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mardi 18 juin 2019

FrançoiseEnfin un vote utile, voire indispensable.

Vous avez détesté la privatisation des autoroutes et les augmentations des prix qui s'en sont ensuivies (juste au moment où les autoroutes que nous avions financées allaient devenir gratuites)? Refusez par référendum la privatisation de ADP Aéroports de Paris qui aura les mêmes conséquences nocives. Brader les richesses de notre pays, c'est suicidaire pour nous, pour les citoyens mais aussi pour l'économie et l'écologie.

Je me souviens d'une France où les trains arrivaient à l'heure et étaient confortables, où une lettre à tarif unique mettait 1 jour pour arriver à destination, où les agents EDF se levaient dans la nuit pour dépanner des habitants privés d'électricité en cas d'intempéries, où des hôpitaux publics qui tournaient à flux non tendus fournissaient le meilleur service de santé du monde, où l'école de la République permettait à chacun.e d'accéder à l'éducation et à la culture à la campagne comme à la ville, etc.

Pour brader les services publics, la tactique est toujours la même: réduire leurs moyens et leurs effectifs pour rendre leur fonctionnement impossible. Le désorganiser par des "réformes" permanentes. En conclure que le service public ne marche plus. Le brader au privé.

Privatiser Aéroports de Paris relève de la même politique ultra libérale, mais là, nous, citoyens, pouvons l'empêcher par référendum. Et ouvrir la voie à d'autres référendums pour décider de l'avenir que nous souhaitons. D'où l'importance extrême de voter: il faut 4,7 millions de votants pour rejeter ce projet de privatisation, c'est un électeur sur 10.

Voici l’adresse du lien pour voter:

https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1?fbclid=IwAR2EJEEhUJhu1NwssU0KfoxPJ22LOfYPn2SNl-dEnWBVnq57ctVeaPfK3pA

Attention, il y a deux pièges:

1) en page 1 apparaît le TITRE de la loi soutenant la privatisation. NE SURTOUT PAS COCHER, cocher sur "suivant" et trouver en page 2 le SOUTIEN AU CARACTÈRE NATIONAL DE ADP.

2) au moment où j'ai indiqué mon lieu de naissance (GABON), la suite s'est grisée et il m'a été indiqué que je n'étais pas inscrite sur les listes électorales de Meudon... alors que j'ai voté aux élections européennes tout récemment, avec une carte toute neuve. Du coup, j'ai appelé la mairie pour leur signaler le bug et que je suis française et électrice, bien que née au Gabon. On m'a répondu qu'il y avait beaucoup de bugs en raison d'une surcharge du site. C'est une bonne nouvelle, preuve que le référendum intéresse les gens, mais une mauvaise: il ne faut surtout pas que ces bugs répétés découragent de voter. Recommencer tous les trois jours, jusqu'à ce que ça marche, on a qq mois pour ça!

Dernière minute: ça bloquait parce qu’il y avait une faute d’orthographe à mon nom sur ma carte électorale. J’ai écrit mon nom avec la faute sur le formulaire de vote, et ça a marché. Comme quoi, faut pas de décourager.

Et une petite vidéo de “Osons causer”, toujours excellente:

https://www.youtube.com/watch?v=hJdPAuPgf2w&feature=share

mercredi 9 janvier 2019

celestineA vos stylos

Un petit atelier d'écriture ça vous dit ? Allez, facile ! Placer les mots merguez - bidule - pied - froc - vice amiral- matriochka- chrysanthème - vide pomme dans un texte de votre invention. Servez frais.

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dimanche 27 mai 2018

AndiamoA toutes les femmes

A toutes les femmes qui ont fait des enfants, à toutes celles qui ont beaucoup répété, mais n’en ont pas fait, à toutes celles qui n’ont pas voulu se reproduire… Après tout ça n’est pas obligatoire !

Enfin à toutes ces jolies femmes je souhaite une bonne fête, et je leur fait une bise !

(ch'tiot crobard Andiamo)

mercredi 24 janvier 2018

AndiamoValparaiso.

J'ai embarqué à bord du "Karaboudjan", un barlu qui suinte la rouille par tous ses rivets, le Capitaine, un certain Allan m'a l'air d'être franc comme un âne qui recule, sa fouillasse de Capitaine rejetée en arrière, une Boyard papier maïs collée à sa lèvre, et en plus il empeste le ratafia à trois encablures !

Un sifflement lugubre, les haussières ont été retirées, le Karabouidjan quitte le quai direction Valparaiso. Valparaiso, voilà un nom qui fait rêver, comme Samarkand, Nijni-Novgorod ou Tombouctou. Ce putain de rafiot pue le mazout, une infection, et je me pose la question : "il doit bien exister un contrôle technique pour les barlus, non" ?

