Blogborygmes

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lundi 9 juin 2008

Tant-BourrinColocataire

"Adieu Maman."

Une poignée de terre s'abattit mollement sur le bois vernis du cercueil, deux mètres plus bas, au fond de la fosse.

Rigobert Legrouillu essuya une petite trace d'humidité au coin de son oeil et reçut, d'un air contrit, les condoléances de toute la famille, venue de l'autre bout de la France, rendre un dernier hommage à sa pauvre mère, décédée trois jours plus tôt d'une rupture d'anévrisme.

Une fois les dernières mains serrées, les dernières joues embrassées et les derniers au revoir lancés, Rigobert quitta le cimetière. "Enfin crevée, la vieille ! Pas trop tôt !", se dit-il. Un petit rictus de contentement dessiné au coin des lèvres : il avait été parfait, offrant le spectacle d'un fils ravagé par une douleur contenue à grand peine, mais digne dans le malheur. Voilà, les apparences étaient sauves, le qu'en dira-t-on resterait sagement tapi dans le terrier des jalousies et des rancunes.

Rigobert s'efforça toutefois de garder sa contenance jusqu'au seuil du minuscule pavillon de banlieue dans lequel il habitait depuis sept ans déjà. Ce minuscule pavillon de banlieue dans lequel sa mère ne risquerait plus de débarquer à l'improviste pour y jouer les régisseurs, en râlant et maugréant contre son incapable de fils "qui vivait dans la crasse et le désordre, même que ç'en était une honte". Enfin libre !

A peine eut-il refermé la porte derrière lui qu'il poussa un grand cri libérateur, relâchant les tensions du jeu de rôle qu'il venait de jouer, les envies de fou rire pendant la messe, la tentation qu'il avait ressentie de changer le texte de l'émouvant discours qu'il avait lu pour improviser une litanie impromptue des griefs contre la chère défunte qui lui avait pourri pas loin de trente ans de vie depuis sa naissance. Sa chère mère si intrusive, si acariâtre, si chiante ! Il avait encore peine à réaliser qu'il en était définitivement débarrassé.

La bouteille de champagne était au frais depuis la veille. En faisant sauter le bouchon jusqu'au plafond, il eut l'impression de tirer à la carabine sur les années perdues. Rigobert, seul dans son salon, leva un toast à sa nouvelle vie.

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vendredi 30 mai 2008

Tant-BourrinIn memoriam la Trollette

Voici près d'un siècle qu'elle a quitté cette vallée de larmes, mais son souvenir reste vivace, tant elle aura marqué à jamais, durant les 183 ans de sa brève existence, l'histoire de l'art du sceau de son génie incommensurable.

Son humanisme, son universalité, son exigence infrangible de perfection resteront ad vitam aeternam un exemple incandescent pour nous tous ainsi que pour les générations à venir.

Hélas, son ancien monument funéraire menaçait de ruine, usé sous les assauts de dévotion des 15 millions de personnes qui viennent en moyenne chaque année s'y recueillir.

Il n'était donc que temps, en cette année 2248, de concevoir une nouvelle stèle pour redonner plus de force encore à l'hommage que l'humanité entière se doit de rendre à celle dont le nom résonne comme un hymne à l'harmonie intersidérale.

Je suis donc particulièrement fier de dévoiler aujourd'hui ce nouveau monument marmoréen qui perpétuera le souvenir et qui, fruit de la technologie la plus échevelée, est équipé d'un bouton permettant de changer d'épitaphe...

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samedi 24 mai 2008

Tant-BourrinProduits dérivés (4)

Après avoir développé des gammes de produits dérivés dans des domaines aussi variés que l'hygiène dentaire, la santé et la beauté, les laboratoires Blogbo ont décidé de poursuivre leurs travaux de recherche dans le cadre de la politique de diversification du Groupe Blogbo SA Inc. Ltd.

