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samedi 18 mars 2006

Saoul-FifreUne table à marée basse

Souvent nous nous enchaînons nous mêmes. C'est le cas ici puisque honeybees a choisi toute seule comme une grande de faire partie de cette chaîne, et moi itou. Mais nous ne la transmettons pas. Arriba la libertad q:^) !!

Ce concept de table pour nain m'interpelle. Il me titille, il me secoue, il me touille, me fouille, me chatouille, me gratouille et, bien évidemment, à force, il m'excite. Celle sur la photo a une histoire.

On n'a pas tous les ans 20 ans, et je vivais seul dans un studio au rez-de-chaussée d'une tour. Mes possessions matérielles se résumaient à :
- Un matelas posé par terre.
- Un gros réveil russe mécanique avec 2 cloches pour la sonnerie. Je l'avais choisi pour le bruit d'enfer qui avait fait sursauter tous les clients du magasin. Comme cela ne suffisait pas pour me tirer de mon sommeil plombé, je l'installais dans une assiette pleine de pièces de monnaie.
- Les instruments de cuisine de base. Je me suis toujours mitonné de bons petits plats.
- Une seule assiette, mais plein de verres.
Quand j'ai emménagé, l'électricité marchait. Ça ne m'a posé aucun problème. Au bout de 4 mois, on me l'a coupée. Je me suis dit que EDF allait essayer de me faire payer la facture du précédent locataire qui avait dû partir sans payer, et je n'ai pas bronché. J'ai été acheter une vieille lampe à pétrole, et ça donnait une ambiance super hypra cool pour les soirées sympas entre copains. Je vous raconte tout ça pour que vous compreniez bien quel mec pas compliqué j'étais q:^)

Je n'avais pas envie de m'installer dans la vie. J'étais "Le voyageur sans bagages" d'Anouilh. J'étais "Le chat qui s'en va tout seul", de Kipling. Mais, n'ayant pas de chaise, il m'est venu une envie de table basse. J'ai acheté une plaque d'aggloméré, et, comme je bossais dans le téléphone, j'ai scié des poteaux et des goulottes métalliques PTT de récupération, et j'ai fait les pieds avec. Des années après, mon beau-frère de la main gauche, avec qui nous vivions en colocation, a flashé sur cette table et m'a demandé la permission de bosser dessus. Sachant que j'adorais les échecs (non, je n'aime pas perdre), il a tracé sur le plateau un superbe échiquier, imitation marqueterie, avec des lasures claires et foncées. C'était magnifique. Mais l'œil du game addict que je suis remarqua de suite la couille dans le potage. Ce con n'avait pas mis la case blanche à droite. Il dut tout poncer et recommencer.

Ce pote s'est pendu quelques années plus tard, en plein bonheur professionnel, parental et conjugal, sans autre raison objective que sa folie intérieure, son "mal de vivre". Cette table basse que j'ai quotidiennement sous les yeux me rappelle les pétées de rire et les bons moments que nous avons passé ensemble.

Alors dessus, il y a les journaux que je lis. Comme quotidiens, "La Provence" et "La Montagne". J'aime bien les pages politiques de "La Montagne". Ne jamais oublier que c'est dans ces pages qu'Alexandre Vialatte écrivait ses merveilleuses chroniques publiées sous le titre qui était son refrain : "Et c'est ainsi qu'Allah est grand". Les journaux professionnels, "L'Agriculteur Provençal", "Le Pâtre"... Le livre qui accompagnait mon APN, cadeau familial : "La photo numérique pour les nuls". Le cadeau du Playb' et de son épouse, la plèbe : la BD tirée du film Renaissance , qui est sur les écrans en ce moment. Très belle histoire, très bien écrite, il faut qu'on aille le voir. Encore merci ! Ya le dernier Echo des savanes, celui où les scénarios de Folie Privée sont publiés pour la 1ère fois, un collector ! Celui que Ab6 doit envoyer à Yael , mais finalement c'est plus la peine... Il y a le Figaro magazine de ma belle-doche, avec le 1er Sudoku "diabolique" que j'ai réussi à faire ! Ça s'arrose ! Il y a les reliefs du dernier apéro : Lagavulin/Anisette/Salers. Il y a le cendrier sale et le paquet vide traditionnels. Personne ne fume chez nous, mais les fumeurs sont accueillis avec bienveillance. C'est notre côté "anti-américains". La salle "non-fumeurs/oui-emmerdeurs", elle est dehors, si vous voyez ce que je veux dire ? Ya aussi le n° mythique de Charlie sur les caricatures de Mahomet. Quand la conversation retombe, ça la fait redémarrer. De toutes façons, dans les années qui viennent, on s'apercevra que les autres sujets de discussion seront des anecdotes sans intérêts.

