Blogborygmes

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dimanche 16 septembre 2007

Saoul-FifreHou les cormes !

J'ai repéré cet arbre en crapahutant dans la colline. J'en ai compté 4. Ils sont élégants, ils forment leur ombelle florale en avril mais je n'avais jamais réussi à voir leurs fruits, arrachés par le mistral ou grignotés verts par ces cons d'oiseaux voraces et pressés. Mais ce qui me fascinait, c'était l'endroit où ils avaient poussé. Des endroits durs, sur des pentes rocheuses, dans des fourrés où ils avaient dû subir la concurrence du chêne Kermès, qui n'a rien d'un tendre dans son rôle de colonisateur du sol pauvre. Ils étaient là, fiers, dominant la garrigue. Ils avaient réussi à sortir la tête au dessus de la strate arbustive et se gorgeaient à présent de soleil. Ils étaient pris dans des buissons tellement inextricables qu'il n'était pas question de s'en approcher pour une identification plus poussée, surtout en l'absence de fruits. J'hésitais donc entre 3 espèces approchantes.

Quand nous avons décidé de construire la maison, je ne voulais pas toucher aux terres agricoles et je cherchais plutôt un coin "quillé", en hauteur, pour ne jamais me retrouver les pieds dans l'eau. C'est pas qu'il pleuve beaucoup ici, mais il peut pleuvoir fort en peu de temps. J'ai repéré un gros rocher couvert d'une végétation luxuriante où je n'avais jamais mis les pieds. Une vraie jungle qui ne servait à rien et dont nous étions obligé de faire le tour. C'était l'occasion d'aller voir le coup d'œil qu'il y avait de cette butte. Expédition à travers des chênes Kermès de 2 m, hauteur exceptionnelle. On sentait qu'on les avait laissé pousser tranquilles. Après beaucoup d'efforts à la scie et au croissant, j'arrive effectivement dans un endroit dominant, avec une belle vue sur le château , qui conviendrait bien, à mon avis. Avis qui fut partagé assez vite par Margotte, que j'allai chercher. Nous avions déjà dessiné les plans, et je piquetai approximativement l'emplacement futur. Quatre grands pins d'Alep allaient devoir être abattus et je mis en route la tronçonneuse. "Hop hop, les enfants, vous me rangez toutes ces bûches au bord du morceau, on les rentrera quand la barraque sera construite"

Et quand le tracto-pelle vint pour dégager le sol et creuser les fondations, je lui recommandai avec insistance de ne pas toucher aux autres arbres. Et je vis mon arbre mythique se faire désembroussailler et apparaître, bien dégagé derrière les oreilles, alors qu'enfoui, il était méconnaissable. J'avais choisi cet endroit un peu au hasard et je me retrouvais avec mon arbre fétiche, tenace, sobre et classieux, juste au bout de la terrasse !

Alors, j'ai entamé des recherches et j'ai éliminé les possibilités jusqu'à apprendre que mon chéri s'appelait Sorbus Domestica et qu'il ne fallait pas le confondre avec son cousin le Sorbier des oiseleurs, que son petit nom français était le Cormier , et que son fruit, la Corme, était comestible (donc distillable) pour peu qu'on la consomme blette, bien mûre, pour éviter un petit goût astringent. Ben, j'ai goûté : c'est délicieux !

J'ai appris aussi que cet arbre était en voie de disparition, alors du coup, je m'en vais en semer tout partout, il m'a l'air tout à fait adapté à la région. Son bois est un des plus dense qui soit (de l'ordre du buis ou du chêne vert) et il pousse très droit, très haut, s'il est isolé. On s'en sert pour faire les manches d'outils et les règles d'écoliers !

J'ai bien dû me prendre des coups de règle en cormier sur les doigts dans ma jeunesse, mais voyez : je lui en veux même pas.

samedi 15 septembre 2007

ManouLes Wriggles 2






Photos d'Anaïs transmises par Johanna. Merci!

Petit rappel


Un banc d’école est tiré devant nous, Steph, Kristof et Fredo s’y assoient, avides de questions. Bluffés, les fans au pied du mur. Et silencieux. Alors Fredo nous lance « Quelle chanson avez-vous préférée ? ». Le plus téméraire d’entre nous (pas moi, ça se saurait) répond. « La chanson qui parle de l’usine ». La glace est brisée. Les questions s’enchainent. Je retiens de l’ échange qu’ils sont toujours très expressifs, vifs, dotés d’un sacré sens de l’humour, mais surtout qu’ils possèdent une générosité et une simplicité à toute épreuve.

Pour finir, Alexis nous passe sur son micro une video présentant le groupe. Je ne dirai pas qu’on y voit Fredo s’équiper d’un GPS affectueux à reconnaissance vocale, ni que Steph et Kristoff s’extasient sur la faune marine de Nouvelle-Zélande constituée de dauphins, de requins, de thons mais aussi de baleines et de phoques. Non, je ne dirai pas tout cela, puisque c'est faux et piqué en partie à l'éphéméride GEO.

