Blogborygmes

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dimanche 20 avril 2014

AndiamoTes châsses

T'as qu'une paire de mirettes au poker des conquêtes, jolie môme... Chantait Leo Ferre .

Les yeux d'une femme, bleus, verts, noisettes, voire noirs, m'ont toujours séduits.. Ouais je vous vois, ça yest le Doyen nous fait le coup du :

"La première chose que je regarde chez une femme ce sont ses yeux".

Et vous pensez tas d'hypocrites si je vous connais : "ouais il regarde d'abord le décolleté ou le valseur" ! Erreur ! Je ne suis pas comme ça... Bien sûr je ne dis pas qu'au bout d'un moment...

Mais bon, là n'est pas le sujet, je vous propose un petit jeu, il s'agit de reconnaître le regard des jolies Demoiselles que j'ai dessinées.

L'heureuse gagnante, ou l'heureux gagnant se verra offrir un séjour de six mois sur la planète Mars !

Etonnés ? Mais non : Saoul-Fifre et Tant-Bourrin se sont fendus et offrent le voyage, merci les Boss !

.



Quand j'vois tes châsses

Moi ça m'suffit

Pour imaginer l'paradis

J'me débine c'est étrange

avec les anges

(Colette Renard : "Irma la douce")

crobard numéro 1

.



Des yeux

On pourrait dire des mirettes

Ou des quinquets qui s'mettent en fête

On pourrait dire en tenue de soirée

Des yeux

On pourrait dire la taverne.

Où l'on s'enivre où l'on hiverne.

On pourrait dire les lanternes.

Où mon ombre s'en va gueusant.

Tellement... tellement.

(Leo Ferre "Ta parole")

Crobard numéro 2.

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Tes yeux sont si profonds, qu'en me penchant pour boire

J'ai vu tous les soleils y venir s'y mirer.

S'y jeter à mourir tous les désespérés

Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire.

(Louis Aragon : "Les yeux d'Elsa")

Crobard numéro 3

.



Toréador en garde.

Toréador, Toréador.

Et songe bien, oui songe en combattant.

Qu'un œil noir te regarde

Et que l'amour t'attend Toréador.

(Georges Bizet : "Carmen")

Crobard numéro 4.

(Ch'tiots crobards Andiamo 2014 pour Blogbo)



Voilà mon bon BLUTCH tu as trouvé le crobard numéro 2!

Pour le 1 désolé, je n'ai pas le modèle ! (Célestoche si tu me lis...)



Voilà le crobard numéro 3, on dit merci Epamin' qui a trouvé Jane Birkin !

Alors Blutch et Bof, heureux ?

lundi 10 février 2014

AndiamoJeux de mains

Jeu de mains : jeu de vilains !

La main de ta sœur sous le Pont de l'Alma (pour les bouseux, c'est là que se trouve le fameux Zouave et sa culotte à la réputation internationale).

Ne jamais remettre à deux mains ce qu'on peut faire avec une seule.

La main passe.

Ne laissez nul endroit où la main ne passe et repasse...

Tu sais là où tu peux te la foutre, ta main ? etc.

Les mains, source d'inspiration intarissable, alors j'ai voulu illustrer avec quelques ch'tiots crobards, biscotte côté texte je suis un peu sec (pour les textes seulement : le gosier, ça va !).


  • Tout d'abord : Honneur à mon logiciel (1€ les deux) qui me permet de réaliser mes cht'iots crobards.


  • Ensuite la main qui montre... l'index, celui auquel le Pape met un préservatif ! Remarquez à force de ne faire que des travaux manuels, il y a confusion des genres : CQFD.


  • La main qui apaise...


  • Je suis un grand romantique dans le fond ! La preuve, remarquez la délicatesse, un colibri butinant une jolie main...

(ch'tiots crobards Andiamo pour Blogbo : mine grasse et aquarelle)

mardi 31 décembre 2013

AndiamoNos vœux

Ben voui ! Traditionnellement, on vient bisouter les Demoiselles et serrer la paluche des mecs (y'en a des qui font le contraire, pas moi) !

Un peu sec pour les textes, j' ai commis deux ch'tiot crobards, un pour les Demoiselles, l'autre pour les Messieurs, enfin chacun choisira !

Galanterie oblige : pour vous Mesdemoiselles d'abord ! Un petit Corto et comme disait un Manouche : "si tu n'en veux pas, j'le r'mets dans ma roulotte".



Pas chiens les Blogbos, nous avons aussi pensé aux mecs !


BONNE ANNÉE À TOUS ET BONNE BOURRE !

