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lundi 6 août 2007

ManouRaymond DEVOS - L’inconnu du 11 novembre -






A propos de la minute de silence,
Le 11 novembre dernier,
J’étais sous l’Arc de Triomphe.
Le président de la République était en train de ranimer la flamme du tombeau.
Toute l’armée française était sur le pied de guerre …
Au repos !
Tout à coup, à côté de moi, j’observe un soldat qui ne m’était pas inconnu … !!!…
Profitant de la minute de silence, je lui dis…
(Parce que l’on peut en dire, des choses, pendant une minute de sillence) :
« Dites-moi, votre visage ne m’est pas inconnu ? »
Il me dit :
« ça m’étonnerait ! Personne ne me connaît ! Moi-même je ne me connais pas ! »
Je lui dis :
« Pourtant vous faites bien partie d’un bataillon ? »
« Oui, mais j’y suis inconnu ! »
… !!
Je lui dis :
« Vous êtes inconnu au bataillon ?…Pourtant vous avez bien un nom ? »
Il me dit :
« Oui, on m’appelle « Hep » ! »
Je lui dis :
« Hep ? … Ce n’est pas un nom ! »
Il me dit :
« Non c’est un diminutif ! Mon véritable nom c’est : Hep ! toi là-bas, oui toi ! »


Et puis la minute de silence se termine.
Je relève la tête …
Il n’était plus là !

Et puis, tout d’un coup, Je crois le reconnaître.
Je lui crie :
« Hep ! toi là-bas, oui toi ! »

Le président de la République se retourne vers moi …
Il me dit :
« Moi ? »
Je lui réponds :
« Non, pas toi ! »
… Je ne l’avais pas reconnu !


Raymond DEVOS (A plus d’un titre)

vendredi 3 août 2007

ManouJ'ai toujours trouvé Serrault positif






C'est un peu léger, mais un tel homme mérite qu'on ne le confonde pas avec une recette... Non ?


jeudi 2 août 2007

Tant-BourrinLe bar est ouvert !

Inutile de le nier : certains (que, par charité, je ne nommerai pas) ont parfois tendance, à mon grand dam, à considérer les commentaires de ce blog (de haute tenue) comme un forum de discussion, voire comme un ersatz de mail.

Eh bien, que ceux-là (et les autres) se réjouissent : aujourd'hui, c'est permis ! C'est même vivement souhaité !...

En effet, magie de la technique, ce billet a été écrit il y a quelques jours, juste avant que je ne reparte pour une semaine de goguette. Et il se trouve qu'au moment où j'écris ce billet, je n'ai pas envie de me casser le cul je suis en panne totale d'inspiration.

Conclusion : puisque certains aiment tant blaguasser oiseusement sans fin dans les commentaires, qu'ils le fassent donc aujourd'hui ! Considérez que vous êtes dans un troquet et que vous taillez une bavette avec les quidams qui passent par là...

Et si au final ce billet se révèle sans intérêt, vous ne pourrez vous en prendre qu'à vous-même !

Allez, hop ! Je lève le rideau de fer : le bar est ouvert !


mercredi 1 août 2007

Saoul-FifreVivre livres (4)

Le suivant, c'est Lutetia, de Pierre Assouline

Ya pas photo, c'est le meilleur. Je triche un peu car je ne l'ai pas fini. Il est au chiottes, je le déguste, je lis chaque page plusieurs fois, je reviens en arrière, j'utilise la technique du recouvrement... Assouline, je ne connais pas plus que ça, je tombe sur son blog de temps en temps.

Il est toujours au Monde ? Il doit souffrir, avec les rapaces du conseil d'administration, genre Minc et compagnie. Ha j'aurais aimé être une petite souris quand Minc et Colombani ont été mis en minorité. Voir les donneurs de leçons (Très cher... Dans notre monde... Vous m'avez compris... Comment peut-on ...?) péter un cable, sortir de leurs gonds, recourir à l'insulte comme les racailles dont ils se sentent tellement tellement les supérieurs ?

