Blogborygmes

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mercredi 16 mai 2012

Tant-BourrinBlogbo a sept ans !

Ça se fête !

dimanche 13 mai 2012

Tant-BourrinRadio Blogbo

Heu... Coucou ? Vous me reconnaissez ?

Oui, j'avoue, cela fait un certain temps que j'ai délaissé ce blog (mais moins que le Souf' quand même !) en laissant le soin à Andiamo d'en assurer l'animation. Ouais, je sais, faire bosser les vieux, c'est dégueulasse, mais lui a la flamme, et moi j'ai la flemme ! :~)

Bref, je vais tenter tout doucettement de m'y remettre et, pour me faire pardonner, je reviens avec un chtit cadeau dans les mains : une vraie radio sur ce blog, Radio Blogbo !

Comme vous pouvez le constater si votre regard, à l'instar d'un sarkoziste de base, porte sur l'extrême-droite (de l'écran) : il y a un petit pavé nouveau dans la colonne de droite, un truc qui ressemble à cela...

Vous l'avez deviné : c'est Radio Blogbo, qui diffuse tout ce que l'on a pu couiner en ces lieux depuis les débuts du blog, il y a bientôt sept ans !

Le problème, si vous voulez surfer en écoutant notre radio, est que tout changement de page va immanquablement couper la diffusion.

Qu'à cela ne tienne : les deux liens en dessous de la radio vous permettent de l'ouvrir (en grand format) dans une nouvelle fenêtre ou un nouvel onglet, que vous pourrez tranquillement laisser ouvert pendant que vous surferez ailleurs en musique. L'un des liens diffuse les morceaux en version aléatoire, l'autre les diffuse dans l'ordre (à savoir : ordre alphabétique de l'interprète, puis ordre chronologique de mise en ligne). Les dates entre parenthèses au bout du titre des morceaux sont celles du billet correspondant : vous pourrez donc vous rafraichir la mémoire si une chanson vous interpelle !

Alors, elle est pas belle, la vie ?

Merci qui ?

Merci Blogbo !

PS : à la réécoute de la plupart de mes "œuvres", je me dis que le Printemps n'a pas fini d'être pluvieux !
PPS : notre Blanche/Calune reste plus que jamais présente dans nos cœurs, et c'est dur de la réentendre sans qu'un rideau humide s'abatte sur les yeux...

mardi 27 mars 2012

AndiamoLa vérité si je mens sur le Blogborygmus

Non mais dites donc Lieutenant Tantan, vous croyez que l’équipage va se laisser traîner dans la poussière d’une comète errant à travers le cosmos infini ?

Vous avez le beau rôle (comme d’hab). Le Souf ; la Poulette ; le Scout ; et même le doyen (votre serviteur) sont traités comme des fientes de porc, des rôles subalternes… Et encore !

Alors, dans un souci d’équité et de justice, j’ai décidé et même décidément décidé en accord avec moi-même de rétablir la vérité et ce à l’aide de dessins, car un croquis en dit plus qu’un long discours.

Tout d’abord,le « Blogborygmus »...

Non soumis aux contraintes de l’atmosphère et de la pesanteur, les vaisseaux spatiaux revêtaient les formes les plus diverses, la palme de l’originalité revenant sans doute au « Blogborygmus » ! Un délire ambulant aux dires de certains, réplique approximative, aléatoire et allez les verts, de l’église de Goussainville (95) selon les autres…





Je vais maintenant vous présenter l’équipage :

Le Lieutenant Taanb- Ouhrin (dit Tantan), on le voit veillant sur le sommeil réparateur et ô combien mérité du Doyen de l’équipage : le Caporal Andy-Amo, le poète de l’équipage, celui sans qui une comète ne serait qu’un amas de glace dérivant dans l’espace…





Le scout et la Poulette : on notera la candeur de notre Poulette, sa naïveté naturelle, face à l’œil libidineux du scout usant et abusant de son statut de « médecin de bord ».

D’ailleurs, après vérifications , je me suis aperçu que le Scout était simplement muni d’un diplôme de secouriste, avec option « cul »….





Quant au Capitaine Saoul-Fifre injustement accusé de pochtronnerie par le lieutenant (un jalmince qui n’encaisse pas plus qu’un verre de Champomy à la fois), un ami des animaux, ce Souf’ là ! Je l’ai vu, de mes yeux vu, consoler une biquette que l’on séparait de son chevreau. Au fait, pourquoi portait-il des bottes alors qu’il faisait une chaleur écrasante et qu’il n’avait pas plu depuis des semaines ?

