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lundi 4 mars 2013

AndiamoLe pont

Elle était accoudée à la rambarde du pont des Arts, comme un matelot à son bastingage, une gribelle « Gavroche » posée sur sa tête. Cigarette à la bouche, elle fumait comme un homme, je parle des mecs qui bossaient en usine, la clope toujours collée à la lippe. Car prendre une cibiche dans ses pognes quand elles sont pleines de cambouis, ça gâche le cambouis justement !

Les cadenas bloqués par tous les locdus qui tenaient pour éternel leur amour ainsi verrouillé, alors qu’ils ignorent ces pauvres cons que l’amour a besoin de souffle, d’air, de liberté, d’une paire d’ailes comme une jolie colombe… S’il s’envole ? C’est que tu n’auras pas su le captiver, le nourrir suffisamment et c’est tant pis pour ta tronche, faut savoir leur parler… les étonner… les aimer.

Je m’approchais. Elle était belle, une belle chevelure blonde, et quand elle a tourné son visage vers moi je n’ai vu que ses yeux … verts, et là le choc ! Cette gisquette... Mais ça n’était pas possible, je l’avais rencontrée cinquante balais auparavant ! Du coup j’ai fait tomber la mienne de tige, une gauldo années cinquante sans filtre, la camarde au bout du perlot ? Peut-être, mais alors plus vite !

Elle s’est baissée et m’a tendu ma clope…

- Tiens, on fume les mêmes ! Des cibiches d’homme aurait dit Audiard ! Aujourd’hui, on n’en trouve pas facilement, ainsi je me les procure…

- Au bar-tabac qui fait l’angle de la route de Flandre et de la rue Mathis continuai-je. Le Balto, tu ne changes pas tes habitudes Sylviane. Malgré les longues années, tu ne changes rien, pas même toi !

Elle me regarda avec insistance, fronçant légèrement les sourcils.

- Rémy !… Tu es Rémy, ça y est, je te reconnais ! Putain, ça fait un bail !

- Près de cinquante balais, ma belle amazone !

- Ah oui, tu m’appelais ainsi, je m’en souviens, à l’époque je montais dans un haras du côté de Chantilly.

- A la Chapelle-en-Serval exactement.

- La vache, quelle mémoire ! C’étaient des années bénies, je les ai appelées : « les années baise à l’aise », la pilule, pas encore le sida, alors on s’en est donné à cœur joie, ce qui est pris n’est plus à prendre : CARPE DIEM ! Combien de temps sommes-nous restés ensemble ?

- Quatre mois, douze jours et sept heures…

- La vache, t’avais tenu une comptabilité ?

- Non, mais y’en a qui auraient bien voulu que le carpe vive un peu plus qu’un diem ! Mais toi, Sylviane, tu n’as pas vieillie, c’est quoi ce truc ? Tu débarques d’où ?

- Je suis venu dans mon OVNI, me dit-elle en me montrant un vieux gréement amarré quai Conti, là il est camouflé en barlu, biscotte ça attirerait les curieux. S’en suivit un formidable éclat de rire.

- Je me souviens que tu redoutais septembre à cause de cet hiver dont tu ressentais les prémices, aux premiers vents aigres et aux feuilles qui tombaient. Tu avais horreur des arbres dépouillés, on dirait des squelettes disais-tu… BEURK ! Tu vis où maintenant ?

- En Guadeloupe, je suis venue passer quelques jours à Paris, un coup de nostalgie. On va boire un kawa ? Je crèche à deux pas, un copain qui est en visite à Saint-François chez ses parents m’a prêté sa piaule, il savait que j’avais un peu le blues de Paris.

D’autor elle a passé son bras autour du mien, je suis revenu près de cinquante ans en arrière, sauf que maintenant c’est moi qui ai du mal à la suivre…

- J’habite rue de l’Echaudé…

- Sais-tu où on le met, l’index, dans la rue de l’Echaudé ?

- Dégueulis, dégueulis, voilà l’Evèque qui vomit ! Et nous éclatons de rire en nous remémorant ce poème de Prévert.

C’est à quelques pas, une chambre de bonne au sixième sans ascenseur, elle a grimpé ou plutôt avalé les six étages d’un trait, moi derrière je souffre un peu et souffle beaucoup !

- Mais comment tu as fait ? Près de cinquante balais et tu n’as pas pris une ride ni un gramme d’ailleurs ! Tu vis seule apparemment, pas de mec, pas de mômes ?