Et les études de marché réalisées pour cela nous ont vite révélé que l'entretien des sanitaires constituait un créneau particulièrement porteur. Car quoi de plus désolant pour une ménagère que de constater que ses toilettes restent salopées de tartre et de traces brunes particulièrement peu ragoûtantes ? (si nous parlons ici de "ménagère" et non de "ménager", c'est que généralement celui-ci reste plus placide face à des toilettes mal entretenues et est même souvent grandement à l'origine de ce mauvais entretien)

Les laboratoires Blogo se sont donc mis à l'oeuvre et ont, dans un premier temps, imaginé une solution simple et élégante : la baby-layette à chiotte, une grenouillère recouverte de poils synthétiques rigides, destinée à nettoyer en profondeur la cuvette des WC.

Hélas, pour être réellement efficace, la baby-layette à chiotte devait être rigidifiée en la remplissant d'un bébé (vivant, afin qu'il remue et nettoie bien dans les coins) dans lequel il fallait planter un manche de plastique pour une meilleure prise en main et, malgré des essais tout à fait concluants pratiqués avec des bébés achetés à bas prix dans des orphelinats roumains, nous avons finalement préféré renoncer à ce produit par crainte de provoquer quelques menus remous du côté des associations familiales (alors que, franchement, y'a vraiment pas de quoi).

Face à cet échec, nous avons reconsidéré le problème à la base, afin de voir si nous n'avions pas fait fausse route quelque part.

Et cela était bien le cas ! En effet, quel est le but recherché ? Que l'utilisatrice de notre produit n'ait in fine plus honte de ses toilettes. Mais, alors que nous étions initialement rués sur la piste du nettoyage, nous avons fini par réaliser que la solution pouvait être toute autre : le camouflage !

Car seul le résultat compte, le tout est que la ménagère n'ait plus à se couvrir la tête de cendres à chaque fois qu'un invité utilise ses toilettes.

Voilà pourquoi les laboratoires Blogbo mettent aujourd'hui sur le marché un nouveau produit particulièrement efficace : le bloc colorant Blogbo eau marron !



Au lieu de donner, comme les produits concurrents, une bête couleur bleu lagon translucide à l'eau de vos toilettes (comme si on allait faire du surf dans les chiottes !), le bloc colorant Blogbo lui confère une couleur marron particulièrement épaisse, qui ne laissera rien deviner des souillures ignobles incrustées tout au fond.

En outre, l'eau marron Blogbo parfumera vos toilettes d'une douce odeur de compost naturel qui couvrira largement celle de vos flatulences. Ainsi, vous n'aurez plus la hantise que quelqu'un entre aux toilettes juste après que vous en ayez refait la décoration olfactive.

Bref, avec Blogbo eau marron, déféquez sans mouron !

Merci qui ?

Merci Blogborygmes !

mardi 13 mai 2008

Tant-BourrinInitials T.B.

Il ne se passe pas une journée sans qu'un(e) fan éploré(e) se jette sur moi dans la rue en me suppliant de lui signer un autographe et en me demandant mille conseils pour devenir, comme moi, une des plus grandes stars de la blogosphère, dont le génie éclatant suinte de chacun de ses billets.

Las, jeune fan éploré(e), je serais bien en peine de te délivrer la moindre recommandation, si ce n'est celle de devenir schizophrène.

Oui, schizophrène, comme moi. Car quiconque me connait dans la vraie vie, effacé, poli, conformiste, timide, pour ne pas dire terne, ne peut imaginer un seul instant que je me mue en l'être hippoforme ravagé et destroyos qu'est Tant-Bourrin aussitôt que je m'installe devant l'ordinateur.

Et pourtant, j'ai vécu plus de dix ans vingt ans trente ans quarante ans (bon sang, qu'est-ce que ça file !) seul dans mon enveloppe charnelle. Jusqu'à ce soir où la malédiction m'est tombée dessus. Oui, ce soir où...

