Blogborygmes

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lundi 11 décembre 2006

Saoul-FifreNos gueules ? Qu'est-ce qu'elles ont, nos gueules ??

Je sais pas les autres Blogbos, je ne les ai pas contacté avant de publier ce billet, mais je craque. Nos boîtes mail sont régulièrement submergées de messages gênants. Ce ne sont pas à proprement parler des spams. Ils nous sont bien personnellement adressés, ne sont pas agressifs, ne contiennent pas de liens renvoyant sur des sites commerciaux, pas de virus, et sont rarement rédigés en étazunien. Non, ils nous réclament tout simplement des photos dédicacées.

Ya de ces malades, je vous jure ?

Cette situation, nonobstant son caractère incorrect et outré, nous met devant un dilemme de l'ordre de l'impasse. En effet, le contrat qui nous lie à nos employeurs, classé Secret-Défense, a pour conséquence de nous déposséder complètement de notre droit à l'image, et ce pour une période de 99 ans après laquelle les dossiers nous concernant et les pièces y attachées seront de droit transmissibles aux chercheurs en faisant le demande.

En attendant ce jour, comme a dit le Grand Jacques, enfin, d'autres l'ont dit aussi mais leurs patronymes ne se sont pas gravés dans l'inconscient collectif, en attendant ce jour, donc, et ne voulant pas passer pour fier et distant auprès de nos admirateurs, je me suis longuement penché sur la recherche d'une solution à ce douloureux problème humain et je pense avoir trouvé une réponse qui satisfera (je l'espère) notre fan-club.

De la même façon que nos fiches "nécro" sont déjà prêtes dans toutes les rédactions des grands quotidiens, des sculpteurs de renom ont été pressentis pour graver dans le marbre nos augustes profils. Des maquettes nous ont été pré-soumises pour agrément. La ressemblance, malgré tout le talent qu'ils y ont investi, n'étant pas démesurément folichonne, je ne vois aucun inconvénient à ce que nous vous en fassions profiter.

Merci qui, petits canaillous ? Merci Blogborygmes !!

Et gardez bien les mains DESSUS les draps...

Saoul-Fifre

Tant-Bourrin

Manou

lundi 4 décembre 2006

ManouUn amour de requin : Info ou intox ?

En fin de semaine, je devisais avec un collègue sur le nombre de barges de charbon nécessaires à l’alimentation d’une centrale thermique devant subvenir au besoin en électricité d’une ville de 30 000 habitants. Pour détourner la conversation pourtant déjà délirante, celui-ci me décrivit les amours d’un homme et d’un requin femelle. Bien que naturellement naïve, j'ai cru à une blague. Il m'a assuré que non. Mes recherches sur le web ont abouti à un blog. Par contre, rien dans la liste des Hoax potentiels. Alors je m'en remets à vous. Que pensez-vous de Cindy ?



Arnold pointer, un pêcheur pro du sud de l'Australie a un problème. Une grande femelle de carcharodon carcharias semble s'être entichée de lui le jour où il l'a libérée d'un filet qui la vouait à une mort certaine. « Cela fait maintenant deux ans qu'elle ne me lâche pas » a-t-il raconté aux journalistes alertés pas cette singulière histoire. « Elle me suit partout. Elle fait fuir les poissons que j'essaie d'attraper, j'en ai marre, je ne sais pas quoi faire ». Effectivement difficile de se débarrasser d'un requin d'une espèce protégée et mesurant 5 mètres, d'autant qu'au fil du temps, une affection mutuelle semble s'être installée entre Arnold et « Cindy » qui demande son lot quotidien de caresses. « Dès que j'arrête le bateau, Cindy se met sur le dos pour que je lui caresse le ventre et le cou. Elle grogne, elle roule des yeux et bat des nageoires, ça la rend dingue ». Mais cette relation n'est pas sans risque. « Le plus embêtant c'est quand elle veut jouer à la baballe avec moi, elle me balance des otaries de 200 kilos à moitié déchiquetées sur le bateau. La dernière fois j'ai du refaire toute la cabine de pilotage ».

vendredi 1 décembre 2006

ManouCe magnifique lombric et ses 150 segments vous sont offerts par Bof

Manifestement, le mécénat participatif devient incontournable dans la blogosphère.

samedi 25 novembre 2006

ManouPacifier



Elle connaissait Paris comme sa poche et savait s’y promener jusqu’au petit matin.
H est morte d’un cancer l’année dernière.
Je ne l’ai su qu’hier.

Elle avait beau être fluette, H savait calmer, canaliser notre violence.
Elle disait : « Chacun a sa douleur. Si tu flanche ou si tu n’y crois plus, si la tristesse s’installe, reviens au geste simple, au quotidien. Dis-toi la variété, le foisonnement, dis-toi la multitude. Sors, marche, franchis ta peur, vas au contact. ».
Toujours en quête. Sur le fil du rasoir. A la fois douce et décidée. Téméraire. Jamais rancunière.
La tendresse irradiait de ses gestes.

Pour voir, elle n’avait plus qu’un œil valide. Ainsi qu'un sens inné de l’autre.

mardi 21 novembre 2006

Tant-BourrinPatate chaude photographique

Ce coup-ci, c'est Freefounette qui m'a chaudement empataté avec un questionnaire en images imaginé par delphinE.

Celui-là m'a puissamment emmerdé, puisqu'il ne s'agissait pas de répondre avec des mots mais avec des images. Mais bon, comme je ne suis pas du genre à cracher sur une idée de billet, surtout lorsque je suis à sec d'inspiration, j'ai pris mon appareil photo et je me suis lancé (toutes les photos sont copirailletée Blogborygmes, hormis la n°9 que j'ai juste bidouillée au niveau des couleurs)...