- Pas pris un gramme ? En disant cela, elle a retiré son pull, elle est nue dessous. Libertad ! ni mec, ni chiares, pas un mec mais des mecs… Je ne suis pas une nonne !

J’ai tout oublié, le lieu, le temps, mes rides, et tout le reste…

Puis elle s’est levée a allumé une clope, me l’a collée entre les lèvres.

- C’est bon après l’amour, a-t-elle dit en allumant la sienne avec un vieux « Zippo » à essence bien puant !

Toujours nue, sans complexes - et il y avait de quoi ! -, elle se baladait dans cette pièces en tirant sur sa sèche, l’œil droit fermé à cause de la fumée, elle préparait un kawa, après tout on était venus pour ça non ?

Elle ouvrit un petit placard, en sortit un grand pot de verre dans lequel se trouvait une sorte de gelée verdâtre, elle y plongea une cuiller à café et la porta à sa bouche en faisant une grimace.

- Ça a l’air dégueulasse ce que tu bouffes ? lui dis-je.

- Si il mio caro, ma quando drovebbe essere ! *

C’est vrai qu’elle avait des origines Ritales, elle s’appelait Marcelli ou Morcelli… Un truc comme ça.

Je me levais, elle avait posé le bocal sur le coin de la minuscule table qui lui servait aussi bien pour taper sur son P.C. que pour manger, dans 14 mètres carrés, c’est difficile de se loger.

Je plongeais la main dans le bocal en retirait une belle quantité de ce truc verdâtre, que j’engloutissais d’un coup ! L’amour que nous venions de faire m’avait donné une faim de loup.

- NON CHE ! hurla-t-elle à s’en péter les carotides !

Depuis, elle s’occupe de moi, je dois avoir 10 ou 11 ans, je ne l’épouserai jamais… Nous ne vieillissons pas !

* quand il faut, il faut.

(chtiot crobard Andiamo 2013)

mercredi 27 février 2013

Tant-BourrinSortez couverts ! (ou les aventures de Sigismond la fourchette) (3)

La première série fut un succès, la seconde un triomphe ! Préparez-vous au pire avec cette troisième série d'aventures de Sigismond la fourchette, le héros qui supplante désormais Mickey, Tintin et Astérix réunis dans l'imaginaire collectif !

A taaaable !




La loi du plus fork


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T'es soupeur grand !


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Mêlée couverts sur la table


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Un repas bourre à tifs


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Flip...


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... flop !


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I'll always be trous


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Une coupe dents en fer


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dimanche 10 février 2013

Tant-BourrinGuerre et pet

Ce jour-là, le garde-frontière Arturo Verbottsky-Dupond se sentait un peu ballonné. Sans doute aurait-il dû ne pas abuser des féculents lors de son déjeuner, mais Conchita Steinsteigger-Pichon, la cantinière du poste de douane, préparait les flageolets avec tant de talent qu'il n'avait pu résister et s'était resservi deux fois.

Après s'être éloigné de quelques dizaines de mètres du poste et assuré qu'aucun de ses collègues ne traînait alentours, il relâcha ses sphincters dans une gigantesque flatulence sonore qui lui fit le plus grand bien. Les tripes apaisées, il regagna le bâtiment pour aller taper le carton en attendant l'heure de la relève.

Les choses auraient dû en rester là. Malheureusement, elles ressemblent à de sales gamins excités et désobéissants : elles ne tiennent pas en place.

Le vent était ce jour-là orienté est-ouest, c'est à dire de la Pantalouchie vers le Gouzighoustan du Nord. Le sous-sous-brigadier Gunther Pepito, de l'autre côté de la frontière, urinait discrètement dans un buisson pour éliminer le trop-plein de bière de chou-rave qu'il avait ingéré avec ses collègues. Il faut dire que les toilettes du poste de garde étaient bouchées depuis de longs mois et que, faute de crédits, les gardes gouzighouzes avaient dû se résoudre à faire leurs besoins sous le regard placide des petits oiseaux.

Le sous-sous-brigadier urinait donc quand une étrange détonation le fit sursauter. Il jura : dans son sursaut, il avait arrosé le bas de son uniforme. Mais l'énervement laissa poliment sa place à la frayeur : une étrange odeur fétide se répandait alentours.

Bien sûr, on l'aura compris, il s'agissait là des effets sonore et olfactif de la grosse caisse lâchée par Arturo Verbottsky-Dupond de l'autre côté de la frontière, mais Gunther Pepito n'avait pas lu le début de cette histoire et l'ignorait donc.

