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mardi 22 juillet 2008

AndiamoQue la montagne est belle

Jean Ferrat l'a chanté, j'ai osé faire quelques photos, un p'tit billet de vacances, un peu de farniente, vacances obligent, mais y'en a des qui se reposent VRAIMENT...

Alors pourquoi pas ?


Le matin quand je me réveille j'ai ÇA devant les yeux... J'ai connu pire ! (pour indication, de gauche à droite : le rocher Badon, 2912 mètres, le rocher blanc, 2928 mètres, massif de Belledonne, Le Pleynet, ISERE)


Parterre de lupins, ils fleurissent, de mi-juin environ, à début juillet.


Voilà un lac qu'il est bien ! Le lac d'Aiguebelette, embarcations à moteur... INTERDITES ! Seules autorisées, les embarcations à moteur électrique... Quel calme ! En plus, le lac n'est pas alimenté par des glaciers, ni par des névés, ce qui fait que son eau (bleue ou turquoise selon les endroits) est à bonne température, un régal !


Le bonheur de patauger... Ma p'tite fillotte apprécie beaucoup !


Le temps change très vite, après une nuit d'orage... Il a neigé à 2000 mètres, gare au randonneur parti en TONGS ! Mais bon je vous l'ai déjà dit : la nature a horreur des cons !


Toujours au Pleynet, de gauche à droite : le pic des Cabottes 2732 m. Le pic de l'Apparence 2714 m. Le pic de la Belle Etoile 2718 m. Splendide, n'est-il-pas ?


Une tite dernière, en montant au Pleynet, une route en lacets, comportant sept virages en épingle à cheveux, on aperçoit les aiguilles d'Argentières, elles frisent les 4000 mètres tout de même !

Pourtant que la montagne est belle...

dimanche 13 juillet 2008

Mam'zelle KesskadieVive la différence

Vive les différences.

Surtout entre hommes et femmes, et là, je ne parle pas seulement au niveau physique.

Quand je réfléchis à un problème amoureux, par exemple, le mien, j’essaie de voir ce que répondrait un courrier du cœur dirigé par un homme.


Disons que j’écrirais :

Cher Eugène,

Je suis de nouveau célibataire à 48 ans. J’ai 5 enfants qui vivent avec moi une semaine sur deux et deux enfants chez leur papa.

Je suis loin d’être mince,

Est-ce qu’il y a des chances que je rencontre enfin l’âme sœur ?

Princesse au bois brûlant


Il me répondrait :

Oublie ça.

Eugène

Court. Ferme. Comme on aime un homme (dans un de ces qualificatifs du moins).


Bon, mettons que c’est une femme.

Chère Princesse,

Vous pensez qu’elle va me répondre tout de suite ? Naîfs comme ça à votre âge… comme elle ne peut pas voir comment je suis attriquée, elle va commenter mon nick.

Chère princesse,

Quelle pitié (un rien condescendant, elle se positionne) de voir qu’à votre âge (et v’lan dans les dents) vous rêvez encore au prince charmant. (c’est parce que je rêve au prince, mais à quelque chose d’autre que j’en veux un, prince).

Il va sans dire que vous avez droit au bonheur.(Ah! quand même...) Mais, le bonheur se mérite. (Ah, me semblait aussi) Avez-vous fait tout ce qui était en votre pouvoir pour attirer la chance ? (elle parle de trouver un trèfle à quatre feuilles ou de ne me nourrir que du trèfle, à trois feuilles, pour sauver la calorie de la quatrième ?).

Vous savez, on n’attire pas des mouches avec du vinaigre.(de la salade de trèfle, on passe aux conserves. Je crois qu’elle doit travailler avec Saoul-Fifre à la ferme).

Il faut savoir mettre ses charmes en valeur (dans mon cas, faudrait en cacher quelques-uns), mais aussi, il faut savoir mettre ses priorités à la bonne place. (je suis bien prête à passer de la cuisine à une autre pièce de la maison, aucun problème !).

Princesse, vos enfants ne seront pas un obstacle (ils seront chez leur père), mais votre cœur est-il accessible ? (je veux bien croire que j’ai de la poitrine, mais c’est pas une chirurgie dont il est question ici. D’autant plus que mon cœur et autre partie anatomique qui débute par « c » sont très accessibles.)

Amicalement (et péteusement), Marie-France de la Faceremontéejenailesmoyens

Voilà.


J’exagère ? Bien sûr. Pas un gars ne fait du courrier du cœur à part que s’il veut faire de la publicité pour ses conférences et sa maman lui dit quoi écrire.

Pas une fille qui a du bon sens écrit ou répond à ces trucs.

Tout ça pour vous dire, que ce matin, j’aimerais qu’une petite colombe vienne du ciel me porter une missive me prédisant un avenir heureux en amour.