Je reviens,nan mais z'avez vu le commentaire du BOSS Tant-Bourrin ? Tiens un copié-collé :

T'aurais pu ajouter un crobard de Rintintin pour les zoophiles !... Enfin, bon, j'dis ça, j'dis rien... :~)

Voilà ! Un mec qui PARAÎT bien, propre sur lui et tout... Et un penchant pervers ! Il voulait Rintintin, il ne me restait qu'un Rantanplan, ben... On f'ra avec hein ?

(ch'tiots crobards Andiamo pour Blogbo)

mardi 3 décembre 2013

OlivierFoutue pôrte !

Vu qu'ôl awot pas trouwé l'Ûdzène à la fouère cment i s'étint accordés, l'Prosper a pas traiñniaudé apeu ô s'est renvni vés lu pyus tôt qu'prévu. Ah, bah, pas mòyen d'rentrer dans la maijon, ôl 'tot feurmé djhô, la pôrte étot coincie ; sa feunne qu'étot ddans gueûlot, "Y'eûvre pyus ! Foutue pôrte ! Mas fais quitsouze, grand beurdin, va don qu'ri eune tavelle dans l'fornil !"

Un moment aprés, quand l'Prosper a foutu l'premî coup d'tavelle, la pôrte s'est euvrie d'un cop. Miñme les pôrtes d'l'armoîre apeu la croisée d'la tsambre s'étint euvri tot su, y faut crâre qu'ôl avot cogni cment y faut !

Y'avot fait un boucan d'tos les djabes, du cop l'Ûdzène que passot près d'itié l'a tseuffé : "Y va-ti l'Prosper, qui don qu'te tsâtre ? Nos t'entend dépeu le ptiet pont !"

Ô s'est approtsi du Prosper que lu a espyiqué la pôrte, la tavelle, tot. Quand l'Prosper lu a dmandé peurqua ôl étot pas à la fouère, l'Ûdzène l'a pris p'l'épaule apeu ô lu a dit : "Mas, Prosper, y'étot pas çhte smaiñne que nos dvins nos rtrouwer yavau, y'est la smaiñne que vint !" Tot ébeurdiné, le Prosper lu répyique : "Ah bah, dz'aros créju qu'y étot audzord'heu, dz'peurd la boule !"

La Glaudine qu'arrindzot son tsignon su l'seû d'la maijon a dit es hommes : "Prosper, dis-don à l'Ûdzène d'rentrer pyus avant, vos vez bin boîre eune ptiète goutte des cops, y va te rmette les idées en pyèce !"

"Ah, ma feunne, t'as oubyi d'éte béte !" qu'ô li répond l'Prosper, "rentre don pyus avant l'Ûdzène". L'Ûdzène s'est chité su la tsire quoî qu'ol avot oubyi son calot apeu ôl l'a fourré dans sa potse dvant que d'dère au Prosper : "Atsi bié mon gârs, un ptiet rmontant y pout pas faire de mau quand nous s'est dépensi deux heures de rang !" La Glaudine, tote souriante, étot bié de çt'avis. Et y'est le biénhureux Prosper, souriant de tos ses ragots qu'a aiju l'mot d'la fin, y'est bié normal vu qu'y'est l'maîte de maijon : "Ma, dz'me sus pas bié dépensi, la fouère y'est un laisi, mas dz'boiros bin eune ptiete goutte arri, histouère de me rmette la téte à l'endrot".



Traduction : Foutue porte !

Étant donné qu'il n'avait pas trouvé Eugène à la foire comme ils en étaient convenu, Prosper ne s'est pas attardé et il est retourné chez lui plus tôt que prévu. Ah, bah, pas moyen d'entrer dans la maison, il était "enfermé dehors", la porte était coincée ; sa femme qui était dedans gueulait, "Ça n'ouvre plus ! Foutue porte ! Mais fais quelque chose grand crétin, va donc chercher une barre de fer dans le fournil !"

Un moment après, quand Prosper a donné le premier coup de barre, la porte s'est ouverte d'un coup. Même les portes de l'armoire et la fenêtre de la chambre s'étaient ouvertes toutes seules, il faut croire qu'il avait cogné comme il faut !

Ça avait fait un boucan de tous les diables, du coup Eugène qui passait par là l'a interpellé. "Comment vas-tu Prosper, qu'est-ce que tu fabriques ? On t'entend depuis le petit pont !"

