste de commande durant le quart du caporal : un solide barbecue en parpaings trônait maintenant entre le radar et le poste de secours, arrachant une grimace dépitée au Lieutenant.
- Si le capitaine voit ça, il va vouloir y faire ses grillades, se dit-il, désabusé.
Il soupira, préféra oublier cette vision d'horreur et alla s'installer au poste de commande. Il enclencha, sans trop y croire, le pilote automatique.
> reset cheese ! > set autopilot system on Get up, get on up, stay on the scene like a sex machine
Le lieutenant soupira de nouveau : l'état de santé de l'ordinateur de bord ne s'améliorait pas. Aucun miracle de ce côté-là !
Il activa le radar et prit le palonnier. A défaut de savoir dans quelle direction aller, il allait guetter les trajectoires des corps célestes alentours pour les éviter : la tâche était rébarbative - peu de choses à surveiller dans le vide intergalactique - mais elle aurait au moins la vertu de focaliser ses pensées sur autre chose que ses pulsions meurtrières, de plus en plus difficilement contenues en dépit de sa culture strictéraide. Et puis, en tenant fermement les commandes du Blogborygmus, il avait au moins l'impression de maîtriser quelque chose sur cette nef des fous.
Dix minutes ne s'étaient pas écoulées qu'un "bip !" déchira le silence. Puis un autre "bip". Et encore un... Le radar ! Il avait détecté quelque chose qui approchait du vaisseau. Le lieutenant s’approcha de l'écran et resta bouche bée en découvrant ce qui s'affichait dessus : un objet encore imprécis mais dont la symétrie parfaite permettait d'affirmer qu'il ne s'agissait pas d'une météorite... Un vaisseau inconnu ! Et qui naviguait droit vers le Blogborygmus !
Taanb-Ouhrin, conformément aux instructions en pareil cas, lança un message d'alerte sur le circuit interne du vaisseau, ordonnant à tous les membres d'équipage de gagner d'urgence leur poste. Puis il alla déverrouiller la sécurité des lance-torpilles, pour être paré à toute éventualité en cas d'agression.
L'instant était grave. Avec l'ordinateur de bord en carafe, il était obligé de piloter "à l'ancienne", comme se plaisait à le répéter le caporal Andy Amo, c'est à dire à vue, au travers des hublots du poste de pilotage.
Et bientôt, il vit l'objet inconnu qui s'approchait, là-bas, droit vers eux : il s'agissait bien d'un vaisseau ! Le doigt sur le bouton de mise à feu des torpilles, le lieutenant n'était plus que tension. Bon sang ! Mais que faisaient donc les autres ? Cela faisait longtemps qu'ils auraient dû être là !
Hélas pour lui, le capitaine Saoul-Fifre et le caporal Andy Amo étaient dans les bras de Morphée, et le Docteur Scoot et la Poule n'avaient rien entendu, vu que cette dernière était en train d'utiliser sa perceuse pour fixer un coucou suisse au mur de la coursive, près de la cabine du docteur.
Taanb-Ouhrin était donc le seul conscient de ce qui était en train de se jouer. Le vaisseau n'était encore qu'un petit point au loin. Le lieutenant estima sa distance à deux kilomètres environ. Et il semblait ralentir, ce qui était bon signe : on ne ralentit pas quand on a juste l'intention d'atomiser l'ennemi. Un kilomètre... Cinq cents mètres... Trois cents mètres...
CHTOC !
Le lieutenant Taanb-Ouhrin sursauta. Un coup avait été donné sur l'écoutille d'accès au Blogborygmus !
Il regarda de nouveau devant lui : plus de vaisseau !
Un vertige s'empara de lui... Que se passait-il donc ? Vite, il alluma la caméra de surveillance de l'écoutille. Il découvrit sur l'écran de contrôle que le vaisseau était bien là, arrimé au Blogborygmus, et une passerelle d'accès avait même été déployée. Mais le vaisseau était cent fois plus petit que le Blogborygmus !