Et puis ya le dernier Canard, enfin, le dernier sorti, dieu m'tripote, j'espère que ce n'est pas le dernier, qui tient bon le cap de la laïcité et de la liberté de penser et de blâmer. Doux Jésus, quand je pense que c'est le Figaro qui a squatté la célèbre phrase de Beaumarchais ! Enfin, dans le dernier Canard, j'ai constaté que la pensée maréchalesque, et en particulier son concept de "filet garni", marquait à nouveau des points. Antenor surfe sur la mode, il la chevauche, la devance, l'invente, la lance, lui serre le kiki, la destructure, la passe au mixer ! On ne va bientôt plus rien pouvoir dire sans être convaincu de plagiat par les avocats de notre Maréchal ! Que le Docteur Schneider et sa clique de blouses blanches le protègent et fassent rentrer les cotisations !

vendredi 10 mars 2006

Saoul-FifreLa quille, bordel !

Mais quand ça va bien pouvoir finir ?

J'ai passé aujourd'hui le cap des 50 ans, Epi m'a envoyé ses condoléances, il est solidaire, il est de la classe. Ma famille aussi s'est apitoyée, sous couvert de félicitations, et pourtant, il n'y a vraiment pas de quoi : 50, c'est le bel âge, l'âge mûr, sucré, juteux, fondant, coloré, odorant... l'âge idéal où il convient de cueillir la vie dans ce qu'elle a de plus aboutie, expérimentée, connaisseuse...

Bon, un poil de plus en maturité, et la peau se fend, la fermentation commence, la pourriture s'installe, les vers s'y mettent, des liquides malodorants s'en échappent, les rides se creusent et le fruit se ratatine, se recroqueville, se dessèche pour donner vie au futur noyau, futur arbre, futur porteur de fruits... Attendez ? Il faut laisser la place aux jeunes, on est trop nombreux, vive la grippe aviaire et le terrorisme intellectuel qui ose mettre ses idées en pratique !

Je m'excite, je m'excite, mais je n'en suis pas encore à la fin du livre. Je me doute juste qu'il va mal finir et que le héros ne reviendra pas pour un deuxième tome. Vu l'hygiène de vie draconienne à laquelle je me suis astreint, j'estime les années que j'ai vécues, et bien vécues, à 50 % du total de vie que je m'accorde. Donc : 50 au jus. J'ai le temps d'acheter ma quille, rien ne presse.

20 ans de tabagisme militant et forcené, ya pas photo, non ? Tout le monde connaît l'excellente pérennité de la viande fumée, qui permettait aux boucaniers de traverser les océans ? De même, vous avez entendu parler des conserves à l'alcool qui défient le temps ? C'est bien entendu dans un but sanitaire que je m'imbibe et me désinfecte l'intérieur tous les soirs, au whisky, avant de me laisser glisser dans le sommeil réparateur. La choucroute au Riesling, les cornichons au vinaigre, les confitures de gratte-culs..., aucune technique de conservation ne m'est étrangère. Même si je ne les maîtrise effectivement pas de manière professionnelle, et que je fais largement 10 ans de plus que mon âge...

De toute manière, toute coquetterie mise à part, et en tout cas, en ce qui me concerne, la seule manière d'obtenir des compliments sur ma bonne mine malgré le poids des ans qui m'accable, c'est d'en avouer 15 de plus. J'ai donc passé ma journée à tester cette technique sur des connaissances éloignées, des commerçants, des clients de Super U...

