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dimanche 3 avril 2016

AndiamoAprès l'horreur... La douceur.

Nous avons eu notre lot de stupeur, de peine, de larmes, alors un peu de douceur, d'amour, et de caresses...

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Je pars quelques jours voir la mer, ma chère côte d'Albâtre. Je n'ai pas le temps d'écrire un billet, excusez moi.

En contemplant cette mer si belle, j'aurai une pensée pour vous... CIAOOOO !

(ch'tiots crobards Andiamo)

lundi 7 mars 2016

Oncle DanBonjour l'ambiance (4)

Je vous ai parlé en décembre d'une rentrée scolaire dans un collège de Jésuites puis, le mois dernier, de l'instruction religieuse qui nous était prodiguée de façon systématique et intensive.

Mais pourquoi un tel acharnement ?

Pour le comprendre, faisons abstraction de vous et de moi. Je sais, c'est difficile, mais essayons un instant... Vous êtes prêts ? Oui ? Nous pouvons alors affirmer, avec un risque d'erreur tout à fait marginal, qu'il existe peu de Saints "vivants". En revanche, les martyrs sont légion. Le Saint, expert dans l'art de l'auto flagellation, n'a de cesse de trouver une mort particulièrement pénible et affreuse, comme s'il n'y avait pas de sainteté sans volupté de la souffrance.

Saint André et sa croix, Saint Sébastien et ses flèches, Sainte Hure et ses jeûnes sont de grands classiques. Naturellement, j'avais un faible pour ce prophète du nom de Daniel, qui n'avait jamais pris un bain de sa vie et dont l'odeur de sainteté coupa l'appétit des lions les plus affamés. Au collège, notre imagination perverse trouvait davantage son compte avec les tortures infligées aux malheureux Jésuites qui sont allés évangéliser le Canada, le Japon ou l'Ethiopie aux XVI° et XVII° siècles.

Plus de deux cents d'entre eux sont morts martyrs pendant cette période. Les indiens du Canada les suspendaient par les poignets à la cime de jeunes arbres, choisis en fonction de leur poids, pour que leurs pieds viennent frôler le sol préalablement recouvert de braises rouges. L'arbre faisait ressort et ramenait toujours le supplicié vers le feu, jusqu'à l'épuisement et l'asphyxie. Combien de membres coupés, d'ongles arrachés, de crânes scalpés, de corps écorchés vifs puis brûlés a t'il fallu offrir à Dieu pour bâtir son Eglise ? Elle s'est édifiée sur la souffrance de ces hommes, massacrés pour avoir voulu imposer une religion qu'ils croyaient être la seule qu'un être humain pût admettre.

Ces hommes hors du commun puisaient leur volonté et leur courage dans leur conviction de posséder la Vérité, et ces lectures nous imprégnaient du postulat à la base de leur apostolat : le Jésuite a raison.

Dès notre retour au collège (après la récollection évoquée le mois dernier), un de ces disciples de la Compagnie de Jésus était chargé de nous rappeler tout au long de l'année cet article premier du règlement de la Maison : Le Jésuite a raison.

Ayant fait vœu de célibat, de chasteté, de pauvreté et d'obéissance, les Pères jésuites sont prêts à consacrer leur vie à l'exécution de la mission supérieure dont ils sont investis. Nos lectures nous l'avaient fait comprendre, et comme nous n'envisagions pas, à priori, de suspendre nos éducateurs aux arbres du parc, la partie promettait d'être serrée.

Pour mieux cerner la personnalité complexe du Jésuite, il faut savoir que son curriculum vitae comprend nécessairement deux ans de noviciat à l'issue desquels il prononce déjà des vœux perpétuels, deux ans de juvénat pour compléter sa formation intellectuelle, trois ans de scolasticat de philosophie, le temps de préparer une licence de philosophie ou de sciences, deux ans durant lesquels il sera professeur ou surveillant avant de commencer un nouveau scolasticat, de théologie cette fois, qui dure quatre ans et au terme duquel il devra encore subir un an de probation avant d'être admis au sein de la Compagnie.