Je dirai seulement : allez les voir. Ils ont des voix magnifiques, des textes à la hauteur. La mise en scène de leurs spectacles vaut le détour. Ils passent les 3, 4 et 6 décembre à La Mutualité (PARIS). Je ne vais pas les rater !

Avant de sortir, Steph me fait un petit dessin en guise de dédicace. Vous n’allez pas le croire mais j’ai perdu le papier quelque part entre le studio et la cuisine. Je me mords l'épaule ?





vendredi 14 septembre 2007

Tant-BourrinLa très aventureuse vie du Chevalier de Tant-Bourrin et de son écuyer Saoul-Fifre (Chapitre XIII)

(lecture préalable des chapitres I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XI et XII conseillée - Test de connaissances optionnel)

Où le Chevalier de Tant-Bourrin ne ménage pas sa monture

XIIIème siècle après Jésus-Christ - Quelque part dans le Royaume de France

L'étrange équipage cheminait dans la nuée de poussière soulevée par les sabots des montures, sur le chemin de terre qui serpentait dans la plaine.

En tête, le Chevalier de Tant-Bourrin, l'oeil terne, le dos voûté et l'aura en capilotade, sur son destrier blanc, paraissait supporter toute la misère du monde depuis ses dernières (més)aventures. Derrière lui, son écuyer Saoul-Fifre, l'oeil clos, le ventre rebondi et cerné d'une aura de mouches, sur sa bourrique miteuse, cuvait tranquillement sa vinasse en ronflant comme un ours enrhumé.

Dans le regard voilé de lassitude du Chevalier brillait encore une petite étincelle : celle de l'espoir d'une aventure épique au cours de laquelle il pourrait faire montre de bravoure et dont les échos laudatifs iraient jusqu'aux oreilles de la Dame de ses pensées, la belle et inaccessible Calcinée du Grozosieau.

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jeudi 13 septembre 2007

Saoul-FifreLa poire de Calune

J'étais inquiet depuis quelques jours, je fouillais partout sans trouver ce que je cherchais. Bon, rien d'antinomique avec le grand désordonnancement de notre univers, le big-bang nous a fichu un brave bordel et nous n'avons rien rangé depuis. Alors nous cherchons, en permanence. Les objets se déplacent en liberté chez nous, ils n'ont pas de place attitrée, ils se font prendre en stop par les humains qui les déposent au gré de leur pérégrinations dans la maison, pour les effacer de leurs souvenirs aussitôt.

Alors, solitaires nous poursuivons nos inquisitions. Solitaires car il est inutile de chercher à se faire aider. Chacun a assez de souci avec ses propres fouilles pour se hasarder hors de sa bulle, la motivation étant la condition sine qua non de l'hypothétique découverte.

En la présente occurrence, quand je me résignai à demander à Margotte si elle avait une idée, même vague, d'où pouvait bien se trouver la bouteille de Poire que m'avait offerte Calune, elle me fit expressément comprendre que son intérêt pour le liquide en question étant proche de zéro, il allait malheureusement falloir que je me débrouille sans elle. Tout en tentant cependant une fine stratégie tendant à me faire cesser de soulever SES affaires, voire de les déplacer : "Tu l'as sans doute oubliée en Limousin !" me hurla t-elle. Et elle ajouta, en une perfide allusion à ma mémoire de plus en plus défaillante avec le temps : "Ça ne serait pas la première fois."

"Ha je regrette" marmonai-je dans ma barbe, "s'il est vrai qu'il m'arrive de faire mon Petit Poucet en semant derrière moi les machins les plus divers, ce sont toujours des objets de peu, remplaçables et dispensables ! Je ne risquais pas de laisser moisir l'exquise Poire de Calune dans cette maison humide où le bouchon allait s'altérer, l'eau de vie perdre du degré et sa structure se troubler sous l'effet du gel ? ?"

Ben zut alors fichtre non ! Une Poire qui m'a réconcilié avec les Poires ? Oui, car à ma grande honte, je ne connaissais que l'odieuse "poire williams" qu'on trouve dans tout supermarché qui ne nous respecte pas. Oui, ce truc fait avec de l'alcool dénaturé auquel on rajoute un peu de sirop de poire pour camoufler le goût pharmaceutique ? Dingue qu'on laisse ce poison en vente libre, même pris avec modération ? Non, la Poire de Calune, c'est la vraie l'unique : celle que l'on distille amoureusement dans le Loiret, la reine des Poires, quoi. En plus, elle a pas mégotté, elle a choisi le modèle avec la poire à l'intérieur ! Bon, c'est un peu du folklore, la poire à l'intérieur, d'accord, c'est joli, c'est sympa, on a un chouette spectacle pendant la dégustation, mais je lui trouve quand même un ÉNORME défaut, à ce fruit faisant trempette dans la bouteille :

IL PREND DE LA PLACE À L'ALCOOL !!!!