Il s'est approché de Prosper qui lui a expliqué la porte, la barre de fer, tout ! Quand Prosper lui a demandé pourquoi il n'était pas à la foire, Eugène l'a pris par l'épaule et lui a dit : "Mais, Prosper, ce n'était pas cette semaine que nous devions nous retrouver là-bas, c'est la semaine prochaine !" Un peu ahuri Prosper lui réplique : "Ah, bah, j'aurais cru que c'était aujourd'hui, je perds la boule !".

Claudine qui arrangeait son chignon sur le seuil de la maison a dit aux hommes: "Prosper, dis donc à Eugène d'entrer, vous allez bien boire une petite goutte des fois, ça va te remettre les idées en place !".

"Ah, ma femme, tu as oublié d'être bête !" qu'il lui répond, "entre donc Eugène". Eugène s'est assis sur la chaise où il avait oublié son béret et il l'a fourré dans sa poche avant de dire à Prosper : "Merci bien mon garçon, un petit remontant ça ne peut pas faire de mal quand on s'est dépensé deux heures d'affilé". Claudine, toute souriante, était bien de cet avis. Et c'est le bienheureux Prosper, souriant de tous ses chicots qui a eu le mot de la fin, ce qui est bien normal pour le maître de maison : "Moi, je ne me suis pas bien dépensé, la foire c'est un loisir, mais je boirais bien une petite goutte aussi, histoire de me remettre la tête à l'endroit".

mercredi 23 octobre 2013

Oncle DanLe lac de Bethmale

Les fidèles lecteurs de ce blog ont tous remarqué que Blogborygmes ressemblait à un de ces gros navires de luxe qui a connu de belles années de gloire, et dont les ponts résonnent encore des fêtes les plus somptueuses, mais dont les moteurs sont tombés en panne l'un après l'autre. Sauf un, le plus vieux mais le plus solide, qui résiste toujours. On savait fabriquer, monsieur, en ce temps-là !

Un peu à la dérive, et pour ne pas finir comme le Costa Concordia, le majestueux Blogborygmes fait résonner dans les brumes insondables de la blogosphère ses appels de détresse, dans l'espoir ténu d'un secours occasionnel et incertain.

Incertain, car il est toujours risqué pour les petits de jouer dans la cour des grands, même s'il peut arriver qu'on ait besoin parfois d'un plus petit que soi.

Personnellement, je pense que l'équipage est atteint de Mankdinspiratiomanie. Evidemment, je souhaite de tout cœur me tromper car je suis moi-même atteint de cette maladie grave dont les phases de rémission sont rares et de plus en plus espacées.

J'ai d'ailleurs déjà raconté à mes petits enfants ce qui m'était arrivé alors que mon état avait subitement empiré, et que mon seul espoir était de « me baigner à minuit, la nuit de la Saint-Jean, dans le lac de Bethmale où veille la sorcière, dont la robe verte et bleue donne ses couleurs à l'onde... ».

J'étais sceptique. On l'eut été à moins. Toutefois, les photos de personnes atteintes de Mankdinspiratiomanie découvertes par hasard dans une vieille encyclopédie médicale, m’avaient persuadé de me rendre sans plus tarder au lac de Bethmale.

J’aurais dû tout laisser tomber lorsque la nuit tomba et que ma vieille voiture tomba en panne à proximité d’un cimetière abandonné. C’était certainement l’un des cimetières les plus désolés que Dieu ait jamais créés pour la punition des hommes.

.......

Excusez moi d’avoir interrompu un instant ce récit, mais la mélancolie de ce paysage me prend encore à la gorge quand j’y pense.

Une auberge se trouvait à proximité, et malgré ses allures de château en ruine, je fus particulièrement satisfait d’apercevoir la faible lueur de ses fenêtres perçant la brume rampante.

Le bruit de l’antique sonnette que j’actionnai en arrivant, déchira l’air du vestibule qui semblait plongé dans le silence depuis des siècles. Le maître des lieux, un homme au teint livide, vivante incarnation de l’ennui, me fit comprendre d’emblée qu’il était inutile de nourrir le moindre espoir de trouver un garagiste avant le lendemain, et cela dans le meilleur des cas.

La collection complète des clés qui pendaient au tableau de la réception ne me laissait aucun doute sur mon parfait isolement, et je ne m’étais jamais autant senti vulnérable loin de mes bases dans cet environnement hostile. Le mobilier et la décoration étaient monacaux. On aurait dit qu’un immense linceul d’affliction enveloppait tous les êtres et toutes les choses.