Mais laissez-moi (ou plutôt "laissez Tant-Bourrin") vous raconter tout ça en chanson... Le tout en détournant légèrement une chanson de l'immense Serge Gainsbourg, que vous reconnaîtrez sans peine.



Tant-Bourrin - Initials T.B.


(Téléchargeable directement ici)


    Initials T.B.
    (musique : Serge Gainsbourg - paroles détournées : Tant-Bourrin)



    Une nuit que j'étais
    Dans ma glandouille
    A boire et me gratter
    Un peu les couilles
    Nappé d'émanations
    De mon vomi
    Me vint une vision
    Dans l'Champomy

    (T... Initials...)
    (T... Initials...)
    (T... Initials T.B.)

    (T... Initials...)
    (T... Initials...)
    (T... Initials T.B.)


    Tandis qu'à ses naseaux
    Des mouches d'or
    Vombrissent un scherzo
    Vif et sonore
    Sa crinière en pétard
    Comme un écrin
    Donne à mon avatar
    Un air bourrin

    (T... Initials...)
    (T... Initials...)
    (T... Initials T.B.)

    (T... Initials...)
    (T... Initials...)
    (T... Initials T.B.)


    Et plantée dans sa croupe
    De percheron
    Sa queue fait une houppe
    Jaune et marron
    C'est mon alter ego
    Tout en ganache
    Qui file au mégalop
    Avec panache

    (T... Initials...)
    (T... Initials...)
    (T... Initials T.B.)

    (T... Initials...)
    (T... Initials...)
    (T... Initials T.B.)


    Les mille flatulences
    Qu'il dégazait
    Ourlaient la fausse aisance
    Qu'il dégageait
    Exhibant le vernis
    De ses sabots
    Bruyamment il hennit :
    Ecce Blogbo

    (T... Initials...)
    (T... Initials...)
    (T... Initials T.B.)

    (T... Initials...)
    (T... Initials...)
    (T... Initials T.B.)

mercredi 7 mai 2008

Saoul-FifreUn visiteur fait toujours plaisir

Si ce n'est en arrivant, c'est lorsqu'il repart.

Ha c'est vous.

Ben finissez d'entrer, ne restez pas dehors à vous mouiller. Asseyez-vous. Non, pas sur le chien, il est brave mais il y a des limites à sa mansuétude.

Qu'est-ce que je vous sers ? De l'eau ? Vous êtes souffrant ? Vous plaisantiez ? Ha bon, je préfère. Dans la série "Tour de France de la prune", je peux vous proposer "La Corrèze", en ce moment. Un de mes bons amis, éleveur à Collonges-la-rouge, a d'excellentes fréquentations et leur a échangé cette bouteille et ses sœurs contre quelques tombereaux de fumier.

Douces et généreuses régions de France où l'alambic vient encore poser ses pénates pour quelques jours sur la place de votre village. En Provence, ça fait bien 25 ans qu'on en a pas vu la queue d'un. Pays de rien. Tous à boire leur Ricard qu'on sait pas ce qu'ils y mettent dedans ou plutôt qu'on le sait trop bien : des drogues chimiques qui vous font parler et penser comme Pasqua dès le deuxième verre. Toute une jeunesse en perdition. Ça fait pitié.

Avec la prune, vous savez ce que vous buvez : le noyau, la chair, la peau de la prune, le jus sucré de la prune et les ferments de la prune, sa pruine, pour la "faire monter", lui susciter, l'accoucher de sa force cachée, puis l'élever, concourir à sa formation par l'effet de la chaleur dans les hautes sphères du col de cygne, et enfin éprouver son équilibre et sa tenue de route dans les virages pris à la corde du réfrigérant, en évitant qu'elle ne s'enrhume.

Oui, rien de plus simple que de se bricoler un alambic de bon aloi en allant sur des sites internet qui parlent de pays où est permis la détention d'un de ces bienfaiteurs de l'humanité : la Belgique , l'Australie (engin contenant moins de 5 litres) ou la Nouvelle-Zélande, pays du sucre candi fermenté où l'on peut planter son propre tabac, distiller sa gnole, etc...

