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dimanche 23 juillet 2017

AndiamoL'amphibocycle

Un petit texte que j'avais écrit pour les impromptus littéraires (un sujet différent imposé chaque semaine, c'est pas mal quand on est à court de sujets justement)

Quelle invention fabuleuse ! En voyant cette image j'ai tout de suité pensé à l'exxxxxcellent film de Robert Dhéry "Le petit baigneur" un Robert Dhéry déjanté, mettant au point des inventions toutes plus farfelues les unes que les autres. Un De Funès au mieux de sa forme, je l'ai vu et revu, je ne m'en lasse pas, Andiamette non plus !

Et puis surprise que vois je dans les impromptus ? L'AMPHIBOCYCLE ! Une invention digne de Pierre Dac, et de son "Biglotron" qui s'en souvient ?

Une année j'étais allé au concours Lépine avec mes enfants très jeunes alors, quelle rigolade devant certaines inventions, manquait plus que la casserole carrée pour empêcher le lait de tourner !

Tenez il y avait un mec qui présentait un système permettant de passer du ski de randonnée, au ski de descente, bonne idée, sauf que pour faire la permutation il fallait se livrer au démontage de certaines pièces à l'aide de clés 6 pans dites clés "Allen" !

Alors j'ai demandé au Monsieur s'il pratiquait le ski, car se servir de clés Allen avec des gants et de surcroît dans la neige et le froid : "Bonjour les coulisses de l'exploit" !

Revenons à notre amphibocycle (au passage il n'y a que les impromptus pour nous balancer des sujets pareils) cette géniale invention remonte à 1909, et tout le monde (sauf moi) ignore qu'il y a eu une course organisée en 1910 dans une petite crique à l'embouchure d'un modeste fleuve situé entre Dinard et Saiunt Malo, pas moins de 9 engagés étaient présents, et cette course fut nommée : LE TOUR DE RANCE !

(Daguerréotype chopé sur le net)

samedi 1 juillet 2017

AndiamoHeu... Reux !

Tout le monde connaît ce sketch de Fernand Raynaud, racontant l'histoire d'un brave cantonnier Auvergnat... Non ? Bon alors je poste la vidéo, afin de parfaire votre éducation. Blogbo un blog cul... turel avant tout !

Tout ce préambule afin de vous raconter une petite histoire, une petite anecdote, c'était en 1962, hier en somme ? Non en Auvergne !

Partis le matin de Toulouse con, nous montions vers Paris à bord d'une D.S 19 flambant neuf, c'était en automne, le temps était mitigé, les couleurs superbes, arbres jaunissants, nuages qui s'effilochent paresseusement. Au détour d'un virage, un lac magnifique, ses eaux tranquilles sous le ciel changeant, le lac Pavin, une splendeur.

Arrête toi s'il te plaît (t'as vu je suis poli) dis-je au chauffeur, une petite photo s'impose. La voiture s'immobilise, je descends, appareil photo tout neuf en main, je monte sur le talus cherchant un premier plan, un buisson fera l'affaire.

Afin de me placer au mieux, je suis obligé de franchir un barbelé, je quitte ma veste afin de ne pas l'accrocher aux dardillons, je franchis la clôture, me place sous le meilleur angle et... CLIC CLAC c'est dans la boîte.

Nous remontons z'en voiture, quand une demi heure plus tard je me rends compte que j'avais oublié ma veste sur le talus !

La veste passe encore, mais dans la poche intérieure il y avait mon porte feuille, mes papiers et 600 francs de l'époque environ 1000 € aujourd'hui.

Demi tour règlementaire, et direction le Lac Pavin, nous arrivons sur les lieux et point de veste !

Merdum me dis je in petto, on me l'a chourrée ! Nous avisons un peu plus loin (comment que j'cause) une petite maison, la seule à des kilomètres à la ronde, nous sommes en 1962, ça a dû bien changer depuis !

Nous frappons à la porte, un type de taille moyenne, sec et mal rasé nous ouvre, derrière sa femme, et son fils âgé de 5 ans environ.

- Bonjour Monsieur dis-je.

- Bonjour...

- Vous n'auriez pas vu une veste par hasard, posée sur le talus tout à l'heure ?