Ce n'est pas fondamentalement réjouissant, car ça ne change rien au problème réel de base, mais quelques regards admiratifs et quelques bouches ouvertes stupéfaites à votre vue font toujours plaisir... On se fait les petits cadeaux d'anniversaire qu'on peut.

mardi 28 février 2006

Saoul-FifreSketch ringard

J'écoutais Rires et Chansons sur l'auto-radio, et ils passaient un sketch de Pierre Palmade, je sais pas si vous voyez lequel, ça doit s'appeler "Les choix" ou alors "Qu'est-ce que tu préfères"... Et à un moment, Palmade dit :

"Qu'est-ce que tu préfères, attraper la grippe, mais à vie, hein, t'es malade, tu guéris plus jamais... ? Ou alors, à vie aussi, tu as trente canards qui te suivent partout où tu vas... ? Hein, qu'est-ce que tu choisis ?"

Ce sketch n'est pas une antiquité, il a quoi ? 10 ans ? Mais je trouve qu'il a pris un méchant coup de vieux. Aujourd'hui, t'as plus le choix : c'est la grippe ET les canards !!

jeudi 16 février 2006

Saoul-FifreToi, je t'aime pô

Concernant la saga-linacée, nous en étions je crois, restés aux renards qui étaient venus faire leurs courses à Auxchamps, c'est à dire dans notre poulailler. La marque Super U étant réservée à l'élite des consommateurs , une frange de la population aux goûts luxueux, que nous ne côtoyons ni vous ni moi, ni de près ni de loin. Bon, ce genre de razzia est dans l'ordre des choses. Elle me choque moins que la fois où des chiens errants avaient fait un bien plus sale travail. Pour le plaisir, comme chante l'autre. Le renard, lui, c'est un pro. Il chasse pour se nourrir : il saigne bien comme elles disent les Ecritures, hallal / kasher, la vérité mon frère, il fait les allers-retours, la livraison à domicile, le stockage, et 10 % pour les fourmis. Moi je respecte. Comme disent les légionnaires pour justifier les voleurs : "Le plus coupable, c'est celui qui laisse traîner son portefeuille !". Ce qui, en l'espèce, était le cas. Le renard est un adversaire coriace et digne d'admiration. Il convient d'anticiper sa défense, et de prendre ses dispositions. Le vieux proverbe pèquenot

"Le Renault fait du bon boulot,
Le renard boulotte les canards..."

est là pour nous y faire songer. Enfin, le passé est derrière nous, à nous botter le cul, et nous n'allons donc pas tarder à nous prendre l'avenir en pleine tronche ! Le renard, ça doit être un croisement entre un collecteur d'impôt et un huissier. Ça laisse toujours un peu de semence pour qu'à leur prochaine visite, ils trouvent encore de quoi gratter. Il me reste donc 12 poules et 2 coqs.

Un gros coq blanc, qui m'a fait le grand plaisir de revenir intact, car je l'avais sélectionné pour son courage et son intelligence...

... et puis un petit rastègue, multicolore à tendance rouge, comme sont souvent les coqs.

Le blanc fait 2 fois le rouge, et celui-ci n'est pas à la fête. En principe, il s'installe un statu-quo : 12 gallines pour 2 gaus, entre gens de bonne compagnie, un arrangement doit être possible ? Non, c'est la guerre. C'est tout pour moi, et rien pour toi. D'abord je t'aime pas. Tu me débectes. Dès que tu rentres dans mon champ de vision, j'ai envie de changer de chaîne. Je veux pas te voir tourner autour des poules, est-ce que tu peux te fourrer ça dans ton crâne de piaf ? Ce sont MES poules. Ou alors, oui, j'ai un CPE à te proposer : eunuque de mon harem ! Chapon. Ça te branche ?

Enfin, bon, vous voyez : ambiance bien glauque, pas fraternelle pour un sou. Impossible de convaincre le petit de rentrer au poulailler pour faire dodo avec les autres. J'y suis arrivé une fois, par surprise, l'autre a dû lui faire subir les pires outrages pendant toute la nuit, et maintenant, bon, le petit hésite, on peut comprendre... Il préfère dormir dans son cyprès. Ce soir, il pleut, ben, il se mouille, perché sur sa branche. Il est bien. Trempé, frigorifié, mais tout seul. Tout sauf dormir dans la même chambre que l'autre macho, là...