Il y en a un, faire sa gnole qui m'a paru sérieux.

Et puis homedistiller , aussi.

Si j'ai un alambic, moi ? La bonne blague, bien sûr que oui ! Des amis de Nouvelle Zélande m'en ont envoyé un en plusieurs colis pour faire discret, il est en inox, c'est quand même plus simple d'entretien ? Tenez, le voilà, l'est-y pas mignon ?

Ho en France, c'est bien simple, on a droit à rien, heureusement que l'Etat est en faillite et qu'il ne renouvelle pas les départs en retraite, ça fait autant d'inspecteurs en moins qu'on aura sur le dos, DDA, DDE, DSV, DASS, Sécu, Fisc, j'en passe et des pires ...

Je ne dis pas cela pour vous bien sûr, vous êtes fonctionnaire je crois, mais je n'ai jamais su exactement dans quelle administration ?

Le visiteur : "Et bien je vous l'aurais dit sans façons mais vous n'avez sans doute jamais eu l'occasion de me le demander, et cela a justement un rapport étroit avec ma visite chez vous aujourd'hui : je bosse en fait aux contributions indirectes et nous avons reçu une dénonciation vous concernant..."

lundi 5 mai 2008

AndiamoMadame Ruppert

Madame Ruppert habitait un petit pavillon de la banlieue nord, cette banlieue autrefois si paisible, avec ses maisonnettes, ses jardinets, ses haies vives, encore quelques terrains vagues dans lesquels, le jeudi, les gamins pouvaient s'en donner à coeur joie, et pas l'ombre d'une cité...

Elle vivait seule depuis pas mal d'années, on disait qu'elle avait été mariée autrefois et même qu'elle avait eu un fils, Christian, un garçon un peu différent dirait-on aujourd'hui.

Grand pour son âge, costaud, très brutal dans ses jeux, le regard fuyant, et un âge mental très en deçà de la moyenne, si tant est qu'une moyenne existât dans ce domaine.

Mais enfin, nul besoin d'être fin psychologue, pour s'apercevoir que quelque chose ne tournait pas rond chez ce garçon.

Puis, un jour, la mécanique s'emballa, Christian devenait de plus en plus violent, il alla jusqu'à mordre un de ses camarades de classe, car, malgré les réticences du corps enseignant, Madame Ruppert avait réussi à le faire admettre en maternelle.

Cela lui fera le plus grand bien, avait-elle plaidé : "ça me le socialisera", et puis il faut que "les autres" apprennent la différence.

Loin de le "socialiser", son fiston devenait ingérable : à la moindre contrariété, au moindre "non", Christian entrait dans des rages folles, frappant du pied, des poings, jetant tout ce qui lui passait sous la main.

Jusqu'à ce matin où, pour un motif futile, une histoire de vignette, je crois, sur laquelle figurait un chaton, il se rua sur un blondinet, qui, bien qu'ayant le même âge que lui, mesurait une tête de moins ! Il lui planta ses dents dans la joue, le mordant cruellement. Quand on les sépara, le blondinet portait une jolie empreinte de la mâchoire de Christian, le sang pissait, le gamin hurlait. Les parents portèrent plainte.

Madame Ruppert retira donc son fils de l'école, on n'en parla plus. Quand par hasard une voisine lui demandait de ses nouvelles, elle répondait toujours : "Oh, vous savez, mon Cricri est placé dans une maison spécialisée, il est bien soigné, et peut-être qu'un jour on me le rendra" !

La conversation s'arrêtait là, la complaisance des voisins n'allait pas au-delà de ces petites phrases de politesse, des fois que ce soit contagieux !

Et puis dans le quartier commença une série de disparitions, un par un les matous se volatilisèrent.