En voici un portrait que j’ai tenté de faire le plus ressemblant possible, pas facile dans les turbulences d’un champ d’astéroïdes.





La Poulette qui d'après « Tantan » se livrerait à des bricolages, des rafistolages d’urgence.

Tu parles ! Elle s’est lancée dans les travaux d’envergure. Hercule, à côté, c’est un bricolo du Dimanche ! Ainsi, elle s’est mis en tête de revêtir tous les sols du « Blogborygmus » d’un enrobé vert, écologie oblige !




Et enfin tant pis je balance : ça n’est pas une flaque d’urine que le Lieutenant Taanb-Ouhrin a récupéré à bord du Blogborygmus, mais une « droïde » plutôt bien gaulée, répondant au doux nom de Francesca ! C’est Taanb-Ouhrine qui va être heureuse de l’apprendre quand on reviendra (peut-être) sur terre.

Et puis y’en a marre du foin qu’ils font toutes les nuits. Durant plus de huit heures, la « droïde » gratte à la porte de Tantan. Mais lui droit dans ses bottes, fier comme bar-tabac, il tient bon : il ne la laisse pas sortir !





Vous avez enfin compris pourquoi le « Blogborygmus » erre dans les nébuleuses, se fourvoie au cœur des galaxies, musarde entre Aldébaran, Véga, et Cassiopée. C’est Tantan qui a saboté l’ordinateur de bord ! La droïde Francesca l’a littéralement ensorcelé, elle le tient par les sens (au prix où elle est), il n’en peut plus…

Et il voudrait faire accuser le reste de l’équipage… Quelle infamie !

(ch'tiots crobards Andiamo)

samedi 28 janvier 2012

Saoul-FifreLe journal de Ploux IV

Y'avait un bail. Les trop récents nouveaux commentateurs ne l'ont pas connue, mais j'avais amorcé il y a plus de six ans une série rurale genre "Le grogneur est dans le pré" dont vous pouvez trouver les premiers épisodes ici et puis là aussi

Sacré Ploux.

Hier soir, donc, c'était "Apéro des voisins".

Je me rappelle plus quel est le grand couillon qui en a eu l'idée en premier mais c'est le Jacquot de la Bastidonne qui m'a téléphoné la date, la semaine dernière. "Tu comprends, Ploux, on se voit qu'aux réunions professionnelles et aux enterrements, on pourrait essayer un truc plus sympa", qu'il a dit, "... et nos bazarettes pourront tchatcher ensemble, qu'elles se voient jamais ?"

Présenté comme ça, c'était tentant, mais... bon.

On devait s'amener avec "quelque chose" et j'avais choisi un beau Mathusalem de notre vin de garage. Cette bouteille de six litres étant appelée ainsi car qui en boit un par jour vivra très âgé. Et comme on est pas des rats, on avait dépendu deux, non : trois beaux saucissons, secs à point. On débarque, tous les consanguins et guines étaient arrivés, l'œil déjà bien allumé et le verbe fort. Sans perdre de temps en salamalékoums inutiles, je sors mon Laguiole "sommelier" et je fais retentir le doux bruit du bouchon qui n'en peut plus de se retenir de péter. Je remplis "pas plus haut que le bord" quelques verres qui se tendent, puis les nôtres, et, tout en me bourrant le pif d'odeurs puissantes et pinardières, je tends l'oreille aux avis des collègues dégustateurs.

'tain, les nuls ! Les opinions vont de "Je recrache aussi sec" à "Je vide mon verre dans le bac à fleurs" en passant par "C'est gentil d'avoir porté la vinaigrette" ! Je le crois pas. Un vin élevé avec tant d'Amour, objet de tant d'attentions ? Un nez époustouflant, une bouche épatante, un fond de gorge hallucinant...

"Vous n'y connaissez que dalle, bande d'assassins ; ah, passer le pulvérisateur quand le conseiller viticole vous téléphone de le faire, c'est à dire quarante fois la saison, ça : d'accord ! Facile : il est toujours attelé et avec vos rampes qui prennent dix rangées à la fois, c'est vite fait... Désherbants, engrais en pagaille, anti-ci, anti-ça, quand vous amenez vos raisins à la coopé, le jus il mousse comme si on avait trop mis de mini Mir ! Votre copain l'œnologue en remet une couche avec ses analyses, ses mixtures, ses cocktails du diable à odeur de soufre et voilà : un verre du résultat me donne la cagagne pour la semaine..."