Ce parcours d'une quinzaine d'années avant d'accéder à l'Ordre convoité, composé uniquement de noviciat et juvénat sans chocolat, et de scolasticat sans radada, donne un avant goût de la profondeur des motivations et de la vocation de ces hommes. L'état d'esprit dans lequel ils en émergent, l'esprit jésuite bien sûr, est celui d'un grand Corps dont ils ont accepté l'influence par une adhésion prolongée et constante. Centralisé et très hiérarchisé, il se compose de "frères" qui, par incapacité ou humilité, n'ont pas accédé aux études supérieures, et de "Pères profès" qui sont entrés dans la "societas professa" et parmi lesquels seront choisis les pères supérieurs reconnus "aptes à gouverner", aptus ad gubernationem. L'un comme l'autre est un jésuite. Le second ne se voit confier sa charge que pour un temps limité, après quoi il rentrera dans le rang et sera soumis, avec obéissance, à l'un de ceux qui lui était naguère soumis.

Le Jésuite dépend étroitement de son supérieur immédiat et se doit d'exercer une autorité sans faiblesse sur ses subordonnés, mais le moment venu il devra consentir à l'holocauste de sa volonté propre et exécuter de nouvelles tâches dans un esprit de disponibilité totale et de docilité aux directives reçues. "Unir à l'initiative, sans laquelle on ne fait rien, la dépendance qui humilie et aide à purifier les intentions de l'apôtre", voila son objectif, et rien ne l'en détourne. Pour l'atteindre, il fait en sorte que son obéissance chasse ses scrupules et lui apporte l'indifférence. Ce détachement est la vertu majeure du jésuite. Il lui faut taire sa propre volonté qui doit se confondre avec celle de son Ordre. Cette nécessité l'exerce quotidiennement à la dissimulation. Ignace de Loyola n'a t'il pas écrit dans ses "Constitutions": "Toutes les forces doivent s'appliquer à cette vertu qu'est l'obéissance... Chacun doit être convaincu que quiconque vit dans l'obéissance, doit se laisser guider et diriger...comme s'il était un cadavre qu'on peut transporter n'importe où et traiter n'importe comment, tel encore le bâton du vieillard qui sert partout et à tout usage..." Résumons-nous. Le jésuite est obéissant mais autoritaire, indifférent et dissimulateur. Il est volontaire mais exigeant, sans scrupules et rusé, la fin justifiant les moyens.

Cela explique pourquoi la vie du collège jésuite repose sur une discipline très stricte ...

J'avais besoin d'être "suivi" et je fus mis dans une école où les enfants étaient "suivis".

Après les Sœurs, puis les Frères, voilà que j'étais suivi par les Pères. La filature était serrée. Je me retourne encore en courant.

(à suivre)

jeudi 3 mars 2016

AndiamoBoris Vian.

Les chansons de Prévert me reviennent

De tous les souffleurs de vers...laine

Du vieux Ferré les cris la tempête

Boris Vian s'écrit à la trompette

Cette chanson de la Souche m'est revenue alors que sur Paris à l'heure où j'écris il tombe de gros flocons : les giboulées de Mars, les bien nommées.... Il est des êtres comme ça, qui meurent très jeunes, mais qui ont vécu en peu de temps, ce que d'autres n'auront jamais vécu en une vie deux fois plus longue...

J'ai connu un homme qui est décédé à 32 ans, toubib de son état, il ne venait pas d'un milieu très "favorisé" payait ses études en déchargeant les camions à Lille, s'offrait à des prix dérisoires les costumes d'occase de ses copains de fac, plus, beaucoup plus favorisés que lui !

Comme on dit "il brûlait la chandelle par les deux bouts" ! Sa propre mère disait de lui : "on a l'impression qu'il veut vivre vite, tout connaître rapidement, il me fait peur" !

Peur justifiée, à 32 ans accident de la route, mort sur le coup !

Ceci pour vous parler de Boris Vian, lui aussi a vécu en 39 ans seulement, ce que beaucoup aurait voulu vivre en trois vies !