Le matin, la corrida commence tôt. Le petit s'énuclée en zyeutant les petites, langue bavante et tombante, et le gros lui fonce dessus dès qu'il se rapproche des polygame-girls.
D'abord, t'es privé de repas. Si je te vois picorer un grain, t'es mort. Et si tu fais le joli-cœur avec une de mes chéries avec leurs trucs en plumes, tu meurs avec tortures raffinées. Et si tu te tiens à carreaux, je te crève aussi. T'es mort dans tous les cas. Je te l'ai dit : je t'aime pas.

Le petit est quand même supérieur sur un point : il court très vite. Elle est pas bien faite, la Nature ? D'un autre côté, s'il n'était pas champion de sprint, il serait pas devenu Héros de blog. J'aurais jamais osé décrire les sévices sadiques que lui aurait infligés l'autre gros jaloux. Finalement, le petit reste loin, pas provocateur, il a compris son intérêt. Et si une poulette s'écarte du lot, hop, une petite parade nuptiale juste esquissée, symbolique en diable, et hop, hop, on joue au scout, c'est moi que je fais le sac à dos !

Et il y en a de plus en plus et de plus en plus souvent, qui "se promènent" distraitement, qui s'émancipent et qui viennent lui rendre de petites visites. Ça les change. Un petit parfum inodoré d'adultère. Une chanson différente. Faut dire que le gros blanc, il est hyper psycho-rigide. Il est sérieux qu'il en peut plus. Il se prend pour un chien de berger. Ses poules, il les fait mettre en rond, il les engueule quand elles se dispersent, il les appelle, va les chercher, les ramène vers le groupe. Si il trouve quelque chose de bon, il est tout surexcité, il leur fait un sketch à la De Funès jusqu'à ce qu'il les ait toutes autour. Et je suis sûr qu'il les compte.

Mais si jamais il trouve une fautive en pleine action avec son ennemi héréditaire, ça chie dans la soufflerie ! Il crie comme si on l'égorgeait, il piétine le sol, il tourne sur lui-même en battant des ailes, en fait il imite et il mime ce qu'il aurait voulu faire à son cauchemar vivant, son obsession de tous les instants, le malheur descendu sur sa vie... Cocu ! Cocu ? Il m'a fait cocu moi ? s'égosille-t-il... Si je l'attrape, Ô pute vierge, je n'arriverai pas à me maîtriser !

Ho, le blanc, arrête ton cinéma et regarde par là-bas ? Il est encore en train de t'en grimper une !

Et ça a l'air de leur plaire q:-D) !!

jeudi 9 février 2006

Saoul-FifreLes migas

Popopo, j'vous ai promis de vous donner la recette, je vous la donne ! "Las migas", en espagnol, c'est les miettes de pain. À l'origine, ce plat était fait avec des restes de pain, trempés, essorés, et revenus à l'huile, avec des sardines salées. Je n'ai jamais goûté à ce truc. Les migas dont je parle sont faites à base de semoule, mais c'est vrai que les grains ressemblent un peu à de la mie de pain qu'on aurait malaxé entre les doigts...

C’est un plat très dur à faire mais très bon, alors ça vaut le coup de s’accrocher . Quand je crie : " ya des migas " , mes enfants, qui sont plutôt pâtes-frites et macdo si possible, et ben y se dépêchent de se radiner à table ! Au départ, c’est un plat de pauvre, un plat de pêcheurs, parce que c’est pas cher et que ça tient au ventre, et après, les riches y se sont dit : " o, pas toujours les mêmes qui mangent les bonnes choses " , alors y-z’ont regardé comme on faisait et y-z’ont rajouté plein de viande qu’il faut bien que les bouchers y vivent aussi, eux-z-autres !