"En fait : toutes vos drogues chimiques, vous y êtes accros et avec mon vin entièrement naturel, vous vous retrouvez en manque !"

L'ambiance était lancée, les regards se durcirent et ils se resservirent tous un jaune, couleur fédératrice entre toutes, dans notre beau pays du soleil. Ma douce coupa fin-fin un des saucissons et fit tourner la planche.

"Ho Robert", attaqua le Titin, un des viticulteurs les plus "modernes", "c'est bien ton mâle reproducteur, qu'on est en train de manger en tranches, là ? Tu me disais l'autre jour que tu savais pas quoi en faire, que la viande d'un mâle entier aussi vieux était immangeable et que personne en voulait ? Je suis content pour toi : tu as réussi à trouver un pigeon qui aime l'odeur de pisse !"

"Ah Titin mon Titin, tu ne sais pas tout ! Je vais rester discret sur le prix ridicule que je l'ai payé mais je peux te dire que je suis content de l'affaire : il n'était pas gras du tout et pour le goût, nous les Ploux on aime les produits qui ont de la personnalité. On est pas des chochottes citadines comme j'en connais..."

"Là, c'est vraiment les mouches à merde qui se moquent de l'écurie ! C'est pas toi, Ploux, le plus beau néo-rural bobo du canton, qui cherche à te faire passer pour un vrai paysousse, quand même ? Tu sais peut-être pas qu'on t'appelle "Monsieur le Marquis", dans le quartier ??"

"Mais, Noun de pas dieu, regarde comme tu te nourris, Titin ! Ta grand-mère doit se retourner dans sa tombe à chaque fois que t'ouvres une boite de cassoulet ! Ton congélateur est plein de plats cuisinés Agrigel et ton apéro, c'est "cacahouètes et Bâton de berger" ! Tu fais plus ton jardin, t'élèves plus ni poules, ni lapins et même l'amandier de ta cour, tu le récoltes pas car il faudrait casser les coquilles ? T'es devenu un gars de la ville et pis c'est tout."

"Même le thym et le romarin, tu les prends chez Ducros !"

Bon, c'est là qu'on a commencé à s'attraper par le pull et à se secouer, que les autres s'en sont mêlés, un peu pour aider l'un ou l'autre, un peu pour nous séparer, et puis tout le monde est parti chacun de son côté dans son chez soi en se lançant divers noms d'oiseaux pas valorisants.

Attendez, ça va me revenir, le nom du génie hors-concours qui a eu cette sublime idée d"apéro des voisins" !

lundi 23 mai 2011

Mam'zelle KesskadieBonne fête Blogbo !

Comment ça, en retard ? J'ai juste pris le temps de charger Audacity et de me racler la gorge !



Tabarnak chez les blogbos

par Mamzelle Keskadie


Je ne peux pas croire que j'ai fait ça (phrase célèbre qu'on prononce le lendemain de veille en regardant le sire qui ronfle dans un lit où nous sommes en tenue d'Ève...)

mardi 8 mars 2011

Saoul-FifreÉcrire pour ne pas mollir

Il est vingt et une heures soixante huit. J'attaque ce billet sans la queue d'une idée, alors vous pensez, la tête ? Vous me demanderez l'intérêt d'une telle démarche et vous aurez raison de vous étonner, on le serait à moins. Attendez que j'envoie mon neurone en mission dans le ballot de coton qui me sert momentanément de cerveau. Ai-je peur de me faire engueuler par mes cons d'blogueurs ? Rhhhoooooooo ça se voit que vous ne les connaissez pas. Ils sont si mignons. Ils sont prêts à me remplacer, à prendre mon tour, à me souffler des sujets, et le tout avec le sourire. Il y a peu, j'ai republié un vieux texte de ya 5 ans, Tant-Bourrin a juste un peu toussé et Andiamo a su rester très digne, des gentlemen, je vous dis, non vraiment, c'est un plaisir de glander à côté d'eux, j'en connais qui ronchonneraient comme quoi c'est toujours les mêmes qui se tapent tout le boulot, mais eux non : ils ont fait l'école de Sparte et ils ont pris tous les deux "stoïcisme" en première langue. Non, pas la même année. Ils préfèreraient se faire déchiqueter les viscères par un renardeau plutôt que me faire la moindre remarque sur mon laisser-aller qui ressemble de plus en plus à du foutage de gueule.

