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lundi 4 septembre 2006

ManouINDE 1991 (1)

Pour contourner l'inhibition psychomotrice, accompagnée de dégoût de la vie, de tristesse, de sentiments de culpabilité, d'idées de suicide (cf dépression -Dictionnaires SUCCES 1987-), je me suis offert un scanner permettant de numériser les diapositives.

1991. Retour en Inde, au Rajasthan plus exactement. Le pays est pauvre. J’ai ressenti le même choc qu’au GUATEMALA devant le dénuement, les couleurs, les odeurs prégnantes. Quelques photos (à vous de trouver l'intrus) :










vendredi 1 septembre 2006

EpicteteReflexion du 1 Septembre

Personne ne peut me déranger, il n’y a que moi qui puisse me déranger. Quand je ne supporte pas un événement, c’est parce qu’il réveille en moi des choses que je ne supporte pas. Chacun a son petit lot d’événements qu’il ne supporte pas, parce qu’il a un lot de peurs qu’il ne supporte pas. Certains ne supportent pas la vue du sang, d’autres la violence, d’autres la pauvreté, d’autres de voir mourir des gens, de vieillir, peu importe. Ce que je ne supporte pas, ce sont les coups que cela crée en moi. Je me rends compte de cela, je suis attentif à la sensation……..Et je n’ai pas de réflexion proprement dite sur la pensée ; seulement me rendre compte que je suis l’auteur de mon propre dérangement.

lundi 28 août 2006

EpicteteRéflexion du 28 Aout 2006

Si je veux diriger et donner forme à ma vie, ce sera toujours selon un modèle qui est fonction du passé. Ou alors, étant incapable de cette modification, je vais me laisser flotter par réaction. Mais la compréhension de la totalité de la vie porte en soi sa propre action, dans laquelle n’entre ni le fait de se laisser aller, ni celui d’imposer un modèle. Cette totalité doit être comprise d’instant en instant, sans cesse. Il faut que sonne le glas du moment passé.

vendredi 25 août 2006

Saoul-FifreBourré

Putain, ya mon gosse et ma digne épouse qui me poussent dans la côte et pis après dans l'escalier pour m'aider à monter, ça la fout mal, ça craint, ya les nouveaux voisins avec des ascendances alsaciennes qui nous ont invités à un apéro concentré, c'est dingue, je sens dans ma bouche des saveurs de prune paysanne, de gewurtztraminer, de tokay et de pinot noir. Y'avait aussi un mousseux bas de gamme que je n'aurais jamais dû accepter. On a profité de ma faiblesse momentanée et de mon bon fond. Je le revois très bien, l'aut' breton, l'image est très claire dans ma tête : à chaque fois que je buvais une gorgée, il reremplissait mon verre jusqu'au bord en me disant "Il est pas bon, hein, qu'il est bon ?". Moi, vous me connaissez, issu de bonne famille, droite, honnête, jamais un pet sans s'être excusé du précédent, polis sont nés, polis sont restés, ça, c'est mes ancêtres, et je leur dois tout. J'ai été élevé comme ça, je ne peux pas aller contre, sans remettre en jeu un équilibre psychologique précaire en risque de rupture ? Alors je dis "Non merci". Je dis toujours "Non merci" la première fois qu'on me propose quelque chose, comme on me l'a appris. Et si mon hôte insiste, comme on lui a appris à lui, à ce moment là je lui dis "Oui, puisque vous insistez", comme on me l'a appris à moi, pour ne pas le vexer, ou je sais pas quoi. Le respect. C'est important dans les relations humaines. Elles sont fragiles et le moindre mot peut être interprété de travers. Alors au lieu de lui dire, à l'aut' breton, en fait il est pas breton, il est italien, c'est son humour en fait, il faut suivre et si t'es pas prévenu, tu captes pas. Oui, donc, j'aurais dû lui dire "C'est de la daube, ton mousseux, j'en voudrais même pas pour me laver les pieds", et c'est effectivement ce que je lui aurais dit si on s'était mieux connu, mais bon, là, je savais pas trop où je mettais les arpions et je faisais gaffe. Quand tu vois que tu crois sortir une petite blagounette poétique et qu'en face, on te soutient mordicus que, psychanalitiquement, tu viens d'apporter sur un plateau la preuve en béton que tu es un gros bœuf facho anti-tout et pro-rien, tu prends des précautions... Tu tournes 77 fois ta langue dans la bouche de ta voisine avant de raconter une histoire de Toto. Voilà. Alors là, c'est l'exemple typique : je me suis laissé faire par politesse, pour pas faire du mal, et ça m'en a fait ! J'aurais dû lui dire en face ce que j'en pensais, de son eau croupie pleine de bave de têtards avec ses bulles de poissons de vase. Enfin, je dis ça, je dis rien, on a quand même bien rigolé avec mon nouveau copain, il s'est mis à gueuler "Attention, on tire la nappe !" et comme on a saisi les bords avec un air déterminé, t'aurais vu à quelle vitesse tout le monde a débarrassé ce qui restait dessus !? On se pissait de rire dessus à voir leur air flippé, et après on a grimpé dessus la table, c'était un vieux truc de Gene Vincent et on leur a montré à ces mollassons de jeunes ce que c'était que The truth Real Rock. On s'est fait huer, ils ont voulu monter aussi, ça s'est fini en pogo, on a été quelques uns à tomber du ring et à casser des chaises. Heureusement les bouteilles étaient intactes, on a pu continuer la soirée tranquilou en beuglant des cantiques Les Hell's Angels dan-ans nos campa-agnes , Le seigneur fit pour nous des mères vieilles... seins descendants ou bien Tu me fais gerber Ô Dealer, l'herbe ne saurait manquer où tu les conduis... La boisson fait régresser bien comme 30 séances de Rebirth, je l'ai souvent remarqué. En fin de soirée, j'ai fait mieux que le Cri Primal, je me suis retrouvé avec des branchies, au stade fœtus, j'étouffais, il a fallu me jeter dans la piscine, dis donc ! Ils m'ont sauvé la vie, littéralement. Pour des nouveaux voisins, je trouve qu'on est bien tombés. Les anciens, je pouvais pas les piffer : ils buvaient que de l'eau.