C'est un cargo mixte, quelques cabines craspouilles pour les passagers, ah ça ce ne sont pas les croisières "Costa" ! Le soir on se retrouve une dizaine à la table du Capitaine, des paumés comme moi. Pas assez de thunes pour l'avion, alors je rends des menus services à bord, la vaisselle, les pluches, un coup de loque par ci, par là, Allan m'a fait une bonne ristourne, alors je ne renaude pas, j'ferme ma grande gueule, et j'casse mon caillou, comme chantait Mick Micheyl.

L'autre jour en descendant dans les cales, j'ai été surpris, il y avait là une jolie vache ! Une limousine il me semble, je ne suis pas bien costaud en race bovine, mais enfin... Quelques jours plus tard en redescendant dans les cales, je vois accroupie entre les pattes de la Limousine, la Castafiore, c'est comme ça que je la surnomme, car elle a un pébron à piquer dans la tarte ! Elle tirait comme une malade sur le pis de la pauvre Limousine qui beuglait à n'en plus pouvoir !

Arrête la Diva, lui dis-je soudain très en colère, elle ne vous donnera pas de lait, elle n'a sûrement jamais vêlé vu son jeune âge, c'est une génisse, ça se voit non ?

- Ah bon pour qu'elle donne du lait il faut qu'elle ait vêlé ?

- Ben oui c'est un mammifère comme vous !

Elle a tordu son nez, un peu vexée que je la compare à une vache, bien fait pour sa tronche elle n'a qu'à pas maltraiter les bêtes !

Les jours se sont écoulés monotones, et puis au bout de quatre semaines alors qu'on longeait les côtes du Chili, après avoir franchi le détroit de Magellan,s'est levée une tempête commack ! Le barlu était bringueballé en tous sens, la Castafiore pas contente gerbait dans le couloir, elle aurait pu chanter : "j'ai deux grands BEUEUEUEUH dans mon étable" ! Je songeais au taf qui m'attendrait quand tout ce raffut serait terminé !

Soudain un craquement terrible, ça y est le Karaboudjan nous rejouait Titanic, deux qui le tiennent trois qui le...

Je connais un peu l'endroit à quelques miles de Valparaiso "valle paradiso" en espagnol, tu parles ! Il y a une petite île, désolée, battue par les vents du Pacifique, la isla negra qu'ils l'appellent, l'île noire !

Noire comme la flotte qui grimpe à la vitesse grand "V" dans les coursives, je n'ai qu'une hâte me tirer au plus vite, au passage, dans la cuisine je rafle un flacon, il me semble que c'est la gnôle que j'ai mis dans les crêpes hier au soir, une petite gâterie afin de fêter la dernière nuit à bord.

Je plonge dans l'eau glacée, puis à la lueur des éclairs je me dire vers l'îlot, ma bouée de sauvetage. Une minuscule plage de galets aussi noirs que l'âme du Capitaine Allan. A peine sur les cailloux, j'entends meugler... C'est ma Limousine, je l'aide à accoster, dans mon œil elle lit qu'en cas de disette elle me servira de casse croûte, surtout après ma troisième voire plus eau de vie !

Faut tout de même avoir rien à foutre pour fourrer dans le même barlu : une île déserte, une vache fusse t-elle Limousine, la Castafiore, et trois verres d'eau de vie... Amen.

mercredi 16 août 2017

AndiamoTronics.

Vous sentez la naphtaline ? Normal c'est un billet de Janvier 2008, mais que voulez chers copains, les Blogbos bullent à donf et ne veulent pas en jouer, alors je recycle, et nous verrons à la rentrée s'ils daignent sortir (enfin) de leur léthargie.


Léo Ferré - Chanson mécanisée



Vivent les temps mécaniques
Prend tes claques et tes cliques
Les roses peuvent faner
Dans le coeur électronique
Ça bat pas comme la musique
Qui battait dans l'sablier

Mozart pour faire ses trilles
N'avait ni stylo à bille
Ni plume Sergent-Major
Quand il voulait une plume
Il plumait dans le costume
D'une oie qui passait dehors

Vivent les temps atomiques
Brûle tes vieilles reliques
Le soleil peut s'en aller
Tous les chagrins qu'on empile
Se mettront dans une pile
Pour chauffer ton beau quartier

L'écrivain nommé Voltaire
N'avait pas de frigidaire
Ni même d'électricité
Quand il voulait de la glace
Il attendait qu'hiver passe
Avec son cheval glacé

Vivent les temps fantastiques
Prend la route astronomique
Sans jamais te retourner
Si la faim gêne ta course
Arrête au restau Grande Ourse
Qu'est ouvert toute l'année

Fini le vagabondage
La mer s'est mise en chômage
Les bateaux peuvent flâner
Pour aller en Amérique
Prends l'oiseau mélancolique
Qui ne chantera jamais

Viennent les temps chimériques
Et l'automne mécanique
Avec ses cheveux défaits
Je ne connais qu'un royaume
C'est celui de mes fantômes
Qui ne parleront jamais

Si ma voix microsillonne
Cette chanson monotone
C'est qu'elle est emprisonnée
Ouvre-lui vite ta porte
Et que le diable remporte
Ma chanson mécanisée


J'ai modestement voulu illustrer
ce joli poème de Léo Ferré,
j'espère vous avoir apporté un sourire.
(j'ai dessiné ceci en 1980, bien avant TERMINATOR)













(ch'tiots crobards Andiamo)

lundi 20 février 2017

AndiamoJe sais.