LA RECETTE DE MA MERE

On fait revenir (à l’huile d’olive, malheureux !) l’accompagnement dans une poêle à large bord, c’est très important, ça évite d’en clafir les murs quand on va remuer . Et selon ses moyens, ses goûts et ce qu’on a dans le frigo ce jour là , on met :

  1. Dans tous les cas, de l’ail, et là, on ne mégotte pas, on ne parle plus de caieux, il faut des bonnes têtes, moi j’en met au moins 4...
  2. Au minimum, pour que ça ait un peu de goût : des anchoix, et c’est vrai que ça suffit pour se lécher les doigts avec des migas d’un autre monde...
  3. Mais bon, chez nous , ma mère rajoutait en principe moitié chipolatas / moitié merguèz, coupées en morceaux, plus quelques tranches de tchorizo ou de longanisse...
  4. Moi, j’ai encore innové et j’ai transformé les migas en plat complet, en rajoutant oignons, dés de poivrons rouges et verts (pour la vue) et carottes en tranches fines . La seule différence, c’est que les légumes rendent de l’eau et qu’il faut en tenir compte en en mettant moins tout à l’heure .

Bon vous avez compris : vous faites revenir dans un peu d’huile d’olive, sur un feu assez vif de la cuisinière, CE QUE VOUS VOULEZ ! Pendant ce temps là, vous vous débrouillez pour préparer AUTANT D’EAU (en volume) QUE DE SEMOULE . Un peu moins s’il y a des légumes ! Si vous avez trouvé la semoule moyenne dans un paquet de 250 gr en plastique translucide, vous ouvrez soigneusement, sans déchirer, et vous repérez le niveau de la semoule (avec un crayon) puis vous videz la semoule dans un récipient (vous la réservez comme y disent) : le sachet vide vous servira de mesure pour l’eau . Sinon, prenez un verre mesureur, vous l’avez acheté pour ça, il faut l’amortir. Quand vous estimez que ce qu’il y a dans la poêle est assez doré, vous videz l’eau dedans, vous salez, vous mélangez et vous refaites partir le bouillon . A partir de maintenant, vous n’êtes plus disponible . Je crois que c’était le seul plat ou mon père mettait la main aux fourneaux car c’est quand même assez physique : vous jetez en pluie la semoule dans l’eau en visant les endroits ou il reste de l’eau pour faire gonfler la semoule et vous vous mettez à remuer sans vous arrêter. Il vous faut une palette qui gratte ce qui grille dessous pour le ramener au dessus et ainsi de suite . Si ça grille trop fort et que vous êtes pris de vitesse, baissez le feu ou n’hésitez pas à en prendre un plus petit . Il faut trouver un compromis entre le ralenti ou vous ne risquez rien mais ou il va vous falloir la vie des rats pour arriver au résultat désiré, et le feu fort ou le rythme est dur à suivre pour empêcher que ça vire en charbon . Il se forme des boules que vous devez émietter avec la palette . Sachez que vous en avez bien pour 3/4 d’heure de remue-ménage, selon les goûts : il faut que CHAQUE grain de semoule soit moelleux dedans et doré dessus . C’est cette consistance exceptionnelle qui rend ce plat si CRAQUANT ! !

S'il y a un ouf (ou une ouffe) assez courageux (euse) pour se lancer dans cette préparation, j'aimerais bien avoir un compte rendu q:^) !

mardi 7 février 2006

Saoul-FifreLance tes dégoûts, gueule II

Bon vous avez l'habitude, ce sont les requêtes que des malades tapent sur Google, et qui les font arriver chez d'autres malades, à savoir : nous . La première fournée est . Celle ci-dessous est particulièrement cochonne. J'ai pas tout mis, vous iriez croire que le cul représente le principal pôle d'intérêt de nos concitoyens/hyènes ? Alors que c'est simplement le sexe...

Soupe de boudin périgourdine

Bligwleurtxyfnol. Gulp. Rheu... il faut tuer qui, là, pour avoir la recette 8-P ?

Jeux qui crèvent les nichons

Ha non, ici, c'est les jeux qui déchirent leur race.

Le site des connards

Je vous en prie. Donnez-vous donc la peine d'entrer...

Comment faire pour calmer lorsqu'on est tort

On respire profondément. On prend de VRAIES vacances. On laisse décanter la carafe.

Poème sur la gastro

Un texte super chié, qui dégageait un max. Les mots coulaient, jaillissaient en une explosion multicolore et embaumée...