Je vous demande à tous à genoux un peu de votre mansuétude. Oui je suis soufrifreux. Souffrançant ? Soufrier ? Souffreteux ? Enfin j'ai mal, quoi ? J'ai mal quand je prends dans la gueule les lanières de talent de notre Désordonnée . Elle est particulièrement en verve en ce moment. Elle m'inerve, si vous me permettez ce clin d'œil facile. Elle a bien fait finalement de nous couper les commentaires sous son verbe vrai. Nos mots sonnaient faux, ne pouvaient plus camoufler leur fêlure, comparés à l'évidente pureté de son scalpel aiguisé nous disséquant l'anatomie de nos hypocrisies.

Je souffre pour ces gosses portant sur leurs frêles épaules le lourd désir de génie inassouvi de leurs parents. Dieu garde, nos trois cancres assument leur moyennitude. Ils se vautrent dans la passion, peaufinent leurs mesquineries et répliquent "je gère" à toutes nos tentatives de les tirer vers l'excellence. Ils iront loin si le kérosène n'atteint pas des tarifs prohibitifs. Quelle fierté de les voir se gourrer eux aussi et mettre leurs pas dans les traces laissées par nos erreurs.

Qu'ils ne se leurrent pas, ni nous : les choix qui nous sont laissés ne sont pas si nombreux. Vas dur, vas mou, tu iras dans le trou. À tous les ages on peut sentir l'étau se resserrer, il suffit que des amis "de la classe" vous tirent leur définitive révérence sous le maigre prétexte d'un congé de mortalité. Et il faut endurer ces biographies sommaires systématiquement élogieuses dites par un mec en robe longue qui ne connait rien de rien de votre pote défunt.

Ah si ! Il semble avoir des certitudes sur la destination de cette âme en allée.

Ce pouvait être pourtant l'occasion d'écrire de bien belles choses

lundi 28 février 2011

Mam'zelle KesskadieRendez-moi mon innocence !

Non, pas l'innocence de la vierge, ciel qu'avoir su, nous aurions eu tant de plaisirs coquins, mais mon innocence télévisuelle.

Que vaut ce cri déchirant devant la télévision ? Le bâillement de la défaite de la crédulité. Cachez ce tour de scénario que je ne veux pas voir.

Bref, je ne suis plus capable de ne pas être surprise quand le héros passe pour mort cinq minutes avant la fin. Hého, on n'est pas des imbéciles! Il va falloir le ressusciter pour la suite et pour que les produits dérivés soient rentables, c'est mieux de ne pas voir le héros en photo avec les yeux sortis de la tête avec la langue qui pend sur le côté (voir photo des têtes d'orignaux ou de chevreuil que les chasseurs mettent sur le toit de leur jeep. De quoi décourager le plus neurasténique zhumains et de quoi menacer les petits veaux : tu vois ce qui va t'arriver si tu manges trop ?).

Et vous imaginez le talk-show? Alors, mourir, c'était comment pour vous ? Aussi agréable que pour nous ? Ref : le gars qui dit à la fille, alors, chérie, c'était comment ? La première fois. Parce que la troisième, il ne dit rien, il ronfle comme une femme ménopausée en sur-poids.

AH! Voici l'histoire imprévisible de 4 ou 5 parias, le nombre dépend du salaire de chacun, si on n'a pas Bruce Willis qui fait tout à lui tout seul, on engage 5 qui se partageront le salaire et les méchants. J'aimerais savoir comment ils répartissent les fusils. J'imagine les voir se chamailler : c'est à mon tour le AK-47 dit le noir chauve Ben oui, le noir est toujours chauve, il ne peut pas tout avoir ! Il en faut un qui ait la chevelure du prince, un qui ait les lunettes noires, un qui ait le T-shirt déchiré, un beau, un laid, et dépendamment du budget, un déprimé. En général, ils se passent du déprimé, ou ils le font mourir assez tôt. Ça équilibre le scénario, le genre humain et quelle morale : si vous tenez à la vie, tenez bien votre arme ! Si vous n'y tenez pas trop, passez la à gauche ! (NDLR : je travaille en santé mentale avec des gens suicidaires. Svp, ne pas leur montrer mon texte).

Je laisse ici le soin à votre expérience française des stéréotypes de conclure ce que le noir a que les autres n'ont pas, ou en moins.

Il y a toujours un des compagnons qui s'éloigne parce qu'il ne croit plus au projet environ aux trois quarts du film. Ben tin. Il en faut un qui vienne les secourir à la dernière minute, donc, il faut qu'il fiche le camp de l'action, le scénariste va espérer qu'on a oublié qu'il doit revenir et zou, il apparait pour tuer par derrière le Méchant Dr Je-veux-être-Bond-à-la-place-de-Bond.