- Si elle est là, répond-il en me désignant le vêtement posé sur le dossier d'une chaise, j'allais justement la porter à la gendarmerie !

- Sauvé... Merci M'sieur.

Le Monsieur avec qui j'étais était médecin, au caducée apposé sur le pare brise, la Dame l'a tout de suite retapé ! Et la voilà qui commence à parler de son bobo par ici, sa douleur par là, alors bien sûr visite à l'œil... Enfin je veux dire gratos, bien sûr il ne lui a pas miré la pupille !!!

Il était l'heure de déjeuner, on lui demande si on pouvait trouver un restaurant dans le coin.

- Pfuuu ben non c'est pas à côté, mais si vous voulez ma femme peut vous préparer un repas, elle est bonne cuisinière et puis j'ai des truites dans mon vivier.

Sur ce, il sort et nous conduit derrière la maison, et là dans un bassin, une dizaine de truites attendaient impatiemment de faire la joie des fins gourmets que nous étions !

Le repas fut somptueux, copieux, festif, ma gni fi que.

Bien sûr nous les avons payé, nous sommes repartis, et je n'ai pas vérifié mon porte feuille, sûr de l'honnêteté de ces braves gens.

Ah oui j'allais oublier, pourquoi Fernand Raynaud et son cantonnier heu... reux ? Le Monsieur était cantonnier justement.

jeudi 1 juin 2017

FrançoiseMaurice range tes jouets !

A Azay-le-rideau, y a un beau château mondialement connu, tandis qu'à Marnay, à 4 km d'Azay-le-rideau, y a un musée énôôôrme- je pèse mes mots- et méconnu qui réjouirait j'en suis sûre l'instinct collectionneur de Saoul-Fifre et Margotte et l'instinct bricoleur de Blutch et Andy. Sans parler du sens de l'absurde de Célestine... Donc, mes chers Blogbos, si vos pas vous conduisent le long de la Loire, ne manquez pas le Musée Maurice Dufresnes, en prévoyant plus de deux heures pour le visiter.

Ledit Maurice, maréchal-ferrand de son état, puis ferrailleur et bien d'autres choses encore avait une passion: collectionner. Ni les timbres-postes ni les chouettes ou les tableaux de maître, plutôt du gros, du lourd, du massif: les rouleaux compresseurs, les voitures du début du XXème siècle, les machines outils et les outils les plus insolites comme la machine à calibrer les patates, à poser les oeillets sur les gaines ou à égrener les épis, une guillotine authentifiée par huissier ayant tranché le cou d'une centaine de personnes en 60 ans, un des avions ayant servi dans le film “la grande vadrouille”, abandonné par l'équipe de tournage, ou un splendide alambic ambulant trouvé à Clermond-ferrand. Parmi ses trouvailles, un traineau en bois servant au transport d'écoliers, rapporté de Russie par Maurice Dufresnes lui-même, sur la galerie de sa 404: “Maurice, quand auras-tu fini de rapporter des cochonneries à la maison!” devait hurler sa femme que chacun s'accorde à plaindre car une telle passion accumulatrice est forcément envahissante.

Sauf que Maurice, rachetant une ancienne usine, a tout organisé en musée où on peut se balader trois heures sans être certain d'avoir tout vu. Il y a reconstitué, dans son jus, un atelier de tissage complet avec les métiers à tisser, les écheveaux, les bobines... Il y présente une voiture électrique inventée il y a plus de 60 ans, des jouets et des outils qui arracheront aux plus âgés d'entre nous une larme de nostalgie en retrouvant des objets de leur enfance, des tracteurs de toutes sortes et des machines improbables, véritable condensé de l'inventivité humaine. L'intérêt de ce musée est de préciser, pour chaque objet, où il a été déniché et/ou par qui il a été donné à Dufresnes. C'est ainsi que devant le nombre de panneaux précisant “Ce tracteur (ce char, cette voiture, cette machine outil, cette arme...) a été trouvé sous une meule de foin où les paysans l'avaient caché pour qu'il échappe aux allemands", on réalise qu'en sus des résistants actifs, des collabos non moins actifs et des gens qui ne mouftaient pas en attendant que reviennent les jours heureux, s'était développé pendant la guerre une large résistance passive consistant à cacher tout ce qui aurait pu être utile à l'occupant. L'étrange est que tant de ces objets, retrouvés des années plus tard, soient restés enfouis sous la meule, dans la cave ou dans la forêt où les gens les avaient dissimulés.