Voilà pourquoi il avait été surpris : il croyait le vaisseau encore à distance car il l'imaginait de taille comparable au sien mais, en fait, s'il le voyait tout petit à l'horizon, c'est simplement parce qu'il était petit !
Le lieutenant dut aviser de la situation dans l'urgence : devait-il ouvrir l'écoutille et laisser entrer l'alien ? Il n'avait fait montre jusque-là d'aucune intention hostile, et les lois de l'hospitalité strictéraide lui imposait d'aller accueillir son visiteur. Oui, mais si c'était un piège ? Ou si l'alien était porteur de virus inconnus et mortifères ?
Taanb-Ouhrin repensa soudain au capitaine Saoul-Fifre et au reste de l'équipage. Il comprit alors que foutu pour foutu, ça valait le coup de prendre le risque : sa situation ne pourrait de toute façon pas empirer !
Le cœur battant, il déverrouilla l'écoutille.
- Soyez le bienvenu à bord du Blogborygmus, noble visiteur de l'espace !
Pas de réponse. Il scruta la passerelle : personne à l'intérieur ! En regardant le sol, il vit juste un filet mordoré qui s'écoulait à l'intérieur du Blogborygmus.
Le lieutenant en fut gêné pour son visiteur qui, visiblement, restait terré de honte dans son vaisseau.
-Hem... Ne vous inquiétez pas, cela arrive à tout le monde quand le besoin est trop pressant ! J'aurais dû venir vous ouvrir plus vite, cela est de ma faute !
Pas de réponse.
- Allez, n'ayez aucune crainte : la Fédération intergalactique, dont nous sommes les représentants, est un hâvre de paix et de progrès. Nous serons heureux de vous accueillir parmi nous ! Nous n'allons pas obscurcir ces belles relations à venir pour une petite miction mal contrôlée !
- Miction mal contrôlée toi-même, Ducon !
Ce fut comme une décharge de 10000 Volts dans la colonne vertébrale du lieutenant ! On avait parlé dans son dos ! A l'intérieur du Blogborygmus !
- Alors, tu causes plus, Glandu ?
Des torrents de sueur froide dévalaient la pente du crâne de Taanb-Ouhrin. C'était la voix du traducteur automatique qui avait résonné, il en était sûr : son style de traduction ne trompait pas ! Cela voulait donc dire qu'il avait capté une voix étrangère alentours... mais où ?
Aucune trace d'intrusion, hormis la petite flaque mordorée laissée par l'alien !
- Chuis là, tête de nez, sous ton gros pif ! Oui, ce que tu prends pour de la pisse, connard !
La confusion du lieutenant monta encore de plusieurs degrés sur l'échelle de l'effarement.
- Débranche-moi donc ce putain de traducteur de mes couilles, j'ai capté ton baragouin et on n'a plus besoin de lui. J'en ai plein le cul qu'il me fasse jacter comme un gros lourd !... Ah, voilà qui est mieux et je vous en remercie ! Mais permettez-moi tout d'abord, noble étranger errant dans l'espace, de vous adresser mes plus chaleureuses salutations !
Une petite voix, jusque_là couverte par la voix de synthèse du traducteur automatique, s'élevait de la flaque mordorée.
- B... Bonjour... heu... Monsieur ! Lieutenant Taanb-Ouhrin, représentant de la Fédération intergalactique... Hum... A qui ai-je l'honneur ?
- Mon nom est totalement imprononçable pour vous. Phonétiquement, ça serait quelque chose comme "Krrrruyaflirrr", mais appelez-moi "Kru", ce sera plus simple pour vous.
- Heu... enchanté... heu... Kru ! Et vous... heu...