Des fois, il y a une fille. Des fois, elle est méchante, mais des fois, elle est gentille. En général, le père de la fille est quelqu'un d'important qui a été kidnappé, tué, torturé, je ne sais pas moi, en tout cas, elle a de la grosse peine. Si elle fait partie des méchants, ou elle couchera quand même avec un des bons, ou elle n'est pas vraiment méchante et on n'a pas besoin qu'un des gars sacre le camp en plein milieu de l'action pour tuer par derrière Dr Je-veux-gna-gna, parce que c'est elle qui va le faire. Par contre, si c'est elle qui tire, un des bons va quand même la sauver de quelque chose, en général, le sous-secrétaire jaloux du patron Mr. Je-voudrais-être-Dr-Je-veux-être-bond-à-la-place-de-Bond.

Le scénario se passe l'été. Ben, tsé, se promener les muscles à l'air par moins quarante au Canada, ça gèle un peu l'action. Et se promener avec une doudoune de duvet, on a beau mettre des lunettes de soleil, c'est moins sexy. Ça donne un prétexte pour le torride, la sueur, les bikinis et justifie le fait que les méchants parlent français avec un accent étranger, mais vraiment étranger, pas québécois. Nous, les québécois, on fait de très mauvais méchants, on donne plutôt dans les tarés voir Romaine au Canada.

Il faut aussi un bal. Comme les héros sont fauchés, et comme le bal n'est pas censé être dans leur plan du départ, c'est bien que les héros soient des hommes masculins. Sinon, vous voyez le topo ? Cinq filles qui se cherchent une robe de bal pour un bal qui aura lieu dans trois heures moins cinq minutes ? Remarquez que là, ça serait un vrai film d'action pour filles... par contre, je m'égare, nous en sommes aux stéréotypes.

Donc, il y a le bal. Tous les gars ont des costards (han ? Non mais qui c'est qui fait des progrès en français, han ? Han ?) qui leur vont bien. Pas un qui a la culotte trop courte ou trop longue. Comment ça se fait qu'ils y arrivent à la dernière minute alors que dans les mariages prévus depuis des lunes, les hommes trouvent le moyen d'avoir l'air idiot et mal habillés ? Et il n'y en a pas un qui se plaint de la cravate, en plus ! C'est là qu'on voit que c'est un film.

Ensuite, l'action.

Pourquoi, diantre, les policiers crient toujours le nom du suspect quand ils sont hors de portée, ce qui fait que le suspect se met à courir et eux doivent détaler après ? Parce que c'est un show de lapins ! (mouhaaaaaaaahahahhaaha !)

Je regardais justement un des lapins courir dans une ruelle (c'est fou ce que les grandes villes ont de ruelles quand on se fait courir après par un poulet à qui on veut poser un lapin ! Mouuahahahahaha, je pense qu'il est temps que cette chronique achève). Et je me demandais pourquoi la scénariste avait laissé traîner une cannette de Coca-cola par terre.

Rép : Parce que c'est un produit "placé". Coke a payé trois mille dollars par seconde où on voit une cannette de coke. Pas une ligne, une canette. Spèces de voyous que vous êtes. Et qu'ensuite, ça fait une marque naturelle pour le lapin qui court pour bifurquer avant d'entrer en collision avec la caméra. Tu vois mon chou ? Lui a dit la scénariste : tu détalles, svp, ne tire pas la langue, et quand tu vois la cannette, tu tournes à droite. Pourquoi pas à gauche ? Aucune idée. Faudrait voir si la droite du coureur correspond à la droite du décor par rapport à la gauche du caméraman et si le monteur ne déplace pas l'action en faisant tourner le lapin policier du côté opposé à l'angle droit de l'hypothénuse.

Je m'égare. Moi, voyez-vous, la droite, la gauche, je suis toujours un peu perdue géographiquement, mais pas dans le scénario, je suis et je devance !

Je me demande aussi pourquoi le policier ne part pas à courir avant d'interpeller ? C'est vrai que ça ferait moins glamour : Monsieur pffp pfff Dupont! Pff pfff Police! Pfff pfff. Ne déguerpissez pas pff pfff je suis déjà en train de courir pff pfff.

Tiens, ça serait bien. Et Dupont l'attend et quand il arrive en courant , lui fait un croc-en-jambe avec son soulier Nike, l'assomme avec son Ipad, sort son Iphone et tweette à ses potes (autre mot français placé, ciel, je suis prête pour un retour à Paris !).

Faites gaffe, le scénario a des changements.

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