Boris Vian chantait "Bourrée de complexes"...
Nougaro c'était : "bourré de bonnes intentions"...
plus modestement, j'étais ce soir là simplement "complètement bourré". Mais super bien à donf, voyez-vous ? Au taquet du top. The best.

Ce billet est ma participation au grand jeu doté de nombreux cadeaux de valeur , réservé aux mégalomaniaques et organisé par Byalpel le Grand (que D. le s. convenablement et que son chemin soit jonché de feuilles de pissenlits), actuellement en service commandé aux îles Grenadines

jeudi 24 août 2006

EpicteteRéflexion du 24 aout 2006

Comment percevoir la vérité ? Il n’y a pas de « comment », pas de méthode, ni de recette. La méthode engendre l’idée du permanent. Aussi longtemps que l’esprit voudra arriver, obtenir, réussir, il sera en conflit. Le conflit est synonyme d’insensibilité. Et seul l’esprit sensible peut percevoir la vérité. La recherche est un produit du conflit, et lorsque le conflit cesse il n’est plus de raison de chercher.

mercredi 23 août 2006

ManouVive la rentrée

Atterrissage professionnel effectué. Mon regard ne se pose plus sur les montagnes mais sur les tours du parvis.

Pour un dépaysement total et surtout un coût moindre, l’entreprise pour laquelle je turbine a supprimé les plantes vertes des espaces paysagers. S’il y avait un truc qui me plaisait dans cette tour, c’était bien les plantes. J’ai aussi noté la disparition des fontaines à eau. Devant de telles économies drastiques comment ne pas avoir un instant des sueurs froides en pensant au papier toilette ?...

Mon chef est également supprimé. Il part le 15 septembre vers une dernière promotion avant une retraite que nous avons bien méritée. Lui sera remplacé.

Hélas, mes dossiers multicolores ne se sont pas volatilisés entre canicule et pluie. Terminé le grand air. Finis les câlins aux petites nièces. L’odeur des cigarettes de mon père a quitté mes cheveux. Je rempile.


lundi 21 août 2006

Saoul-FifreT'aimes les lits mous, Jo ?

Ya Bof...etc qui tous les ans nous régale avec ses trois jeux de mots sur des villages du Limousin. Alors il y a :

Nexon, des mecs qui en ont La blague, qui fait allusion à la pub de Connexion, commence à dater un peu. Il y a aussi :

L'air de Rihac rend con (Rihac-Rancon). Pas mal, et puis :

Les durs d'oreille (d'Aureil). Ha celle-là, on s'en lasse pas, mais je me disais in petto pour moi-même depuis un moment que ses copains du "Point du jour", son bar de prédilection au nom si évocateur de retour au foyer aux premières lueurs de l'aube, ses copains, donc, ne devaient même plus lever un sourcil poli en les entendant et qu'il serait temps de lui renouveler son stock.

Alors, que ce soit bien clair : je n'affirme pas que les miennes valent les siennes, c'est juste histoire d'en sortir des nouvelles, de relancer la consommation pour redonner le sourire à Thierry Breton, et que Jeannot reremplisse les verres pendant que toute la joyeuse bande s'esclaffera... Ils ne sont pas difficiles.

Fais l'thym (Felletin), ça rapporte...
T'es con, faut l'an (Confolens), c'est long...
Et puis le plant ne vit qu'entier (Neuvic-Entier)...

Tu l'as bu, d'ja ? (Bugeat)
Hey Jo, il bout, l'œuf ? (Eyjeaux, Eybouleuf)
Tu l'as bu, d'ja, l'œuf ? (Bujaleuf)
Non ? Hé, mou, t'y es ! (Eymoutiers)

Vos seins germent, hein, les belles ? (Saint-Germain-les-belles)
Quand tu lui voyais les seins, tu riais (Saint Yrieix)
Faut dire que les dunlops à l'Estelle (Dun-le-Palestel)
Ses obus sont de beaux monts, c'est sûr ! (Aubusson, Beaumont)

Ha, c'est des gens "sioux" ! (Gentioux)

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