Il se précipita, tout tremblant, vers le poste, sans même avoir pris le temps de ranger son matériel d'arrosage.

- Chef ! Chef ! Les Pantalouches attaquent !

Le sous-brigadier Wladimir Pronto écouta avec attention son sous-sous-brigadier, qui lui décrivait l'attaque chimique dont il avait été la victime. L'affaire remonta immédiatement jusqu'au brigadier Helmutt Rabanete qui, jugeant l'affaire de la première gravité, dressa un rapport en trois exemplaires qu'il fit parvenir à son cousin par alliance, Winston Ravioli, qui travaillait au Ministère gouzighouze des affaires étrangères.

Bien que ce dernier ne fût que technicien de surface au Ministère, il rédigea, en dehors des heures de bureau, pour faire plaisir à son cousin Wladimir, une lettre de vive protestation sur papier officiel avec l'entête de la République Démocratiquement Populaire du Gouzighoustan et l'adressa à l'ambassade de Pantalouchie.

Le chef de cabinet de l'ambassade, Genarro Zchwolmiskz-Duval, faillit s'étrangler en avalant de travers son sandwich banane-mozzarella lorsqu'il parcourut la lettre en question deux jours plus tard. Il y avait de quoi : jamais encore il n'avait eu l'occasion de recevoir un courrier officiel commençant par "Connard d'ambassadeur putride et gluant". Le texte qui suivait était assorti à cette entame fracassante et bourré de fautes d'orthographe. Ces Gouzighouzes du Nord étaient décidément des sauvages mal dégrossis !

Une cellule de crise fut vite réunie. Après avoir pris des consignes auprès du Ministère Extérieur aux Affaires de Pantalouchie, une réponse circonstanciée fut adressée aux autorités gouzighouzes par voie diplomatique, qui commençait par : "toi-même, trouduc !"

L'enquête diligentée sur place n'avait apporté aucun éclaircissement sur les "essais d'armes chimiques" qui auraient été pratiqués à proximité du poste frontière de Puerta del Schlumppsbrück, mais refusant néanmoins pour le principe de céder à l'ultimatum adressé par les Gouzighouzes et aux menaces de riposte armée en cas de nouvel essai, la réponse apportait un démenti formel aux allégations formulées et, au contraire, accusait les autorités pantalouches de pratiquer un épandage de produits neurotoxiques à proximité de la frontière dans le sens de l'écoulement des eaux et d'empoissonner les nappes phréatiques.

Ces graves accusations eurent l’heur de provoquer le courroux de Benvenuto Schlupfkopf-Chouinard, le Ministre des armées de la République Populairement Démocratique de Pantalouchie. Évidemment, il ignorait que les accusations des Gouzighouzes étaient très partiellement fondées, même si la nature du produit épandu dans les buissons n'était pas vraiment celle évoquée. Mais un Ministre des armées ne peut pas être au courant des problèmes de chiottes bouchées dans un petit poste frontière.

La mobilisation générale fut décrétée en Pantalouchie et la guerre déclarée au Gouzighoustan du Nord.

Immédiatement, le Gouzighoustan du Sud entra dans le conflit en faisant alliance avec la Pantalouchie, juste histoire de faire chier les Gouzighouzes du Nord.

Une première colonne de blindés franchit la frontière et pénétra sur le territoire gouzighouze. Malheureusement, la pente était assez forte et le sol plutôt boueux entre la Pantalouchie et le Gouzighoustan, tant et si bien que les tanks, emportés par leur élan, franchirent également la frontière avec le Guanoplano.

Les autorités guanoplanèques en prirent légèrement ombrage et firent décoller trois chasseurs pour aller procéder à quelques tirs de missiles en territoire pantalouche en guise de riposte graduée.

Malheureusement, Yamashita Rapoposandratanamanarive, le commandant de l'escadrille ne respecta pas le plan de vol et, pour aller plus vite, coupa tout droit et viola l'espace aérien mastoule.

Comme les forces armées de la Mastoulie étaient sur le qui-vive depuis le début du conflit dans la région, la défense anti-aérienne abattit les trois chasseurs, ce qui chagrina beaucoup le pouvoir guanoplanèque qui déclara la guerre à la Mastoulie, en même temps d'ailleurs que le Kamtchabwé sur le territoire duquel les avions s'étaient écrasés.