Pour le moment, je suis avec mes deux chiennes qui, contrairement aux humaines de ce qualificatif, m’assurent que je suis la personne la plus aimable du monde pourvu que je sorte avec elles.

De vraies copines quoi.

Poilues comme j’aime un homme.

Décidément....

samedi 12 juillet 2008

Mam'zelle KesskadieMam'zelle Kesskadie

La France n'est décidément plus ce qu'elle était. Elle qui a entendu chanter Mireille Matthieu mais a invité un portaphone québécois de marque Céline, pire, elle l'a marquée d'une croix et voici qu'après Georges Sand, la Comtesse de Ségur et Nicole Buron, on invite une autre obscure québécoise à venir faire culture dans notre douce patrie.

Or, qui est-elle au juste ?

Elle aurait publié dans une maison d'éditions suite à un vulgaire concours amateur (Les Affolettes, Des nouvelles de 2002). Serait-ce assez pour lui donner la plume ? Nenni, elle aurait aussi proféré des propos sur un blog qu'elle a ensuite délaissé pour, Dieu merci, se taire momentanément.

Le ciel internet pur s'obsurcit quand lorent, lui, dit le fainéant, eut cette idée digne d'un provençal nonchalant, invitons-la ! De un, chacun aura plus de temps pour cogiter une prose patriotique balzacienne, tandis que l'écriture terreuse d'une colonisée fera par contraste, luire la grandeur aristocratique des dignes compatriotes de René (De chateaubriand, pas Angélil, cela va de soi).

Levons donc un sourcil gauche (un rien socialiste, c'est de bon aloi) aristocratique (c'est de bon ton dans un salon) à la lecture des délires de cette intruse.

D'après une enquête fouillée et documentée tel un Paris-Match sur l'acide, il a été établi que :

Elle a sept enfants.

Elle a accouché mais son poids corporel n'a pas redescendu d'aucun de ses accouchements, ce qui fait qu'elle est du genre dondon.

Elle aime Gaston, le Lagaffe. Ainsi, peu imaginative, elle trouve le patronyme de Mamzelle Jeanne. Et puis, dans un moment, court il va de soi, de conscience, elle se rappela comment elle était interpellée lors de son unique et peu documenté voyage à Paris : Kesskelledit. Donc, elle se nommera : Mam'zelle Kesskadie. Laissons les commentaires impénitents qui remarqueraient qu'une femme de 48 ans, c'est plus une dame, les illusions sont à la femme ce que Carla est à Sarkozy : un galant paravent devant la vanité.

C'est une bien pauvre femme. Sa lutte contre le déficit est aussi glorieuse que celle contre son excès graisseux, mais hélas, le tout glisse constamment dans les bas-fonds, tel la roche sysiphienne du dit sieur de même nom.

Il faut bien qu'elle gagne sa croûte (vous devriez lui voir le pain !) et celle de ses nombreux enfants puisque malgré qu'elle se targue d'un catholicisme américain, elle est divorcée. On l'a engagé dans un asile dont le nom politically correct n'abuse personne : un centre hospitalier dédié à la santé mentale, dans un poste qu'on a titré d'ergothérapeute, faute de pire.

Deux chiens bâtards complètent une ménagerie (avec les araignées, les fourmis, les moutons de dessous du buffet).

C'est du Québec, c'te femme bleue et blanche (pour paraphraser le gars (Claudel ??? j'ai la culture, mais pas toute la confiture) qui avait dit le la Chine, c'te femme jaune, non, mais le faut faire !) que parviendra donc des intermèdes féminins du quotidien et de tout et de rien.

jeudi 10 juillet 2008

ManouA bientôt






Une image prise à Marseille pour vous souhaiter à tous un bon été. Je ne pense pas écrire de nouveau billet avant la fin du mois du mois d'aout. Mais d'autres blogbos seront peut-être plus présents que moi.


dimanche 6 juillet 2008

AndiamoLa dilettante

C'est l'été, le climatiseur ronronne doucement, il fait bon dans la maison, ça n'est pas écolo ? Et tous les ceusses qui vont se faire bronzer l'endive aux Seychelles, assis dans un fauteuil de BO-INGE, qui va brûler en gros 400 tonnes de kérosène (aller-retour) c'est écolo ça HEIN ? dis-voir ?

Bon, on s'en fout, faut bien que les économies locales prospèrent (yop la boum) ouais c'est l'été, y'en a des qui VACANCENT à tout va, alors je Vermote un peu...

Mardi 29 juillet c'était mon anniversaire, merci de me l'avoir souhaité, y'en a des, qui ont eu l'outrecuidance de me demander mon âge.

Non mais chu pô né de la dernière canicule qui a sévit sur Ouagadougou, chu pas chochote non plus, je vais vous l'avouer m'n'âge, mais il faudra vous creuser un peu les méninges, incliner fortement la tête, afin que vos deux pauvres neurones entrent ENFIN en contact !