“ Mais enfin, Félicien, où as-tu foutu le tracteur?”



Confiserie de fête foraine et petites autos



Machine à griller le café... Un torréfacteur, pourquoi ne pas le dire ?.



Machine utilisée pour poser les œillets sur les corsets et les gaines, les femmes savaient souffrir en ce temps là pour être belles ! Au mur, des pubs pour de la lingerie.



Métier à tisser les galons, dans son jus



Alambic AUVERGNAT (les meilleurs!) trouvé à Clermont Ferrand.



Rarissime, un exemplaire unique de tracteur à chenilles ! Mais non il ne deviendra jamais papillon ...



Voiture Renault de 1928 carrossée en vue de la rencontre Pétain-Hitler à Montoire en 1940..



Voiture électrique et pompe à essence à bras

vendredi 26 mai 2017

BlutchLa vie de château

Il y a des maisons au destin particulier. Le Château de Goutelas est de celles-ci.

En 1558, Jean Papon, alors lieutenant général au baillage de Forez transforme l’antique maison forte de Goutelas en une demeure renaissance. « Ce "Grand juge de Forez", qui participe à la culture et aux idées de son temps, inscrit de façon durable son idéal humaniste dans le plan en H, les devises et les décors de sa demeure. »

Honoré d’Urfé (1567-1625) lui succède. Il s’est surtout illustré en écrivant L’Astrée, roman lyrique de plus de 5’000 pages, en partie autobiographique et qui a pour décor principal le château de Goutelas. Dans ce roman, Jean Papon est le Druide Adamas.

Dès l’origine donc, cette demeure est placée sous le signe de la culture, des lettres, de l’humanisme et aussi un peu de mysticisme.

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mercredi 26 avril 2017

FrançoiseVieux communiste

Lorsque les gens n'ont plus d'arguments, ils passent aux insultes ou à ce qu'ils croient en être. "Communiste", par exemple, lancé comme une insulte envers JLM, qui n'a jamais été communiste mais que le Figaro, jamais en veine de comparaison qui donnent le frisson à ses lecteurs, qualifie de "Chavez français", bouh! Fais-moi peur! Il est vrai que Georges Pompidou, en son temps avait promis au peuple français une dictature communiste et "le drapeau rouge flottant sur toutes les mairies de France" si Mitterrand était élu. :)

Lorsque je vois l'affolement de certains et leurs prévisions d'apocalypse à l'idée de, simplement, voir réduire qq inégalités, atténuer la misère, je pense à l'aphorisme de cet auteur anglais dont le nom m'échappe présentement: "Il ne suffit pas d'être heureux, encore faut-il que les autres soient malheureux". J'ai tout pour être heureuse, comme on dit, mais comme l'a dit Meluche lors d'un mee-ting, “je n'arrive pas à être totalement heureuse dans un océan de misère”.

Le jeune Macron, lui, traite JLM de "vieux révolutionnaire", ce qui n'est pas oxymorique, après tout lui est bien un "jeune conservateur", mais je trouve savoureux qu'il utilise le mot "révolutionnaire" comme une insulte après avoir titré son livre "Révolution!" Lui-même affirme dans "le Parisien": "Je suis un guerrier", ce qui me fait autrement peur...

Reste l'épithète vieux, et là aussi je m'étonne que les gens qui n'ont aucun argument sérieux à opposer fassent du racisme anti-vieux: sur Facebook, un commentateur me traitait récemment de "vioc" (ça s'écrit vioque mais il l'ignorait...) et il y a quelque années sur mon blog, un autre m'appela "vieille peau", sans m'avoir jamais vue ni pu apprécier mon corps de déesse et ma frimousse juvénile :). Une amie, belle quinquagénaire, a été traitée par une lectrice de son blog de "vieille institutrice ridée aux paupières en casquette", parce que ladite lectrice n'apprécie pas ses écrits, ou, à mon avis, les jalouse fortement!!! A ces jeunes à courts d'arguments, je réponds volontiers "sache, jeune homme (ou jeune femme) que j'ai eu ton âge, mais que tu n'es aucunement garanti(e) d'avoir un jour le mien, surtout si tu persistes à me brouiller l'écoute. De toutes façon, comme dit Brassens, le temps ne fait rien à l'affaire...

vendredi 21 avril 2017

AndiamoKiksè ?