J’aperçus la patronne (je devrais dire la matrone) par l’entrebâillement d’une porte donnant sur les appartements privés du gérant. Vautrée sur un divan, cette bourgeoise dodue au regard de hyène tourmentée lança dans ma direction une œillade interrogative où frétillait la flamme vacillante d’une libido crépusculaire. L’épine dorsale traversée par une onde de terreur, je me hâtai de décliner mon identité et de m’enquérir du chemin le plus court pour accéder aux chambres.

C’est alors qu’apparut, surgi de nulle part, un gnome boutonneux et emprunté, affligé d’une laideur embarrassante et duquel émanait la sensualité brûlante d’un croque-mort diabétique en préretraite. Il tenait à la main un chandelier allumé qui faisait danser sur son visage de diaboliques ombres peu rassurantes.

Constatant ma perplexité, la patronne qui s’était extirpée de son divan, m’expliqua qu’une partie de l’hôtel était victime d’une panne d’électricité depuis le matin. Son apparition dissipa mes dernières hésitations et je suivis le croque-mort dans un couloir obscur jalonné de trophées de chasse.

Je passai une nuit agitée par les pires cauchemars.

Le lendemain, dans une salle aux dimensions de cathédrale, le gnome me servit son visage aride (et à rides) en même temps qu’un café noir épais, quasi solide, apte à ressusciter toute personne morte depuis moins de deux heures.

Le garagiste que l’on avait sorti de sa douche sous la menace de mon impatience, refusa obstinément de réparer ma voiture lorsque je m’enquis du chemin le plus carrossable pour me rendre au lac de Bethmale, ajoutant qu’il ne voyait que l’idiot du village pour m’accompagner dans un tel endroit.

Ayant exprimé le souhait de le rencontrer immédiatement, il me dit que je venais de le quitter, puisqu’il s’agissait du serveur de l’auberge.

Je suppliai l’humanoïde de me conduire au lac de Bethmale, ce qu’il fit moyennant une forte somme dont le montant me fit douter un instant de son idiotie, mais la guérison était à ce prix.

Arrivé sur place, il m’expliqua qu’il n’existait pas de sorcière à la robe verte et bleue, que la Mankdinspiratiomanie était incurable et que l’idiot du village n’était pas toujours celui qu’on pense.

Voilà pourquoi je souhaite de tout cœur que Blogborygmes ne soit pas atteint de cette maladie.

vendredi 18 octobre 2013

AndiamoLes trois villes sœurs (suite)

Face au joli château de la Grande Mademoiselle, fait de briques (mais pas de broque), s'élève la collégiale "Notre Dame et Saint Laurent O'Toole", magnifique édifice construit entre le XIIème et le XIIIème siècle.

Pourquoi le nom d'un saint irlandais ? Laurent O'Toole, évêque irlandais, alla rendre visite au King of England : Henri II Plantagenêt... Et puis tiens, j'm'en va vous narrer l'entrevue :

Laurent O'Toole, qui n'est pas encore un Saint, a pris le train à Saint-Lazare (qui lui est un Saint). Quoi ? Y'a pas de train au XIIème siècle ? Tu y étais toi au XIIème siècle ? Bon, c'est moi que j'raconte, d'abord.

Alors Lolo arrive à Rouen, vêtu d'une belle chasuble pourpre et or, et d' une jolie mitre qu'il tient à deux mains (plus tard on en fera une chanson : prends ta mitre à deux mains mon cousin...) Une belle ville, Rouen : proprette et tout, un magasin Carrefour à l'entrée, un Leclerc à la sortie (ou inversement), comme partout ! Il arrive devant le château :

- TOC TOC TOC, c'est Lolo !

- Entrez, mon évêque, franchissez le pont (le Pont l’Évêque, désolé Saoul-Fifre, je n'ai pas pu m'empêcher ), c'est pour quoi t'est-ce que vous radochez dare-dare ?

- Je voudrais rencontrer "the King" Riton le deuxième de la lignée des Plantagenêt !

Alors on introduit (en tout bien tout honneur ) Lolo, qui se retrouve devant Riton second.

- Keski t'ferait plaisir mon Lolo ? (familier avec ça)

- Ben écoute, si tu pouvais arrêter de persécuter mon bon peuple irlandais, tu deviens grave un max Riton, va y'avoir du schkroum, ça va chabler sévère !

- Te mouronnes pas mon Lolo, pars calmos, j'vas leur foutre la paix, t'entendras plus parler de moi !

Dans cette grande pièce, il y avait un courant d'air pas possible, Lolo chope la gigite et dévisse la boîte à dominos quelques jours plus tard.

Il fut recueilli par les chanoines d'Eu et mourût en odeur de Sainteté le 21 mars MCLXXXII...

Voilà tout s'explique !