Je sais... J'ai entendu ce monologue de Monsieur Jean Gabin, à Toul, où j'étais en déplacement; j'avais une trentaine d'années, une rose entre les dents (magnifiques mes dents, t'aurais vu ça !) Dans ce monologue il dit : "soixante coups ont sonnés à l'horloge"...

Ca me semblait bien loin soixante balais à l'époque, bien loin ! Aujourd'hui aussi ça me paraît bien loin, mais dans l'autre sens !! Et tant que nous vieillissons, c'est que nous sommes toujours en vit... Pardon en VIE.

Jean Gabin "t'as d'beaux yeux tu sais", et Michèle Morgan répondait : "embrassez moi"...

Réplique culte bien sûr, puis la guerre est arrivée, et celui qui avait tourné, Pépé le Moko, La belle équipe, La grande illusion, Gueule d'amour, La bête humaine, etc... Et ce avec les plus grands metteurs en scène : Marcel Carné, Julien Duvivier, Jean Renoir, Jean Grémillon... ETC.

Et bien malgré ce passé glorieux, et sa distinction au sein de la deuxième D.B commandée par le Général Leclerc, et bien Jean Gabin a traversé le désert... Et ce sans trouver un taxi pour j'te broute !

(

Il aura fallu attendre 1950 pour le revoir dans "La Marie du port" de Marcel Carné, et surtout "Touchez pas au grisbi" (1954) de Jacques Becker, le papa de Jean (l'été meurtrier). Dans ce film (touchez pas au grisbi) un petit nouveau qui allait se faire connaître par la suite, trapu, une "gueule" comme on dit dans le milieu cinématographique, un rital : Lino Ventura. Ils se retrouveront dans "Le clan des Siciliens".

Un film à voir ou revoir "Le Président" d'Henri Verneuil sorti en 1961, 55 ans plus tard il est TOUJOURS d'actualité ! Il y dénonçait la politique pourrie, celle des pots de vin, rien de bien nouveau dans l'hémicycle !

(ch'tiots crobards Andiamo)

jeudi 1 décembre 2016

AndiamoAngèle Nique et le Roy.

J'ai trouvé cette vidéo ! Marrez vous, marrons nous, je pense que nous en avons besoin ! .

Quelle belle histoire ! Il est grand temps de s'en occuper..

L'histoire se déroule sous le règne de Louis XIV , alors y'a une meuf plutôt canon, gaulée comme un paquet de pétards avec des bourrelets partout. Elle rencontre un mec qui porte un blaze à vendre du foie gras au moment des fêtes : "Geoffrey de Peyrac", foie gras, manchons de canards, livrés chez vous en 48 heures chrono, tout le savoir faire du Périgord dans votre assiette...

Le gus il a la tronche en biais, en plus il s'est mangé un vilain coup de tronçonneuse en travers de la gueule, on sait jamais s'il se marre, ou si c'est son faux pli qui lui donne cet air de se foutre de la gueule du monde !

Elle, Angèle Nique, elle règle tous ses problèmes à la manière des bonobos, au moindre conflit (de canard) elle se met sur le dos, ou à genoux pour un furtif de canapé, c'est pas violent et puis si ça gagne pas ça débarasse, moi j'adhère plutôt à ce genre de comportement, hein ? C'est tout de même plus sympa qu'une mandale dans la hure !

Mais alors là où le suce pense est à son comble, c'est que la belle Angèle Nique, nique avec tout le monde sauf son Roi ! L'autre il claque dans ses doigts et... Bingo ! 15 gonzesses qui tombent du lustre le bénuquet à la main, tout estrancinées à l'idée de partager la couche royale, mais la belle Angèle : nada, elle préfère son gaveur d'oies du Périgord, va savoir Charles avec les gonzesses...

Alors tout au long des bouquins (il y en a beaucoup) elle perd son mec, le retrouve, il navigue même avec l'Emir Abel à bord d'un joli Chébec ! Magnifique barlut à voiles latines, fin et élégant, il se fait appeler le rescapé... Euh non, le Rescator, il peut même transformer le plomb en or ! Enfin pour moi ce sont les époux Golon qui en ont transformé les éditions "Plon" en or ! Vous vous rendez compte ? Si le "G" de leur patronyme avait été un "C" leurs bouquins se seraient moins bien vendus !

(ch'tiot crobard Andiamo)

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