Rassembler vos souvenirs des cours de trigo, ah oui ! On tripotait les genoux de la voisine, au lieu de suivre attentivement les cours de Monsieur Racin'carrée De Quatre, et bien planchez maintenant !

mardi 1 juillet 2008

ManouThe gimmick method - key





- Où sont vos mains ? Sur mes jambes.
- Where are your hands ? On my legs.

- Mon patron n'est pas un flic non plus.
- My boss isn’t a cop either.

- Je suis en train de me déshabiller. Et vous ?
- I’m getting undressed. What about you ?

- Nous sommes en train de manger, mais ces trucs sont mauvais.
- We’re eating, but these things are bad.

- L'homme qui est en train de boire à cette table est un salaud.
- The man whos’s drinking at that table is a bastard.

- Est-ce que tu te bats souvent avec ton mec ?
- Do you often fight with your guy ?

- Il est beau mais bête.
- He’s hansome but dumb.

- Nous ne dormirons pas ensemble cette nuit ... Je plaisante bien sûr !
- We won’t sleep together tonight…. I’m kidding of course !

- Est-ce que vous iriez voir avec lui ce film dégueulasse ?
- Will you go with him to see this lousy movie ?

- Je partirai avec toi bien que tu sois une salope !
- I’ll go with you though you’re a bitch !

- Ce mec ennuyeux viendra manger à la maison dans une semaine de toute façon.
- This boring guy will come and have dinner at home in a week in any case.

- Même si j'étudie l'anglais pendant 20 ans, je n'y comprendrai rien.
- Even if i study english for twenty years, I won’t understand anything.

- Heureusement que j'ai de l'argent pour envoyer ma belle-mère à la campagne.
- Fortunetely, I have money to send my mother in law to the country.

- Tu devrais avoir un violon d'Ingres moins moche.
- You should have a less crummy hobby.

- J'ai lu ce roman qui parle d'une fille paresseuse comme vous.
- I read that novel which speak of a lazy girl like you.

- Je te dis que tu n'es pas obligé de m'aimer.
- I tell you you don’t have to love me.

- S'il portait les mêmes vêtements, je le reconnaîtrai sans doute.
- If he wore the same clothes, I’d probably recognize him.

- Etiez-vous en train de tricher pendant que le prof ne regardait pas ?
- Were you cheating while the teacher wasn’t looking ?

- Avez-vous déjà battu votre chien ?
- Have you even beaten your dog ?

- J'en ai ras le bol de ces grèves!
- I’m fed up with those strikes!

- Tu n'étais pas obligé de m'épouser.
- You didn’t have to marry me.

- Arrête de râler.
- Stop kicking.

- Le meurtrier a vachement couru.
- The murderer ran like crazy.

- A mon idée, il est si borné qu'il ne peut comprendre.
- In my opinion, he is so stubborn, he can’t understand.

- Je t'ai dit qu'il avait toujours été une bonne poire.
- I told you he had always been a sucker.

- Je n'en ai rien à foutre.
- I don’t give a damn.

- Ferme-la! ça fait deux heures que tu parles.
- Shut up ! You’ve been talking for two hours.

- Tu m'emmerdes!
- Screw you!

- Pendant que tu étais en voyage, je baisais ta femme.
- While you were taking trip I was fucking your wife.

- Tu es très con.
- You’re an ass.




jeudi 26 juin 2008

Saoul-FifrePréférer Prévert

Allez, un petit zinzin de rien du tout sur un grand poème de Jacques Prévert. J'ai découvert ce grand bonhomme grâce à l'éducation nationale également. Pour faire le portrait d'un oiseau m'avait laissé sur le cul. C'était dingue comme ça foutait la banane, ça faisait exploser les limites, ça nous donnait les autorisations de transgresser.

C'était décomplexifiant au possible. N'importe qui (croyions-nous) pouvait être poète. Prévert c'était ça : il voulait rendre la poésie au peuple et il a réussi son coup, le bougre ! Il nous a fracturé les portes du cénacle élitiste, il a arraché les barbelés du ghetto, nous n'avons eu qu'à nous engouffrer dans la brèche de son verbe libre.

Bon, ça SEMBLAIT simple. Il nous a fallu déchanter.

Voili voilou c'est pour occuper calune et guérir sa calunette alitée.

Oui je soigne les écrouelles, également.

Le tendre et dangereux
visage de l'amour
m'est apparu un soir
après un trop long jour
C'était peut-être un archer
avec son arc
ou bien un musicien
avec sa harpe
Je ne sais plus
Je ne sais rien
Tout ce que je sais
c'est qu'il m'a blessé
peut-être avec une flèche
peut-être avec une chanson
Tout ce que je sais
c'est qu'il m'a blessé
blessé au cœur
et pour toujours
Brûlante trop brûlante
blessure de l'amour.

Jacques Prévert

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