Blogborygmes

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mardi 8 novembre 2005

Saoul-FifreLuc le chanceux

Je suis désolé, elle est un peu longue, mais je n'aime pas l'idée de la couper en deux. Pour finir mal, on ne peut nier qu'elle finit mal, j'en connais un qui se frotte déjà les mains, disons que je la lui dédie.

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lundi 7 novembre 2005

Tant-BourrinLa très aventureuse vie du Chevalier de Tant-Bourrin et de son écuyer Saoul-Fifre (Chapitre II)

Où le Chevalier de Tant-Bourrin rétablit l'ordre

XIIIème siècle après Jésus-Christ - Quelque part dans le Royaume de France

Le Chevalier de Hippobert Canasson de Tant-Bourrin, remis de la malepeste aviaire, cheminait fièrement sur son beau destrier blanc. Son armure étincelait de mille feux au soleil, car son écuyer Saoul-Fifre en avait fait un nettoyage méticuleux avec force crachats et frottements du revers de sa chemise pouilleuse, et avait ainsi réussi à gommer l'essentiel des traces du combat épique précédent.

Le dit Saoul-Fifre, fidèle à son habitude, trottinait derrière le Chevalier. Enfin, il serait plus juste de dire que c'est sa vieille bourrique miteuse qui trottinait : Saoul-Fifre se contentait de somnoler à moitié sur le dos de celle-ci, ayant encore quelques pintes de vinasse dans son sang à cuver.

Or donc, ce noble équipage allait sans trêve ni repos sur les routes du Royaume de France, en quête de quelque noble cause à défendre.

Et comme à son habitude, le Chevalier de Tant-Bourrin se morfondait, tant l'inaction lui pesait.

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dimanche 6 novembre 2005

Saoul-FifreMerci, Maréchal, et encore merci...

Notre caporal-chef-président à vie, Antenor , envoie à toute personne qui lui en fait poliment la demande, des filets garnis. Qu'est-ce qu'un filet garni ? Et bien, n'ayons pas peur des gros mots, il s'agit d'un colis rempli d'amour. Un concept révolutionnaire, qui, s'il venait à se répandre, pourrait bien transfigurer les rapports humains. Voici la lettre que je lui ai envoyé en retour, en attendant que mon propre filet soit proprement garni. Vive la dictature du filet garni et que ce mouvement fasse boule de neige !

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samedi 5 novembre 2005

Tant-BourrinUn nouveau regard sur Placid et Muzo

Sûrement avez-vous eu l'occasion, en vos vertes années, de vous esclaffer bruyamment à la lecture des hilarantes aventures de Placid et Muzo, les inénarrables compères, nés sous la plume d'Arnal et repris par la suite - et avec quel talent ! - par Nicolaou.

Mais peut-être n'avez-vous pas su déceler, sous les dehors d'un humour bonasse, la cruelle et lucide satire sociale sous-jacente.

Non, ne vous excusez pas, vous étiez jeune et innocent, votre conscience politique n'était alors qu'embryonnaire et votre univers se limitait aux roudoudous et aux fraises Tagada.

Mais le temps a passé et vous voilà aujourd'hui beaucoup plus blet mûr et en âge de percevoir toute l'acidité de l'encre amère dans laquelle l'auteur de Placid et Muzo a trempé sa plume.

Je vous propose, à titre d'exemple, d'étudier en profondeur le gag suivant, bien innocent de prime abord, mais dont la profondeur d'analyse n'a d'égale, à mes yeux, que celle du gouffre de Padirac.

Pas de quoi fouetter un chat, me direz-vous ? En êtes-vous si sûr ? Regardons-y de plus près, en décortiquant le gag...

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vendredi 4 novembre 2005

Saoul-FifreFable sans moralité

Il fut un temps
Où de méchants
Musulalmans
Tuaient des gens
Uniquement
Parce qu'ils étaient amants.

Ça dure depuis un moment
Et malheureusement,
Jusqu'à maintenant.

Ça bouge lentement.
C'est vraiment désespérant.

jeudi 3 novembre 2005

Tant-BourrinSouvenirs, souvenirs...

Un lundi de novembre 2003. Je le revois, je le revis comme l'instant présent, tant chaque seconde s'est tatouée au plus profond de mes circonvolutions cérébrales.

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mercredi 2 novembre 2005

Saoul-FifreL'écolière

L'écolière enleva sa barette et ses cheveux, tout à l'heure si sages, tombèrent follement sur son col blanc claudine.

Elle défit un à un les boutons de nacre de sa petite chemisette, elle la retira et la mit dans ses plis, bien délicatement.

Elle enleva l'agrafe et le petit bouton qui tenaient autour de ses hanches sa jupe écossaise puis fit glisser la culotte en dentelle, blanche sur sa chair rosée, le long de ses gambettes, puis les souliers et les socquettes immaculés.

Elle rangea tout sur le dossier du fauteuil et lui dit :

<< J'ai froid.>>

Il l'allongea sur la banquette, lui écarta doucement les cuisses.

Elle sentit qu'il cherchait le passage puis ce fut la douleur fulgurante qui la fit se rejeter en arrière.

Elle l'entendit ronchonner :

<< Ne bouge pas. Je ne vais rien pouvoir faire.>>

Elle se calma et se laissa gagner à la brûlante présence de l'objet qui s'enfonçait par à coups toujours plus profond.

Enfin, le gynécologue retira le speculum et lui dit:

<< Pas d'erreur, tu es bien enceinte.>>

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