Voilà. Je ne sais pas si Assouline est un gars bien, mais Lutétia est une véritable merveille. On sent la tronche derrière, la grosse culture, l'enquête de pro et ce style, ce style !! Je me régale. C'est dense en idées, en sentiments, on sent le mec qui a vécu. Et c'est passionnant : rien que la beauté du boulot me tient en haleine, alors l'histoire ? Bien tissée, bien amenée, la simple analyse de la personnalité du héros, détective à l'hôtel, suffit à mettre en place la toile, la charpente de l'œuvre. L'angoisse s'installe, car le choix de la période de l'occupation n'est pas anodin, mais avec finesse.

Vraiment je suis sous le charme. J'aime ce genre de livres qui "soulèvent" le lecteur, qui le rendent meilleur. Mais c'est toujours la même chose : il est dangereux de goûter à la qualité. Quand on redescend du nuage, le risque est de ne pouvoir retenir ses ricanements devant la prose des autres écrivaillons.

Tout fout le camp, Monsieur ! Même la charité !

mardi 31 juillet 2007

Manou31/07 Mioule, Foutrix et Mioulefritx: La Côte d’Ivoire





La petite famille maîtrise parfaitement les subtilités du GPS et laisse la voiture au garage pour préparer des vacances bien méritées en côte d’Ivoire.

Mioule : D’ailleurs, pourquoi la côte d’Ivoire ?

Foutrix : Souviens-toi que tout périple en Lybie présente un certain risque pour qui na rien à vendre.

Mioulefritx : On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, ponctue Mioulefritx.

Bien avancée, Mioule sort sa valise noire de la dernière étagère du placard vitré de la chambre. Elle en profite pour constater sa chevelure hirsute.

GPS : Prenez la prochaine à gauche susurre le GPS que Mioulefritx trimbale partout.

Mioule : Ça suffit maintenant, donne-moi ce GPS !

GPS : Tu ne commettras point de rapt !

Mioulefritx : Comment va-t-on vérifier la vitesse de croisière de l’avion ???

Insensible à cet argument majeur, Mioule coupe le sifflet du GPS, se recoiffe à grands coups de gel fixation « Béton » puis retourne à ses bagages. De son côté, Foutrix arrose les plantes carnivores de quelques vermisseaux malodorants. Le mage Hi fait alors une apparition inopiné dans le couloir de l’appartement.

Hi : - 50 % sur tous les voyages à destination de l’Angleterre !

Foutrix : Tu tombes mal, Hi, nous avons déjà un point de chute.

GPS : …

HI : Souhaitez-vous continuer à être informés de mes offres ?

Mioule : Tu sais que tu es toujours le bienvenu. Pourrais-tu également descendre de ma valise ?

Mioulefritx : Tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute.

Hi disparaît dans un tourbillon de poussière.

GPS : …

lundi 30 juillet 2007

Tant-BourrinTant-Bourrin : l'interview vérité !


Si vous n'arrivez pas à écouter le fichier audio,
vous pouvez le télécharger ici

dimanche 29 juillet 2007

Saoul-FifreVivre livres (3)

Dans la pile, un petit livre ne payait pas de mine. Pensez, un Librio ? 2 € !! J'adore cette collection. Elle n'a que de bonnes idées : elle reédite des classiques, elle sort des synthèses intelligentes, des biographies écrites par de vrais spécialistes et pas par le cousin de la nièce, et puis elle accepte des novellas qui vont bien à son format. Le concept de ce petit recueil de nouvelles de Martin Winckler

est éminement sympathique et modeste. L'auteur, apparemment amateur de polars, décide de rendre un hommage aux plus célèbres plumes s'étant illustrées dans le genre. C'est jubilatoire. J'ai tout de suite pensé à Tant-Bourrin et à son talent à se mouler dans des formes imposées et à nous bluffer par une ressemblance de miroir. Winckler n'use pas que de l'arme du pastiche. Il imagine des rencontres surprenantes, il répond à des questions que tous les afficionados se posent sans doute, il lève le voile sur des points obscurs... Cette suite de clins d'œils polaroïdes est très agréable à lire. Un coup de chapeau aux vénérables ancêtres.

TB, si tu ne connais pas, procure-toi le !

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