Conscients de la justesse de la remarque, le producteur a prévu la parade en mettant en vente des "recharges". Oui, car elle est bien belle la poire, mais elle noircit dès qu'elle n'est plus recouverte d'alcool, et j'imagine que le goût n'est plus non plus tout à fait le même ? La contenance de la recharge a été judicieusement calculée pour refaire les niveaux dès que la poire émerge. Et sans vouloir me vanter, ma poire émerge, elle émerge même sacrément. Pas de stress : j'ai retourné la bouteille et la forme de la poire s'adaptant parfaitement au goulot, la poire n'émerge plus. Tant-Bourrin le matheux vous expliquera pourquoi bien mieux que moi... (hin hin, vas-y, c'est à toi, sors-nous la formule du volume de l'objet piriforme)

Alors, les effluves poiresques ayant tracé un profond sillon mémoriel dans mes palais, arrière-glotte, langue et muqueuses nasales, je me remis d'arrache-pied à déplacer des piles de coinstots, éventrer des matelas, dégivrer des frigos, glisser la main sous les tableaux... J'en profitai pour vidanger la fosse septique, c'était toujours ça de fait, faire la totale à ma chienne, y avait longtemps qu'on en avait envie, et vider à la pelle la caisse de personnages Warhammers du second fils, qui ne cracherait pas sur une bonne bouteille, tel que je le connais. Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, hein, je vous laisse finir, disait De Gaulle, qui n'avait pas tort, en ce qui me concerne, en tout cas...

Et puis, il suffit de n'y plus penser, d'abandonner la lutte, de se rendre disponible, ouvert à autre chose, et puis un jour, le hasard, l'étincelle qui fait déborder le vase : je vois ma valise vautrée un peu comme je l'ai lancée, de retour de vacances. En fait, c'est pas ma valise, et ce simple fait explique beaucoup de choses ! Ma valise, un de mes gosses me l'a piquée, et donc je me suis rabattu sur ce modèle inconnu qui, quand j'ai fait mes bagages de retour et que je cherchais un endroit où la Poire de Calune serait bien coincée, bien protégée, m'a fourni sa doublure. Doublure dont j'ai bien entendu complètement oublié l'existence dès le retour, n'en ayant eu connaissance que pendant les 2 mn nécessaires au rangement de la bouteille. C'est clair ? Car s'il y en a au fond qui n'ont pas suivi, je veux bien répéter pour ceux qui n'ont pas compris, pendant que ceux qui ont déjà compris s'ennuieront, OK ?

Donc je suis dans notre chambre, assis sur le bord du lit, effondré, en manque de Poire, quand mes yeux se posent sur ma valise et qu'un tilt se déclenche. Je la retourne, Hé Hé, elle est lourde, Hé Hé, je sens quelque chose à travers le tissu, Hé Hééééééé, j'ouvre et kikevla ? Ma poire !! Ma fille et sa copine sont dans la pièce à côté, entendent mes "Hé Hé" guillerets et ravis et commencent à ricaner : "Le padre qui parle tout seul, ça sent le sapin...". Et explosent de rire en me voyant sortir, berçant ma bouteille comme un bébé, lui faisant des bisous et gagatisant :

"C'est ma Poire, c'est ma Poire à moi, où t'étais passée, vilaine... ?

mercredi 12 septembre 2007

ManouLes Wriggles (1)





Merci Clémence


Grâce à Soufi puis à Alexis, L et moi pouvons assister en avant première à l’écoute du nouvel l’album des WRIGGLES. Avant de passer la porte du studio, nous croisons Arthur H, lunaire et décalé. Un escalier nous mène dans le petit salon d’une salle où une dizaine de fans ont déjà pris place. Alexis (communication) et Jean-Michel (manager) s'y trouvent également. Ne m’attendant pas à un espace aussi intime, je n’ai amené ni appareil photo, ni GPS. La débâcle.

Quelques instants plus tard les WRIGGLES entrent dans la pièce, serrent les mains et font la bise aux filles (merci maman!). Pour les néognares ou les iphytes, le groupe se compose maintenant de 3 personnes : Christophe Gendreau (Kristof), Stéphane Gourdon (steph) et le longiligne Frédéric Volovitch (fredo ou volo). Je me mords les doigts de ne pas avoir pris mon NIKON. De dépit, je m’empiffre d’apéri-cubes.