Exprimez en image ce que ceci vous inspire :



1. Liquide et Végétal ...



2. La couleur Rouge ...



3. Vous en Mouvement ...



4. Et que feriez vous de La lettre "M" ?



5. Une photo à la lampe de poche (héhé)



6. De quoi vous ne pourriez pas, mais alors pas du tout vous passer ?



7. Vous n'aimez pas ...



8. Qu'y-a-t il dans votre frigo ?



9. Une utopie, un rêve ...



10. C'est comment chez vous ?



Ouf ! Une bonne chose de faite ! Voilà maintenant le moment jouissif de la transmission de patate chaude, ce petit instant nirvanesque où j'entends le bruit des fesses qui se serrent...

Hé, hé, hé !

Bah, non, je ne serai pas chien sur ce coup-là : vu la nature du questionnaire, je ne vais imposer à personne de répondre. Qui se sent de le faire n'a qu'à considérer que je lui ai transmis la patate chaude et envoyer la purée !

Et maintenant, je vous préviens : je tire à vue sur le prochain qui essaie de me refiler une patate chaude !

lundi 13 novembre 2006

ManouViolence. Vukovar (Bernard Hreglich)

(C'est BYBY qui a demandé )

insulte
coup
humiliation
pendaison
mépris
indifférence
médisance
cris
explosion
blessure
viol
haine
meurtre
guerre
torture
sang
famine
froid
maladie
mouches
pauvreté
vermine
puanteur
exécution
douleur
pleurs
gifle (à un faible. Car gifle à un Old-Black, on appelle ça découverte ou suicide)

Et aussi toute la petite violence quotidienne :

Le réfrigérateur vide
La sac à linge sale plein
Le chauffe-eau en panne
Les WC sans papier
Le train bondé
Le petit orteil dans le pied du lit
L’absence de chaussettes dans l’armoire
La portière de la voiture se fermant sur la main
Le spaghetti coincé dans la trachée
L’eau brûlante sur le pied
Le réveil qui sonne


VUKOVAR

Pour Jean-Claude Renard

En sentinelle avec tes griefs, tes chevaux endormis,
Ton corps maigre sous la tenue réglementaire,
La plaine à tes yeux devient indicible ;
Un monstrueux terrain de chasse obscur, inopportun ;
Pauvre exilé ayant perdu ses légendes et l’espoir de fuir
Ce paysage de lacs et de pièges ;
Tu n’es plus
Qu’un pantin revêtu des couleurs militaires, avec le casque
Et le fusil, qui demeure selon l’humeur du temps
Aussi droit que possible, cherchant dans l’obscurité
Celui qui viendra te trancher la gorge, jeune homme
Comme toi mais plus vif et couvert de boue.

Avant la mort tu songes aux femmes qui pleureront,
Qui oublieront après cinq sacrificielles
Le nom de ton père qui mourut sous la neige
Monténégrine, et le tien ; tu porteras
Un grand nombre de coups pour défendre Vukovar
Avant de rejoindre cet exil où abondent les merveilles,
Mais nulle jeune fille pour répondre au chant de la fauvette.

Bernard Hreglich


Evidemment, je me dois de transmettre cette chaîne : Tee Bee (le chevaleresque), Michou (qui s'en fout), Bake (la toulousaine)

vendredi 10 novembre 2006

ManouFaire Sloubeee (ou pas)

Recette dédiée à Ab6, Yael et Matthieu.

Ingrédients

- 1 à 8 joueurs,
- Environ 54 556 bouts de bois de 5 pouces, 10 pouces, ... jusqu'à des poutres de 7 mètres. Soit des bouts d’à peu près 55 longueurs différentes,
- 23 dés
- 1 ou plusieurs chariots de levage,
- 1 timbale de baptême conséquente,
- 1 à 8 boules de pétanque.

Préparation

On distribue les bouts de bois après les avoir battus. Chaque joueur ramasse ses bouts de bois. Il peut éventuellement se faire assister d’un (ou plusieurs) chariot(s) de levage. Celui qui a le plus grand nombre de poutres de 7 mètres lance les dés le plus loin possible. Le joueur suivant (à gauche du premier dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) part à la poursuite des dés. Il peut se faire aider de ses chariots de levage. Une fois que tous les dés sont récupérés, on compte les points (en misant sur un minimum d’honnêteté de la part des chariots). Les points sont écrits sur une boule de pétanque tandis que le premier joueur et son (ses) chariot(s) crient « Sloubeeee ».

Le deuxième joueur lance les dés à son tour.

Une fois qu’un tour complet a été effectué, on mélange le score des joueurs dans une timbale de baptême. Deux solutions se présentent :
- la timbale ne bronche pas, tous les joueurs commencent à compter le plus rapidement possible : « Sloubeee 1, sloubeee 2, ... » .
- Si la timbale bronche, le premier joueur a un gage. En général il se les taille en pointe. Mais il peut aussi se les bouffer. Au pire il s’en bat.
De toute façon, que la timbale la ramène ou pas, les boules de pétanque sont immolées (une bonne chose de faite) et chaque joueur construit une machine à café avec les bouts de bois qui lui ont été distribués.

Le joueur le moins performant servira de cochonnet lors de la rituelle partie de pétanque qui clôt invariablement toute séance de Sloubeee. Les boules immolées se montrent en général bien plus coopérantes.

Suggestions

- Ne remplacer surtout pas les chariots de levage par des filets de ping-pong. l’efficacité s’en trouverait amoindrie.
- Si vous ne disposez pas de timbale de baptême, il est temps de penser à vous convertir. Ce sont des choses qui se pratiquent.
- Si par mégarde vous vous êtes associé avec un (ou des) chariot(s) de levage amoureux, ne vous étonnez pas de le(s) retrouver au petit matin couché(s) dans votre lit. Levez-le(s).

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