Touche à tout de génie : ingénieur de Centrale, musicien, écrivain, scénariste, peintre, dessinateur, humoriste, il avait même préparé 48 émissions de radio destinées à une radio New Yorkaise, ces émissions traitaient du jazz. En 1937 il avait intégré le Hot club de France. Inventeur de génie ! Il avait imaginé, pensez donc : un piano cocktails, instrument avant gardiste s'il en fut, on aurait composé des cocktails tout en jouant du piano ! Ah la belle invention ...

Né en 1920, je ne vous apprends rien en vous disant qu'il avait 25 ans à la libération, il a hanté les nuits de Saint Germain des prés en compagnie de Juliette Gréco au "Tabou", j'y suis allé parfois Ô c'était il y a fort longtemps.

Il a même écrit à la façon des auteurs Américains sous le pseudo de Vernon Sullivan, le fameux roman "j'irai cracher sur vos tombes ". Je l'ai lu j'étais tout minot, ce bouquin était au milieu de tant d'autres dans la bibliothèque paternelle, chez moi point de tabous, tous les bouquins étaient accessibles, et ça ne nous perturbait pas, je vous avoue que je préférais et de loin les aventures de Tintin et Milou, à celles du Roi Pausole (Pierre Louys) , ou de Nora la guenon devenue femme (Félicien Champsaur), ou encore d'Aphrodite du même Pierre Louys ! Comme quoi il est bon de laisser les mômes faire leur choix.

Dans cette bibliothèque véritable caverne d'Ali Baba, il y avait même un carnet rempli de chansons de corps de garde, compilées par les soins paternels, et illustrées par lui même ! Il avait un sacré coup de crayon mon paternel !

Quant aux autres ouvrages de Monsieur VIAN, je ne vous ferai pas l'affront de vous les citer !!

Alors j'ai voulu lui faire un petit tout petit clin d'œil, et dire : "merci Monsieur VIAN" !

(ch'tiot crobard Andiamo)

dimanche 21 février 2016

AndiamoVous croyez aux revenants ?

Cette histoire est authentique, j'aurais préféré qu'il en fût autrement, mais bon...

Veille de Noël, il y a une cinquantaine d'années, la femme est assise dans son fauteuil en compagnie de son fils, ils regardent la télé, en noir et blanc la télé, seulement deux chaînes, eux n'ont que la première chaîne, on va tout de même pas changer un poste pour avoir une seconde chaîne ! Ca coûte bien trop cher.

En fin de journal le présentateur, sans doute Claude Darget, Léon Zitrone ou Georges Decaunes va savoir c'est si loin... Annonce qu'un homme âgé de 32 ans, son épouse 26 ans, et leurs deux fillettes respectivement âgées de 4 ans et 9 mois, ont trouvé la mort dans un accident de la route, sur la nationale 6 à hauteur de Belleville sur Saône, suite à un choc frontal avec un camion, les quatre occupants de la 404 sont morts sur le coup ! Annonce faite en cette veille de Noël, afin d'inciter les automobilistes à plus de prudence.

S'en suit un bref commentaire, le chauffeur de la 404 s'est sans doute endormi au volant, car il s'est déporté brusuement sur la gauche sans raison apparente, le chauffeur du poids lourd n'a rien pu faire.

La femme a bondit de son fauteuil : "ce sont EUX" s'est elle écriée !

La veille au soir sa fille, était passée et lui avait dit au revoir, elle descendait dans le midi, avec son mari et leurs deux fillettes.

- Soyez prudents ! Avait recommandé la Maman.

- T'inquiète avait répondu la jeune femme avec un large sourire.

La journée s'était écoulée tranquille, on ne recevait pas de nouvelles toutes les cinq minutes en ces années soixante, point de téléphone portable, point de téléphone du tout d'ailleurs ! Ou alors chez très peu de gens.

Après l'annonce de la télé, le grand fils est allé chez la voisine, elle avait un téléphone, alors l'annuaire sous les yeux il a composé le numéro du commissariat de la ville où habitait sa sœur, un flic a décroché et quand le jeune homme a demandé s'il s'agissait de Monsieur et Madame Untel, le flic a bredouillé, puis il a dit, pensant que l'homme au bout du fil n'entendait pas :

- ça n'est pas à moi de le lui dire...

