Blogborygmes

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

mercredi 14 décembre 2005

Saoul-FifreDécouvrir l'intérieur de l'île

le dernier billet de Manou , et aussi le commentaire que Tant-Bourrin a mis dessus, a remué mes souvenirs et remonté un de mes vieux textes à la surface. Ça se corse, ne vous éloignez pas du guide !

Lire la suite

vendredi 9 décembre 2005

Tant-BourrinLa Baleine

Autant prendre les devants : j'ai honte de ce billet, honte de ce qui va suivre...

Car voilà : me trouvant, pour cause de travail débordant et donc de manque de temps, à court de matière pour alimenter ce blog, j'en ai été réduit à fouiller dans mes vieux écrits. Et puisque vous avez apprécié mes précédentes parodies, j'en ai exhumé une autre, mais... hem... comment dire... je crains que mon image n'en sorte pas grandie auprès de nos chères lectrices. Car ce texte est légèrement irrévérencieux pour une pute spécialiste des placements boursiers et politiquement peu correct.

Pour ma défense, je dirai simplement que quand je l'ai écrit, il y a quelques années, j'avais un personnage caricatural à la Dubout en tête, et j'ai donc tâché de forcer le trait. Et puis je n'imaginais pas que je tomberais un jour si bas que j'en serais réduit à publier cette parodie sur un blog !

Bon, allez, foin des avertissements, allons-y... Vous pouvez au préalable vous remémorer le texte original de la chanson ici.

Et maintenant, musique !

Lire la suite

mardi 29 novembre 2005

Tant-BourrinJ'ai chié

Amis de la poésie et de la parodie, bonjour !

Puisque certain(e)s d'entre vous ont apprécié la précédente parodie publiée ici, je vous en propose une nouvelle, histoire de tester plus avant votre résistance aux chocs esthétiques face à la beauté pure.

Et pour ne pas faire les choses à moitié, je m'attaque à un monument des Beatles, à savoir "Yesterday". J'entends déjà les cris des puristes hurlant au sacrilège, mais, de grâce, relisez les paroles originales, et vous constaterez que ma version, pour peu élégante que sa forme puisse paraître de prime abord, n'en est pas si éloignée que ça par le sens profond.

Allez, c'est le moment de pousser le volume de vos enceintes... Musique !

Lire la suite

vendredi 25 novembre 2005

Tant-BourrinFroid

Il restait là, hébété, ne sachant plus que faire.

Le froid était partout. Sur le sol. Sur ses vêtements. Sur sa face. Sur son âme. Il grelottait, et ce tremblement qui le parcourait, il le sentait bien, durerait à jamais. Sa vie ne serait plus que givre et froidure.

Il ferma les yeux pour ne plus voir le spectacle de désolation autour de lui. Ses cils, raidis, couverts de cristaux de givre, semblèrent presque résonner en s'entrechoquant au milieu du silence accablant.

Une larme lui perla au coin de l'oeil, lui zébra la joue d'une traînée d'abord tiède, puis glacée. Elle claqua sur le sol, et se confondit instantanément dans la dureté de celui-ci.

Le froid, le terrible froid, l'irrésistible froid gagnait en lui, s'insinuait par ses pores, cheminait dans ses veines, étouffait ses cellules. L'envie d'abandonner toute résistance, de se laisser aller à la statufication, à l'immobilité de ses cellules, au néant brumeux. L'envie de rien. Plus rien.

Il entrouvrit les yeux, lentement, douloureusement, pour se convaincre de l'horreur, de cette réalité froide comme l'air alentour, froide comme la lame d'un couteau qui lui labourerait les tripes, pour imprimer en lui encore une fois ce spectacle de mort, cette mort rampante, vorace, omniprésente, qui flottait tout alentour et se glissait partout, dans le moindre interstice, emplissait ses poumons, se déversait dans ses vaisseaux sanguins et le faisait frissonner de tout son être.

Les cadavres. Là. Par dizaines. Raides. Figés. Couverts de givre. La mort, la mort, tout autour de lui. Et lui au milieu, vivant, mais empli de cette mort.

Ses yeux se refermèrent d'eux-mêmes, sans que son cerveau engourdi ne leur en ait donné l'ordre, pour s'isoler derrière le dérisoire rideau des paupières.

Il se sentait partir.

Une voix tonitruante retentit soudain dans son dos.

"Oh, Guillaume, qu'est-ce que tu fous à traîner depuis une heure dans la chambre froide ? Tu me le remontes ce quart de boeuf, oui ou merde ? Y'a plus rien en rayon ! Grouille !"

Il avait sursauté. Ses yeux s'étaient rouverts. Son sang s'était remis à circuler. Il répondit d'une voix blanche : "Oui, m'sieur Bertin, j'arrive..."

Il décrocha une lourde pièce de viande d'un crochet et repartit avec, flageolant légèrement sous la charge.

Il se demandait s'il était vraiment fait pour ce métier.

lundi 21 novembre 2005

Tant-BourrinL'édenteur de mes chicots

Une petite envie de chanter à pleins poumons de bon matin devant votre ordinateur ? Pas de problème, Blogborygmes est là !

Je vous offre aujourd'hui une petite parodie bien innocente (j'en ai des bien plus grasses en réserve ! ;~)) à chanter sur la mélodie incisive de "Mexico" (qui est tout sauf un mol air)...

Raclez-vous bien la gorge, faites quelques petites vocalises... Vos cordes vocales sont prêtes ? Alors, musique !

Lire la suite

mercredi 2 novembre 2005

Saoul-FifreL'écolière

L'écolière enleva sa barette et ses cheveux, tout à l'heure si sages, tombèrent follement sur son col blanc claudine.

Elle défit un à un les boutons de nacre de sa petite chemisette, elle la retira et la mit dans ses plis, bien délicatement.

Elle enleva l'agrafe et le petit bouton qui tenaient autour de ses hanches sa jupe écossaise puis fit glisser la culotte en dentelle, blanche sur sa chair rosée, le long de ses gambettes, puis les souliers et les socquettes immaculés.

Elle rangea tout sur le dossier du fauteuil et lui dit :

<< J'ai froid.>>

Il l'allongea sur la banquette, lui écarta doucement les cuisses.

Elle sentit qu'il cherchait le passage puis ce fut la douleur fulgurante qui la fit se rejeter en arrière.

Elle l'entendit ronchonner :

<< Ne bouge pas. Je ne vais rien pouvoir faire.>>

Elle se calma et se laissa gagner à la brûlante présence de l'objet qui s'enfonçait par à coups toujours plus profond.

Enfin, le gynécologue retira le speculum et lui dit:

<< Pas d'erreur, tu es bien enceinte.>>

jeudi 27 octobre 2005

Saoul-FifreMon prix Nobel me protège...

... ricanait André Gide.

Lire la suite

< 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 >