- D'où est-ce que je viens, c'est cela que vous souhaitez savoir ? Je viens d'une planète au nom tout aussi imprononçable pour vous, situé à environ 682 trilliards de parsec d'ici. Et comme vous pouvez le constater, outre la distance, nous sommes également très éloignés de vous par notre morphotype : chez nous, après plusieurs milliards d'années d'évolution, ce sont les formes de vie liquides qui se sont développées et imposées...
Le lieutenant Taanb-Ouhrin resta interdit : cette liquidité le dépassait, lui qui était issu de la civilisation strictéraide dans laquelle tout n'est que rigidité.
- Rassurez-vous, Lieutenant : si mon aspect vous impressionne - et je vous rassure, le vôtre m'impressionne tout autant -, nos intentions n'en sont pas pour le moins les plus pacifiques qui soient. Nous avons atteint un stade d'évolution et de connaissances scientifiques qui nous a permis d'éradiquer toute forme d'agressivité dans notre galaxie, et nous utilisons nos connaissances pour aller aider les autres civilisations à trouver également le chemin de l'ataraxie...
En entendant le mot "aider", deux petites étoiles lumineuses s'étaient allumées dans les yeux de Taanb-Ouhrin.
- Et... heu... est-ce que par hasard, plus modestement, vous pourriez aider des voyageurs perdus à retrouver leur chemin dans l'espace intergalactique ?
- Bien évidemment ! Et je crois deviner, cher ami, que vous êtes ce voyageur perdu, n'est-ce pas ?
- Heu... oui ! Notre ordinateur de bord, comme vous avez pu le constater, a rendu l'âme et notre capitaine est... heu... on va dire : légèrement souffrant. Aussi avons-nous dérivé dans l'espace et perdu les repères qui nous permettraient de regagner une planète de notre Fédération.
- Aucun souci, je vais vous indiquer la bonne direction, mais, si je puis me permettre sans trop abuser, pourriez-vous me trouver un petit récipient dans lequel je pourrais m'installer plus confortablement ? Votre magnifique vaisseau a malheureusement beaucoup de soubresauts et j'ai du mal à me maintenir en place : je crains de couler un peu partout !
- Heu... Oui, oui, bien sûr, tout de suite !
Le lieutenant chercha alentours de quoi satisfaire son visiteur et commença à fouiller partout frénétiquement. Kru pouvait les sauver, il s'agissait d'être serviable !
C'est en ouvrant la porte d'un buffet Henri III que la Poule avait installé quelques jours plus tôt dans le poste de commande qu'il trouva ce qu'il cherchait : un verre à moutarde vide, orné d'un dessin de Pikachu. Le lieutenant tiqua un peu : il aurait souhaité offrir à son visiteur un récipient plus prestigieux ou, tout du moins, plus sérieux que cela, mais il ne put débusquer aucun autre récipient.
- Tenez, puis-je vous proposer de vous installer dans ce verre ?
- Ce sera parfait et je vous en suis fort gré, cher ami ! Pouvez-vous le pencher vers moi s'il vous plait ?
Le liquide mordoré, comme mû par une force invisible, glissa sur le sol et coula dans le verre, que le Lieutenant posa ensuite avec précaution sur la table du poste de commande.
- Parfait, je peux relâcher mes tensions internes, c'est très confortable. Merci infiniment, cher ami, vous êtes fort aimable !
- Je vous en prie... Heu... et pour le petit service que je vous ai demandé ?
- Aucun souci ! Cela sera pour moi l'occasion de vous remercier ! J'aurais juste besoin que vous me fassiez voir la cartographie céleste des différentes galaxies de votre Fédération : il y a toutes les chances pour que l'une d'entre elles soit déjà répertoriée dans notre propre cartographie, notre civilisation a déjà tellement sillonné l'espace !
Porté soudain par une douce euphorie, Taanb-Ouhrin se dirigea vers l'armoire où étaient rangées les cartes.
- Je vais vous montrer ça tout de suite ! Juste le temps de pr...
Rien.
Il n'y avait plus rien dans l'armoire : toutes les cartes célestes du Blogborygmus avaient disparu !