Tout d'abord celui de Madame Maheux, un gros chat Angora, superbe, énorme, il avait été castré très jeune "pour être tranquille", avait assurée l'émasculeuse ! Depuis la disparition de "Pacha", c'était son nom, la pauvre femme se lamentait auprès de qui voulait bien lui accorder audience, on se lassa, les gens l'évitaient, ne voulant plus entendre ses jérémiades.

Ce fut bientôt le tour de "Gaston", un greffier certifié "chat de gouttières" pure race, pas bien gros, l'oeil torve, toujours prêt à chaparder, rôdant autour des poulaillers, surtout au moment de l'éclosion des poussins, des fois qu'un inconscient échappe à la vigilance de la "Leghorn". Ses maîtres épinglèrent des affichettes sur les poteaux électriques, en bois à l'époque, sans résultats.

Puis ce fut le tour de "Minette", une jolie petite chatte tigrée, câline, qui faisait la joie des deux fillettes de Monsieur et Madame Mariotti, elle cantinière à la ville, lui maçon, comme tous les Ritals qui vivaient à l'époque dans ces banlieues. Il avait bien demandé aux voisins "l'a pas vou lé gato dé mio ? Minetté ? l'a perdou !"

Mais non, personne ne l'avait vue, la jolie "Minetté". Ensuite il y eu Noiraud, Pervenche, et même Pompon, le rouquin ! Un chat si vieux, que tout le monde le connaissait, il avait vu naître les gamins du quartier, certains lui avaient tiré la queue, d'autres jeté des cailloux, mais lui, pèpère, il n'était pas rancunier, il se laissait caresser par ceux qui naguère l'avaient tourmenté !

Alors là, le quartier en avait pris un coup ! Qui aurait pu faire du mal à Pompon ? Tout le monde se mobilisa, on chercha dans les terrains vagues, sous les haies, chacun inspecta sa cave, des fois que... Mais rien, le vieux sage, Rouquemoute comme on le surnommait restait introuvable.

Madame Ruppert, un plateau tenu à deux mains, pousse du pied la porte menant à la cave. Sur ce plateau, une belle assiette de hachis Parmentier, un gros morceau de pain, une pomme, et puis une carafe d'eau.

Parvenue au bas de l'escalier, face à elle, une porte cadenassée. Madame Ruppert pose le plateau à terre, sort une petite clef plate de sa poche, ouvre le cadenas et pousse la porte.

Bonjour, mon chéri ! Sur un lit, dans un coin de la pièce, Christian est couché, abruti par les somnifères que sa Maman lui dispense chaque jour.

Il a bien grandi son bébé ! Un mètre quatre-vingt douze au bas mot, et un poids à trois chiffres ! Vêtu d'une salopette genre "bleu de chauffe". Maman dépose le plateau sur la petite table, Christian se lève, émet un grognement, puis après avoir tiré bruyamment la chaise en bois blanc et s'être assis, se jette sur la nourriture, s'empiffrant comme un porc !

Maman regarde manger son "petit", un sourire attendri sur son visage vieilli. Quand il a fini, elle ramasse le plateau, Christian émet un autre grognement, puis retourne se coucher, rote bruyamment.

"Bébé profite", lâche Maman, puis elle se baisse, ramasse ce qui ressemble à un manchon, ces fourreaux que les élégantes portaient autrefois l'hiver, elles glissaient leurs mains dans ce genre de gros "tube" en fourrure pour se tenir chaud.

Celui-çi est un peu orangé, non je dirais plutôt roux, elle le pose dédaigneusement sur le plateau, puis se relevant elle ajoute : "Mon Cricri a bien joué avec le chat ? Maman lui en rapportera un autre bientôt" !

En attendant, tu vas être bien sage, tout à l'heure, Maman viendra nettoyer tout ce vilain sang sur les murs...