Un verre à la main, nous écoutons donc le nouveau CD. Les rythmes et les voix me plaisent toujours autant. 3 timbres différents, 3 personnalités marquées, 3 artistes complets. Visiblement certains connaissent déjà les paroles. Le disque sortira le 12 novembre mais Johanna m’explique que les chansons sont interprétées en tournée depuis le printemps 2007. Elle suit le groupe depuis longtemps et participe activement à un forum dédié. Clémence travaille dans une ONG au Togo, elle a construit un site complet (J'y ai trouvé la photo de ce billet. Merci!). Et Anaïs n’a pas oublié son appareil photo, elle. J’attaque résolument mon avant-bras.

A suivre.

mardi 11 septembre 2007

Tant-BourrinSarko v1.0 : le générateur automatique de promesses

Avez-vous remarqué que nous avons pour Président le Lucky Luke de la promesse, le Zébulon de l'engagement, le scout toujours prêt à engager les réformes en réaction à la moindre information, au plus minuscule fait divers, au premier pet de travers ?

Vous vous demandez peut-être comment fait-il pour trouver toutes ces idées de promesses, tant sa créativité paraît dépasser, et de loin, les capacités humaines.

Hé, hé, hé ! Blogborygmes va vous révéler son petit secret, suivez le guide...

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lundi 10 septembre 2007

Saoul-FifreOvalie ?

Va au lit !

C'est pas faute que Tant-Bourrin ne m'ait envoyé force œillades et allusions, mais je viens juste de comprendre que je m'étais associé avec un fanatique des jeux collectifs, et que, faisant pendant à mon durillon de comptoir, lui s'était forgé un fort beau durillon d'accoudoir, au long de longues soirées de fauteuil devant la télé.

Le dernier billet , bien sûr, mais plein d'autres, ici , et et beaucoup de clins d'yeux, de commentaires, partout, et la démonstration que nous avons affaire à un obsessionnel du sport groupal ne devrait pas être trop dure à faire pour quelqu'un qui y consacrerait un moment.

Moi, j'ai pas le temps. Je m'étonne simplement qu'un genre de loup solitaire comme Tant-Bourrin, dont la réaction-réflexe quand on sonne chez lui est de couper le jus pour qu'on croie qu'il n'est pas là, soit à ce point fasciné par les sports d'équipe ? Natif du Sud-Ouest, natif du Sud-Ouest, d'accord, c'est vite dit, mais j'ai vraiment du mal à le visualiser en train de rouler une galoche à une grosse masse gélatineuse et suintante qui vient de réussir un but particulièrement ardu ? À le voir prêter sa savonnette dans les douches collectives ? L'entendre s'égosiller sur Allez ho avec son pote Byalpel ? Emboîter violemment son nez sous une aisselle à qui il n'a jamais été présenté ?

Non, moi je dis que les sports de ballon pour Tant-Bourrin, ça reste du virtuel, voire du thérapeutique. Devant TF1, avec sa coupe de Champomy, en toussant un léger "Hunhun" après les meilleures actions, je pense qu'on atteint là les limites extrêmes de son enthousiasme pour le beau sport.

Dès nos premiers échanges de mail, un des premiers fichiers qu'il m'envoya fut un genre de pastiche très drôle sur le thème du rugby. Tout en le félicitant sur la qualité du travail effectué, j'avais dû me laisser aller à ironiser sur ces gorilles au regard bovin qui se disputent un œuf d'autruche et à sarcasmer au sujet de ces bœufs de Kobé dopés à la bière qui meuglent pour appeler leur mère, à chaque œuf enterré par leur équipe.

Le Tant-Bourrin est consensuel et ne moufta pas, n'abordant plus jamais un sujet qu'il sentait pouvoir glisser vers le pugilat virtuel sans rien ajouter à sa gloire. Quand nous eûmes le blog, il se tint coi itou pendant une année entière, puis craqua au cours du Mondial de foot de 2006 où il se défoula dans une rafale de billets, de s'être trop longtemps retenu, sans doute. Les billets étaient drôles, distancés, mais révélaient une connaissance profonde de ce milieu qui ne pouvait être le fruit d'une rapide recherche sur Google.

Une puce commença à me gratter l'oreille.

Et puis il y eut Le Oui-oui trafiqué en Footix, divers billets et chansons sur le rugby... Après mon billet sur Roger Couderc, les réactions des commentateurs furent émues et Tant-Bourrin se sentit soutenu, voire encouragé et lâcha la bonde de ses connaissances.

La puce a fini de me bouffer l'oreille et s'attaque à me dessiller les yeux : j'ai uni une partie de ma destinée avec un authentique aficionado du crampon destructeur de pelouse !

Il est capable de crier des injures homophobes à un arbitre essayant juste de faire honnêtement son job !

Il met sa mémoire supérieure à contribution pour apprendre par cœur des listes de joueurs sélectionnés !

Il achète peut-être même l'Equipe ? ? ?

Mondieumondieumondieu, quelle horreur, dites-moi que je me trompe, je vous en supplie, Grand Manitou !

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