Au bord de l'apoplexie, le lieutenant passa toutes es hypothèses dans sa tête. Le capitaine ? Il était infoutu de lire une carte, hormis celle des vins. Le caporal ? Sans ses lunettes, une carte ne lui était d'aucune utilité, et puis il y aurait eu des traces de baves autour de l'armoire. La Poule ? A part "Maçonnerie magazine", "Extrême plomberie" et "l'Echo du bricolage", elle ne lisait rien. Le Docteur Scoot ?... Le docteur Scoot !!! Cela lui revenait subitement : il l'avait vu traîner dans les parages la veille !
- Excusez-moi, Monsieur Kru, je vais devoir vous abandonner un instant, je m'aperçois que nous avons rangé les cartes ailleurs. Juste le temps d'aller les quérir et je suis à vous !
- Je vous en prie, Lieutenant ! Je suis si confortablement installé dans ce verre que patienter un peu sera un vrai plaisir pour moi !
A peine la porte du poste de commande franchie, Taanb-Ouhrin se rua vers la porte de la cabine du docteur et la martela sauvagement.
- Docteur Scoot, ouvrez !!!
- Hein ?... Oui, qu'il y a-t-il ?
- Est-ce vous qui avez pris les cartes célestes ?
La face ensanglantée (suite à un mauvais geste en se rasant) du docteur apparut dans l’entrebâillement de la porte.
- Heu... oui, pourquoi ?
- Parce que j'en ai un besoin urgentissime !!!
- Ah ?... Ça m'embête, je les avais empruntées parce que je suis en train de remplir mon profil Spacebook : j'essayais de me remémorer sur les cartes les différents endroits de l'univers où je me suis fait des blessures, pour les y consigner. Vous voulez voir ? J'en suis déjà à 342 !
- Plus tard ! Je reprends les cartes, vous n'aurez qu'à le réemprunter plus tard !
- Pffff... Bon, tant pis, je vais faire ça de mémoire en attendant ! Tiens, justement, je me souviens subitement que sur Glypsophène XII, j'avais chopé la gangrène après m'être fait attaquer par un Niaquebite à poils courts et ensuite, j'av...
Le lieutenant était déjà reparti vers le poste de commande, les cartes sous le bras, sans laisser au docteur le temps de finir sa narration.
- Monsieur Kru, me voilà avec les cartes ! J'espère ne pas avoir été trop long !
- Hein ? Comment que tu m'appelles, Tantan ? C'est un nouveau surnom que tu me donnes ?
Le lieutenant en resta bouche bée de stupeur et de désarroi mélangés. Accoudé à la table de commande, le capitaine Saoul-Fifre se grattait mollement la barbe d'une main, tenant un verre vide dans l'autre. Un verre à moutarde orné d'un dessin de Pikachu.
- En tout cas, c'est vachement sympatoche de ta part de m'avoir servi l'apéro au réveil, Tantan ! C'est pour jouer à la manille que t'as amené les cartes ?
- Mais... Mais...
- Faudra que tu me dises d'où tu le sors, ton picrate : je ne sais pas ce que c'est, mais c'est gouleyant à souhait... Un bon petit crû !
Sans même essayer de répondre, le lieutenant partit s'enfermer dans sa cabine : il se sentait soudainement très las.
Et c'est ainsi que le Blogborygmus continua à s'enfoncer dans les espaces intersidéraux inconnus, et le lieutenant Taanb-Ouhrin dans la déprime.