Afin de confirmer, le garçon a appelé l'ORTF, et là on lui a donné le nom des victimes... L'horrible doute était confirmé.

Les gendarmes dépéchés sur place à Bellevile sur Saône avait prévenu les parents de l'homme, mais pas ceux la femme, elle ne portait plus son nom de jeune fille, alors...

Cette femme je l'ai connue, pendant plusieurs mois elle a vécu comme un zombie, son fils m'a confié que lorsqu'elle a su que c'étaient eux, elle a hurlé "comme un animal" c'est l'expression que son fils m' a rapporté.

Les obsèques ont eu lieu dans la région Toulousaine, un joli cimetière au sommet d'une colline, dominant toute la vallée...

Cette femme je la connaissais suffisamment bien, elle n'était pas plus croyante que la moyenne, plutôt moins ! Ne croyait ni aux fantômes, OVNIS, diableries, et autres fadaises du même acabit !

Les pieds solidement posés sur la terre, nés en 1914, son père mort des suites de la guerre, un mari ayant fait la guerre de 39-45, l'exode pour elle avec trois têtards accrochés à ses jupes ! Ses fils plus tard, appelés en Algérie, enfin la totale..

Alors les "Bondieuseries", les "Alléluiah" et autes "Pater Noster" c'était pas pour elle, et après ce qui lui était arrivé, encore bien moins !

Chaque fois qu'elle le pouvait elle se rendait dans ce cimetière du Lauragais, ça lui faisait du bien disait elle. Elle pleurait souvent bien sûr, mais sans geindre, toute seule dans son coin "pour elle" comme elle disait, n'étant pas du genre à se répandre !

Un jour qu'elle était entrée dans le cimetière, en approchant de la sépulture, elle "les vit" au bout de l'allée ! Son mari décédé deux ans avant l'accident des enfants, sa fille, son gendre et les deux fillettes, ils souriaient , se tenant par les épaules, comme des gens heureux..

Elle m'a dit : " j'en suis restée comme deux ronds de flan" ! Expression qui lui était familière.

Moi un peu sceptique j'ai répondu : " Tu as cru les voir" ?

- Non vus ! Ecoute je ne sais pas ce que c'était, un mirage, une projection de mon esprit, je ne sais pas, mais ce que je sais, c'est que je les ai vus ! Et ils étaient heureux.

De ce jour m'a t-elle confié, je n'ai plus pleuré, et c'est vrai !

Une fois ou deux nos avions évoqué cet instant, son histoire n'a jamais variée, je crois sincèrement que ce jour là cette Dame avait effectivement vu quelque chose.

Je ne crois : ni aux fantômes, ectoplasmes, et autres zombies, elle non plus n'y croyait pas, il nous arrive parfois de vivre des évènements irrationnels qui nous dépassent, ne cherchons pas à tout expliquer.

(ch'tiot crobard Andiamo)

mardi 16 février 2016

FrançoiseMerci Patron.

"MERCI PATRON" TONIQUE, DRÔLE ET EFFICACE!

800 spectateurs, 200 au moins qui attendent dehors! De quoi faire rêver tous les réalisateurs heureux lorsqu'ils annoncent que leur projection a attiré 100 personnes... Salle bondée, avec beaucoup de jeunes venus voir "Merci Patron", réalisé par François Ruffin, journaliste et fondateur du journal FAKIR, "fâché avec tout le monde ou presque". Vu la foule, il a aussi beaucoup d'amis, beaucoup de "petites mains Fakiriennes" qui ont permis, tout comme les contributeurs, à faire naître ce film.



L'histoire est simple: Bernard Arnault, homme le plus riche de France, PDG de LVMH, a licencié des centaines de salariés, dont le couple Klur, qui bossait dans une usine de costumes Kenzo (Kenzo appartient à LVMH). Rien que de très banal, on ne construit pas une fortune colossale sans casse sociale. Mais voilà: les Klur n'ont plus que 3 euros par jour pour vivre, et devant l'accumulation de leurs dettes, l'huissier va saisir et vendre leur maison, le seul bien qu'ils ont réussi à s'offrir en trente ans de travail.