Dessin Andiamo


Je serai ENCORE absent un moment, aussi je répondrai à vos commentaires plus tard, veuillez m'excuser, merci.

mercredi 23 avril 2008

Tant-BourrinLe blogbodico (6)

Vous avez apprécié la saison 1 ? Aimé la saison 2 ? Adoré la saison 3 ? Eu le coup de foudre pour la saison 4 ? Joui sur la saison 5 ?

Alors peut-être allez-vous vous enfiler sans trop de difficulter la saison 6 que voilou, que voilà. De toute façon, je suis en vacances depuis aujourd'hui et déjà quasiment sur le départ, donc vous n'aurez rien d'autre, na !

Et comme l'approche des vacances n'est pas une période propice à la masturbation intellectuelle prolongée, la série est plus courte cette fois-ci que les autres fois. Mais de toute façon, à ce qu'il paraît, ce n'est pas la longueur qui compte, hein ? :~)




Anticipassion : (n.f.) Passion amoureuse que l'on sent poindre entre deux personnages, malgré tout ce qui les sépare, bien avant la fin du film. Ça sent l'anticipassion, cette histoire : vise plutôt les pré-tensions qu'il a dans le bas-ventre !


Bull-doseur : (n.m.) Dispositif fixé sur le goulot d'une bouteille permettant de doser le Pastis chez les très gros buveurs. Ô fatche de con ! Olive, t'appelles ça un Pastis ? Enlève-moi donc ce doseur pour Parisiens et mets-y le bull-doseur à la place ! (syn. : over-doseur)


Calbutagaz : (n.m.) Caleçon chauffé au butane permettant d'affronter les grands froids. Suite à l'explosion accidentelle d'un calbutagaz, les astronautes de la station spatiale ont pu observer une paire de couilles ensanglantée en orbite terrestre.


Coccysmographe : (n.m.) Instrument servant à enregistrer les tremblements de cul. Hier, j'ai fait péter le coccysmographe de Ginette : un séisme anal d'intensité 9 sur l'échelle de Michter !


Cuttereux : (n.m.) Personne armée d'un cutter pour se défendre des autres, voire les attaquer. De quoi ? Tu me traites de bouseux ? T'as pas l'air de réaliser que tu causes à un cuttereux, toi !


Gastrologie : (n.f.) Prédiction de l'avenir par observation des vomissures et des selles molles. Elisabeth Téchier est une des plus célèbres gastrologues. Paronyme : Castrologie (science de la fidélité)


Kroniquer : (v.t.) Se livrer à un acte sexuel sous l'emprise de la bière. Hier au soir, j'étais complètement bourré et j'ai voulu kroniquer mon doberman. Eh bien, je peux t'assurer que ça a été une kronique sportive !


Niquéfaction : (n.f.) Sécrétions vaginales très abondantes chez certaines femmes pendant l'acte sexuel. La Ginette, elle est chaude comme la braise : l'autre soir, elle est entrée en niquéfaction pendant qu'on baisait, et il a fallu faire une déclaration de dégât des eaux avec le voisin du dessous.


Pantabruellique : (adj. généralement féminin, vieilli) Fanatique de Patrick Bruel, toujours accrochée à son pantalon. La groupie pantabruellique avait enfin atteint son but et fini dans le lit de son idôle, mais la déception fut immense, qui résonna dans son cri de désespoir : "pas triiiiiiiiiiiiique !"


Papatinette : (n.f.) Récipient destiné à recueillir les matières fécales paternelles - Tant-Bourriquet, je t'ai déjà dit de te servir de la tinette de Trotro que l'on t'a achetée, pas de la mienne ! - J'aime pas la Trotrotinette, je préfère la papatinette !


Récouillem : (n.m.) Messe des morts donnée lors de l'andropause. Récouillem aeternam dona eis, Domine, et luxuram perpetuam luceat eis. (Missa pro glaouis defunctis - extrait)


Sainte-Ethique : (n.f.) Principes déontologiques sacrés invoqués par les entreprises sous forme de chartes. La Sainte-Ethique des entreprises est souvent très artificielle.

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