Bon, je pourrais vous faire des billets tout bleus ou tout verts, genre ce faux-cul de Tant-Bourrin, mais j'ai de l'éthique, moi. J'ai toujours été correct et honnête. Je suis pas du style à vous faire des promesses longues comme le bras et vous les mettre bien profond. Quand je promets, je tiens, enfoncez-vous ça dans la comprenette. Et quand je ne tiens pas à faire quelque chose, je vous promets qu'il est difficile de me le faire faire. Et de toutes façons, personne ici vous a promis rien du tout. Ya juste Manou qui nous doit encore 48363 billets de 4 lignes minimum, mais c'est par contrat, c'est différent, et pis elle a quand même obtenu de nos avocats (qu'ils soient maudits, eux et leurs maîtresses, jusqu'à la génération "écologie") une clause d'objection de conscience, il parait qu'on était obligés, que c'est inscrit dans la Déclaration des Droits de la Femme mûre...

Enfin, moi je dis que le plus important, ben, c'est la liberté, et que la seule façon de vérifier qu'on est libre, c'est de prendre sa clé et de sortir. C'est clair que c'est pas toujours aussi simple. Alors on sort, on s'essuie un peu les pieds sur le tapis-brosse du palier, et puis on rerentre. Ça nous fait une aventure à raconter, faut bien dire que ya pas grand chose d'intéressant ce soir sur les 136 chaînes.

Mais pour le blog, là, ça roule : j'ai eu beau fouiller bien comme il faut dans les boyaux de ma tête, les retourner comme une chaussette, j'ai pas trouvé une seule idée à développer, à délayer, à rallonger, histoire de faire illusion, de donner le change, et il faut que je sois raisonnable : ma liberté de scripteur s'arrête où commence mon impuissance à écrire.

Et pour le billet du jour, vous pouvez vous brosser sur le tapis du palier.

C'est une chose d'acquise, nous n'aurons plus à y revenir.