Sur une idée de Françoise, et la bonne volonté de tous les "BLOGBOS", nous mettons en place un petit quizz...

QUI EST QUI ? Voilà nos tronches quand nous étions minots, et minotes ! à vous de trouver qui est qui...

Pour certaines et certains c'est fastoche, pour d'autres...

Au gagnant ou à la gagnante, Blogbo dans sa grande générosité offrira un couple d'hippopotames (adultes) à retirer chez Célestine.

J'ajoute les DEUX BOSS sont présents ! Saoul-Fifre et Tambourin, le duo infernal, les pères fondateurs, je ne suis qu'un incruste, les papas ce sont eux !



Bébé numéro 1.



Bébé numéro 2.



Bébé numéro 3.



Bébé numéro 4.



Bébé numéro 5.



Bébé numéro 6.



Bébé numéro 7.



Bébé numéro 8.

Et bien voilà vous pouvez nous adopter ! Bon ouais nous avons (un peu) changé, mais nous sommes toujours, mignons, câlins, affectueux...

vendredi 14 avril 2017

BofNicole et Wolgang (et inversement)

Ses parents étaient fans de Joe Dassin. Elle connaissait presque toutes ses chansons, mais elle avait une tendresse affirmée pour une d'entre elles qu'elle trouvait drôle mais aussi touchante.

Dans sa banlieue très classiquement et efficacement bétonnée, Nicole fredonnait souvent ' la luzerne '. Et Nicole rêvait. Elle grandissait, aussi.

Quand elle quitta ses parents qui n'apprécièrent pas du tout le gars avec qui elle prétendit vouloir faire sa vie, gars qu'elle leur présenta un dimanche après-midi au dessert, elle décida de pratiquer un petit métier de rue comme il y en a encore beaucoup dans nos fières cités. Pas moche, vaillante et honnête, elle se fit vite une excellente réputation, mais prit cette vilaine habitude de la cigarette.

Le jour où elle rencontra Jean Wolfgang, à la piscine du quartier, il se passa une chose inconnue en elle et la température de l'eau de la piscine autour d'elle augmenta subitement de quelques dixièmes de degrés centigrades. Le coquin s'en rendit compte. Un sentiment nouveau habitait Nicole.

Jean Wolfgang - qui était devenu Jeanvo pour Nicole - lui fit un gosse, gosse qu'elle promenait en poussette en fumant une cigarette de temps en temps. Un jour, elle se rendit compte que la poussette ètait à la hauteur des pots d'échappement et que les gens fumaient aussi. Ce fut une révélation: son gosse, qu'elle aimait par dessus tout, ne devait plus subir ce traitement. Et elle se remit à chanter ' la luzerne '.

Seulement, que faire. Son Jeanvo était herboriste de cité et il travaillait tard le soir. Il ne pouvait pas aisément travailler en dehors de ces cités. Et puis, Nicole ne voulait pas lui faire de mal: il avait tant de coeur, son Jeanvo.

Un grand cœur, si grand qu'il ne refusa pas d'héberger trois balles de kalach qui cherchaient un peu de chaleur humaine.

Le concurrent taquin de Jeanvo fit comprendre à Nicole qu'elle serait très bien accueuillie chez ses grands parents maternels, et que ceux-ci seraient ègalement ravis de faire la connaissance de leur arrière-petit fils.

Nicole approuva et partit revoir la verte campagne.

Dans le train, elle fredonnait ' la luzerne ' , décida d'arrêter la fumée, et puis la vapote aussi, car ce mot, à une lettre près, lui rappelait son premier boulot.

Et maintenant, heureuse, Nicole chique dans les prés.

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