Face à l'embrasement général de la région, une séance extraordinaire du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Démunies fut organisée. Malheureusement, les intérêts des membres permanents du Conseil étaient fort divergents dans la zone du conflit.

Ainsi, la Fédération de Roussie était fortement présente au Gouzighoustan, qui constituait un gros débouché pour ses ventes d'armes et dont le sous-sol regorgeait d'uranium de schiste. Les États Sunnites d'Amémèrique avaient pour leur part mis le Guanoplano sous leur coupe réglée, allant même jusqu'à placer un homme à leur solde à la tête du gouvernement local. De son côté, la République Populaire de Choune avait quasiment acheté le Kamtchabwé. Quant à la Flanche, son représentant aux Nations Démunis se lançait dans de grandes tirades enflammées mettant en avant les droits de l'homme (et laissant, plus discrètement, le droit de continuer à exploiter le sous-sol de la Mastoulie en arrière).

Dans ces conditions, inutile de préciser que toute recherche de consensus en vue de l'adoption d'une résolution était vouée à l'échec : les débats houleux s'engluèrent dans des postures irréconciliables, jusqu'au jour où le représentant amémèricain, par ailleurs membre actif de la NFA (National Flingot Association), excédé par une insulte du représentant rousse qui l'avait traité de "galopin" (à cause d'un accent tonique mal placé par le traducteur, le représentant rousse l'avait en fait qualifié de "gros enculé chiasseux"), dégaina un gros calibre et l'abattit en pleine séance.

Le garde du corps du représentant rousse, vexé de voir qu'il allait perdre son boulot, défourailla aussi sec et transforma le représentant amémèricain en enseigne publicitaire pour le ketchup. Accessoirement, dans son dépit, il avait arrosé un peu large et abattu quelques représentants de nations diverses, dont celui de la Choune.

Les premiers missiles intercontinentaux furent lancés dans l'heure qui suivit, transformant nombre de mégapoles en poussière grisâtre et fumante.

Heureusement, toutes les choses, même les pires ont une petite faim : quand il apparut à tous les dirigeants que les perspectives de croissance économique liées à la reconstruction seraient suffisantes pour générer une période faste d'activité et de commissions occultes, un bel armistice fut signé par tous les belligérants (dont aucun toutefois ne reconnut sa défaite, hormis la république de Tulavu, île du Pacifrique qui se trouvait désormais à 500 mètres sous la surface de l'océan) . Dans la foulée, on érigea partout de beaux monuments pour perpétuer le souvenir de ce terrible carnage (deux milliards et demi de morts), en se jurant "plus jamais ça".

En, de fait, une longue période de paix radieuse s'ouvrit enfin pour l'humanité.

Enfin, disons plutôt : une période modérément longue.

De trois mois environ.

Jusqu'au jour où Conchita Steinsteigger-Pichon, cantinière au poste frontière de Puerta del Schlumppsbrück, se dit : "tiens, au fait, ça fait bien longtemps que je n'en ai pas fait : si je préparait des haricots pour le repas de midi ?"

mercredi 30 janvier 2013

Tant-BourrinSortez couverts ! (ou les aventures de Sigismond la fourchette) (2)

La première série des aventures de Sigismond la fourchette vous a plu ? Eh bien réjouissez-vous (ou pleurez, si la réponse est "non") : voici une nouvelle salve !

A taaaable !




Fork-ast


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Que n'ai-je prévu ça ?


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Il reste un peu de rad ?


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Les dents de la mort


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A corps et à griffe


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Nous entrerons dans la carie hier


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Denture-lutte


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Faits liens pour l'autre


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mercredi 23 janvier 2013

Tant-BourrinSortez couverts ! (ou les aventures de Sigismond la fourchette)

Souris, chat, chien, cochon, canard, Ford T, et même concombre masqué : tout a déjà été imaginé en matière de héros de bande dessinée !

Tout ? Pas sûr ! Car voici, en exclusivité mondiale, les aventures de Sigismond la fourchette !




La langue a fourché


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Whirlpool à facettes


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Fumier pue


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Valeurs de droite


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Une blague de potage


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Menu contrariété


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Un cliché, c'est du déjà vu !


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Baguettes out of here !


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lundi 14 janvier 2013

Tant-Bourrin...



Téléchargeable directement ici

vendredi 11 janvier 2013

La PouleFlagrant délit

Cliquez sur l'image pour voir la planche dans un nouvel onglet
puis zoomez en cliquant dessus pour la voir en vraie grandeur.

planche-poule-futilites

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