C'est alors qu'intervient François Ruffin à qui Marie-Hélène, déléguée CGT et ex-LVMH a présenté les Klur. Sous le prétexte drôlatique de "réconcilier la France d'en haut et celle d'en bas", Ruffin se fait fort d’obtenir de Bernard Arnault qu'il sauve ce couple dans la misère.

Je ne vous raconte pas la suite pour ne pas déflorer le suspense. Car du suspense, de la rigolade et de l'admiration devant l'opération montée et réussie par Ruffin et les Klur, il y en a. On ne s'ennuie pas une seconde, on rit aux larmes, on s'indigne aussi, mais au final ce western social qu'est "Merci Patron" distille des enseignements propres à réveiller quelques milliers de désabusés qui marmonnent aujourd'hui "C'est fichu, ça ne sert à rien de manifester, lutter, se révolter."

Premier enseignement: on ne gagne pas en se terrant sur son terrain, on gagne en allant sur le terrain de l'adversaire et en utilisant ses faiblesses, car il en a toujours. Deuxième enseignement: il y faut la ténacité d'un pittbull qui refuse de rendre l'os qu'il a réussi à mordre. Troisième enseignement: l'humour est une arme de destruction massive lorsqu'on apprend à l'utiliser.



Certains détails du film font mouche: madame Klur, le teint abîmé par la misère et l'élocution hésitante de ceux qui sont asservis, se transforme physiquement et mentalement au fur et à mesure qu'elle prend confiance en elle et que la force change de camp. Autre détail: Ruffin, expulsé sans ménagements de l'AG des actionnaires de LVMH n'est alors que le trublion d'un petit journal militant. Lorsque le vent change, le négociateur de LVMH évoque avec un mélange de fureur et de respect "le groupe FAKIR"!

"Merci Patron" est encore ce soir en avant-première à Paris, il a été déjà présenté un peu partout en France en présence de Ruffin et d'interlocuteurs gonflés à bloc, comme Mickael Wamen condamné à de la prison ferme pour son action syndicale contre les licenciements chez Goodyear ou Frédéric Lordon l'un des seuls (avec le regretté Bernard Maris) à apporter un discours d'économiste différent de la pensée unique. Après ces avant-première, sortie en salle à partir du 24 février. Allez-y, emmenez-y vos enfants, vos amis, non seulement vous passerez une bonne soirée mais vous leur donnerez de l'espoir et de la gniaque. (toutes les dates de projection sur http://www.fakirpresse.info/ )

A la sortie, on se demandait ce qui fait courir François Ruffin: l'envie de faire de la politique ou l'envie d'être un grand cinéaste? La réponse est donnée par son fils qui lui dit en montrant son livre illustré: "Robin des bois, il enlève l'argent des riches pour le donner aux pauvres". Ce qui fait courir François Ruffin, c'est l'envie d'être Robin des Bois et d'entraîner dans cette aventure un maximum de personnes. Enfin, je crois...

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19560135&cfilm=243117.html

samedi 6 février 2016

Oncle DanBonjour l'ambiance (3)

Bande de veinards, voici la suite des aventures de Zorro heu d'Oncle Dan au pays des Jésuites, ou plutôt : des soldats du Christ, hé ben oui, on rigole pas dans les rangs sinon vous allez morfler sévère.

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mardi 12 janvier 2016

BlutchMes poètes de légende, 4e opus.

Denis Wetterwald

Celui-là ne vient pas de chez moi, mais je crois qu’il n’est pas mieux connu pour autant. En fait, il vient de nulle part, il n’a pas d’âge ni de passé en dehors de ses productions artistiques. Plus extrémiste que Brassens dans la discrétion, il n’a même pas écrit les « Trompettes de la renommée », par peur de donner des indications sur sa vie privée…

Auteur-compositeur-interprète, il a débuté sa carrière dans des tours de chants en cabarets et théâtres de poche.

C’est un fils spirituel de Queneau et Boby Lapointe… Ouais, je sens comme un doute planer, disons alors que si Zazie avait fauté avec Boby, ça aurait donné un type comme ça.

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