Commentaires
1. Le dimanche 19 février 2012 à 02:48, par scoutstoujours
2. Le dimanche 19 février 2012 à 09:47, par CAPORAL ANDY AMO
3. Le dimanche 19 février 2012 à 12:39, par La Poule
4. Le dimanche 19 février 2012 à 13:44, par scoutstoujours
5. Le dimanche 19 février 2012 à 14:58, par Saoul-Fifre
6. Le dimanche 19 février 2012 à 15:25, par CAPORAL ANDY AMO
7. Le lundi 20 février 2012 à 05:36, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
8. Le lundi 20 février 2012 à 09:51, par Martine
9. Le lundi 20 février 2012 à 11:27, par scoutstoujours
10. Le lundi 20 février 2012 à 12:12, par Oncle Dan
11. Le lundi 20 février 2012 à 12:24, par françoise
12. Le lundi 20 février 2012 à 13:16, par La Poule
13. Le lundi 20 février 2012 à 14:24, par Blutch
14. Le lundi 20 février 2012 à 14:50, par Saoul-Fifre
15. Le lundi 20 février 2012 à 17:20, par scoutstoujours
16. Le lundi 20 février 2012 à 17:37, par CAPORAL ANDY AMO
17. Le lundi 20 février 2012 à 18:03, par françoise
18. Le lundi 20 février 2012 à 18:03, par Olivier de Vaux
19. Le lundi 20 février 2012 à 19:09, par Blutch
20. Le lundi 20 février 2012 à 20:15, par La Poule
21. Le lundi 20 février 2012 à 20:59, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
22. Le lundi 20 février 2012 à 21:15, par La Poule
23. Le mardi 21 février 2012 à 04:11, par scoutstoujours
24. Le mardi 21 février 2012 à 06:14, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
25. Le mardi 21 février 2012 à 10:01, par CAPORAL ANDY AMO
26. Le mardi 21 février 2012 à 12:01, par La Poule
27. Le mardi 21 février 2012 à 13:05, par CAPORAL ANDY AMO
28. Le mardi 21 février 2012 à 13:24, par La Poule
29. Le mardi 21 février 2012 à 15:22, par Pascal
30. Le mardi 21 février 2012 à 19:15, par Blutch
31. Le mardi 21 février 2012 à 19:18, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
32. Le mardi 21 février 2012 à 19:44, par Gatrasz
33. Le mardi 21 février 2012 à 19:56, par La Poule
34. Le mardi 21 février 2012 à 20:33, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
35. Le mardi 21 février 2012 à 21:14, par Bof.
36. Le mardi 21 février 2012 à 21:26, par Blutch
37. Le mardi 21 février 2012 à 23:39, par Gatrasz
38. Le mardi 21 février 2012 à 23:54, par Epamine
39. Le mercredi 22 février 2012 à 05:24, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
40. Le mercredi 22 février 2012 à 11:53, par françoise
41. Le mercredi 22 février 2012 à 12:22, par CAPORAL ANDY AMO
42. Le mercredi 22 février 2012 à 13:46, par La Poule
43. Le mercredi 22 février 2012 à 19:15, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
44. Le mercredi 22 février 2012 à 19:41, par Bof.
45. Le jeudi 23 février 2012 à 05:28, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
46. Le jeudi 23 février 2012 à 20:22, par Marie de Cabardouche
47. Le vendredi 24 février 2012 à 07:02, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
48. Le vendredi 24 février 2012 à 12:50, par La Poule
49. Le vendredi 24 février 2012 à 15:26, par Blutch
50. Le vendredi 24 février 2012 à 16:25, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
51. Le vendredi 24 février 2012 à 17:51, par Saoul-Fifre
52. Le vendredi 24 février 2012 à 19:53, par La Poule
53. Le vendredi 24 février 2012 à 20:25, par Blutch
54. Le samedi 25 février 2012 à 06:47, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
55. Le samedi 25 février 2012 à 09:25, par Bof.
56. Le samedi 25 février 2012 à 15:06, par Blutch
57. Le samedi 25 février 2012 à 19:50, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
58. Le mercredi 29 février 2012 à 08:28, par gdblog
59. Le mercredi 29 février 2012 à 09:34, par Lieutenant Taanb-Ouhrin
60. Le samedi 12 mai 2012 à 14:14, par Barnum
61. Le lundi 28 janvier 2019 à 20:09, par benta
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