Tu t'en vas d'alain barrière

C'est ça : va-t'en d'alain barrière !

Société ou solitude de l'iguane des galapagos

C'est ton choix...

Qu'est-ce que le coma idyllique

Je suis pas en état de vous répondre.

Blogs des photos de zobs

Pas de ça chez nous. Ici, nous nous appliquons à ne vexer personne.

Eclatement vaisseaux sanguins dans la tête

Ha, c'était pas une rafale de mitraillette ?

Chat nettoyage plaie purulente

Aide votre chat à renforcer la résistance de son organisme. Recommandé par les éleveurs professionnels.

Je suis un gueulard

Ouais ben moi, je suis pas sourd !

Soirée poufiasses

Oui ? Il vous en faut combien ?

Les gens jaloux de l'amour des autres

C'est caca. Chacun son cucul.

E-mail Emmanuelle Béart

emmanuelle@beart.conne

Queue trop grosse

Hola hola, tu vas pas faire ta chochotte ?

Arrosage vacances cannabis

Deux seaux d'eau par pied et par jour. Arrêter 15 jours avant la récolte.

Tripote-moi la vulve

On est jamais si bien servie que par soi-même.

C'est quoi le traumatisme de naissance

Ha, Tant-Bourrin est absent, c'est lui qui aurait pu vous donner son témoignage...

Nue dans du cassoulet

Margotte, écoute, je viens d'avoir une idée, pour mon cadeau d'anniversaire !

dimanche 22 janvier 2006

Saoul-FifreLance tes dés, Google

Bon je traduis d'office, on va pas faire un jeu là-dessus : "Lance tes dégoûts, gueule". Ça veut rien dire, je suis d'accord, on passe tout de suite à la suite, lance le générique, coco...

Je crois qu'on l'a jamais fait, et pourtant j'adore ces petits exercices de style que pond régulièrement Matthieu . Il s'agit de lister les requêtes qu'ont tapé les internautes pour arriver sur votre site. Ce qui me fait tilter et m'esbaudir, c'est vraiment d'imaginer le gars ou la fille en train de taper des trucs pareils dans la fenêtre Google. Ça donne quand même des indications sur les intérêts profonds de la personne. Chez Blogborygmes, le top one des requêtes est sans conteste "Julie la cochonne", et ce, depuis le début, et le billet commence à se faire vieux. Récemment, quelqu'un a tapé "Jeannot la grosse cochonne". Vraiment désolé, mais vous vous êtes trompé de numéro... Allez, go !

Calendrier basketeuses ?
Heu, j'ai mon exemplaire personnel, mais ne comptez pas que je vous le prête. D'ailleurs, il n'est plus vraiment présentable...

Verts véreux ?
Non, eux aussi !?

Georges Marchais et Messershmitt ?
Enfin, voyons, il y a prescription...

Grimper sur Julie ?
Je ne pense pas qu'elle soit d'accord.

Pisse dans ton cul
Oui, mais est-ce que mon périnée est assez court ?

Comment s'enfiler un fruit dans le cul ?
Vraiment aucune idée.

Vidéo saillie étalon ?
Envoie la caméra, tu l'auras par retour du courrier.

Pénis de baleine ?
Vous êtes gentil, mais c'est non.

Feuj cochonne ?
Ça doit exister...

Comment soigner la constipation ?
Appeler Bison Futé ?

Qui donne aux pauvres ?
Surtout les pauvres, paraît-il...

Blog Marcellus 55 ?
Ha, c'est pas là, mais tu brûles !

Bébêtes d'amour ?
Notre hygiène n'est pas à mettre en doute.

Jazzman mort hier.
C'est sympa de nous prévenir.

Porom pom pom ?
Enriiico ! Dans mes bras, mon frêre !

La duplication du cube de nos jours ?
C'est mon pote, lui ! Il est pas obsédé comme tous les autres malades, là...

Billet pour expo Klimt ?
C'est bien ici. Envoyez-moi un mail, que je vous donne l'adresse où il faut l'envoyer.

Je suis un fils de pute
C'est bien de le reconnaître. Le plus grand pas est fait.

Sans sa culotte
Et le rêve ? La place à l'imagination ? Les sentiments ?

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