Vous me connaissez un peu ? Les belles églises, collégiales, cathédrales, etc., j'adore, mais pas les salades vendues inside !

Alors j'ai sorti ma boîte en bois, quelques plaques de verre et je vous livre mes Daguerréotypes...



La collégiale : une grenade ou deux pour faire sauter les caisses garées devant ?


La nef... Bon Dieu quelle lumière !


L'abside et l'autel, et toujours cette magnifique lumière !


On y trouve un "banc d'œuvre"réalisé en MDCCXXXI, ma che lavoro !


Un orgue magnifique, l'œuvre de Louis Isoré en MDCXIV


A la suite, deux charmantes rues typiques de la ville


Pour terminer, l'abside de Notre-Dame et Saint-Laurent, et toujours les bagnoles !



Tout est relatif... Une petite anecdote :

Un jour, je rentre dans une boulangerie à Eu afin d'y acheter une baguette. Je discute avec la vendeuse, j'adore discuter avec les gens du cru, ça donne à peu près ça :

Moi : Quelle ville charmante et calme, vous avez bien de la chance.

- Calme ? me répond l'accorte vendeuse de miches.

- Ben voui (devant chez moi il passe environ dix mille bagnoles par jour, j'exagère à peine) !

- Je préfère là où j'habite, il n'y a rien, je suis au milieu des bois.

- Et vous ne vous ennuyez pas ? Ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire (je joue les trois singes tu as remarqué) ?

- Pour sûr non, j'aime pas le potin !

Le POTIN, il y avait belle burette que je n'avais pas entendu ce mot !

Je vous assure que c'est une ville hyper tranquille... Enfin pour moi, comme quoi tout est relatif, ça n'est pas Albert qui m'aurait contredit.


P.S : Vu que mes deux acolytes ne veulent plus en jouer, si parmi vous quelqu'un ou quelqu'une veut écrire un p'tit bifton, il ou elle ne se gêne pas. Benvenuto, Blogbo vous ouvre largement ses portes : BIENVENU SUR NOS LIGNES !

samedi 12 octobre 2013

AndiamoLes trois villes sœurs

NAN mais vous avez vu ? C'est encore le Doyen qui s'y colle ! Ouh la la ! Les feignasses...

C'est joli comme appellation, n'est-ce pas ? Les trois villes qui s'enorgueillissent de s'être nommées ainsi sont : Le Tréport, Mers-Les Bains, et Eu (le premier qui me parle de son maire, sera taxé d'un billet pour Blogbo).

Le Tréport, je vous en ai souvent parlé, ainsi que de Mers, ces deux villes sont en bord de Manche. Le Tréport, bien nommé, est un petit port de pêche fort sympathique, Mers les Bains, son front de mer où s'alignent de jolies maisons anciennes de style "villégiatures", fin XIXème début XXème dont je vous ai souvent parlé également.


Le Tréport,


Mers,


Et enfin la ville d'Eu, située à trois kilomètres de la côte. Une petite ville au charme des bourgs d'antan, qui abrite un trésor architectural : "''le château de la Grande Mademoiselle"''. La Grande Mademoiselle était la petite fille d'Henri IV, fille de Gaston de France et de Marie Bourbon Montpensier, et cousine germaine du Roi Louis le quatorzième... (interro à la fin du bifton t'as intérêt à suivre)

Ce magnifique édifice a été construit à partir de 1578 par Catherine de Clèves et son époux Henri de Guise, le Duc de Guise (un ancêtre du commissaire ? ) Et terminé en 1665 par la Grande Mademoiselle alors en exil (exil doré malgré tout).





Comme un chien fout sa merde, un illuminé a flanqué cette saloperie (je n'ai pas peur des mots) devant ce magnifique château ! Il y a deux ans en passant devant le château de Versailles... Ô surprise ! D'énoooormes spaghettis en ferraille tordaient leurs structures abominables devant le chef d'œuvre du XVIIème siècle ! Merci Monsieur Venet, moi je connais des tuyauteurs qui dans l'industrie, faisaient LARGEMENT mieux avec leurs cintreuses "Mingori" et un p'tit chalumeau !

Je n'ai rien contre l'art moderne, mais qu'ils aillent exposer ailleurs leur tortillonis ! Tiens les colonnes de Buren que l'autre illuminé de Lang a fait mettre au Palais Royal n'importe quoi ! Le bleu "Klein", kif kif, c'est du foutage de gueule !

AAAAH ! ça fait du bien de le dire.

Bon, la visite de la vile d'EU n'est pas terminée, c'est (à suivre)...

(Daguerréotypes Andiamo)

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