Oui, regarde bien plus bas, dans le cadre orangé : ce poème, tu es le seul au monde à pouvoir le lire.

Je m'explique : partant du magnifique "el Desdichado" de Gérard de Nerval, j'ai construit une petite moulinette informatique qui va tirer au hasard des bouts de phrases, imaginés par votre serviteur, en substitution de l'original que voici...


   El Desdichado

   Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé,
   Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :
   Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé
   Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

   Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m'as consolé,
   Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
   La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé,
   Et la treille où le Pampre à la Rose s'allie.

   Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ?
   Mon front est rouge encor du baiser de la Reine ;
   J'ai rêvé dans la Grotte où nage la sirène...

   Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron :
   Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
   Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.


Pour m'assurer avec une probabilité démesurée de l'unicité du résultat, j'ai dû bien segmenter le sonnet et imaginer un bon nombre d'occurences possibles pour les différents tronçons de celui-ci. Ça a été dur, ça a été laborieux, mais je suis fier de t'annoncer que ton poème ci-dessous a une chance seulement sur 17 x 10 x 16 x 17 x 14 x 18 x 14 x 19 x 15 x 17 x 16 x 16 x 15 x 13 x 16 x 9 x 10 x 13 x 13 x 12 x 14 x 12 x 12 x 11 x 17 x 13 x 11 x 10 x 9 de ne pas être unique, c'est-à-dire une chance sur environ 560000 milliards de milliards de milliards (véridique !) pour que ton copain commentateur ait eu exactement le même. Autant dire zéro chance ! Enfoncé, Raymond Queneau et ses "cent mille milliards de poèmes" !

Et comme je sais que l'on n'apprécie pas toujours les cadeaux à leur juste valeur, je t'offre la possibilité, si le poème ne te plait pas, d'en avoir un autre : il suffit de cliquer sur le bouton "Je veux un autre Blogbo-poème !" et comme par magie, un nouveau sonnet en bels et bons alexandrins t'apparaîtra.

Mais attention : l'ancien poème sera alors définitivement perdu ! Idem si tu quitte la page et y reviens plus tard : le poème ne sera plus le même... Conclusion : si ton poème te plait, fais-en vite un copier/coller pour le conserver par-devers toi !

Alors, heureux(se) ?

Merci qui ? Merci Blogborygmes !


El Desdiblogbo

Je suis , - , - ,
:
, -
.

, ,
,
,
s'allie.

?... ?
;
...

Et j'ai :

.

Tant-Bourard de Nervin

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