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lundi 9 janvier 2006

Saoul-FifreOn dit la province, la province...

... mais la province n'est pas à la traîne ! Elle se tient au courant, la province ! À l'ère des communications interplanétaires, ce serait malheureux ? Elle est même à la pointe de la mode et fait la nique à ces calendriers qui ont tellement de succès, avec des rugbymen, des pneus Pirelli gonflés comme le préconise la notice, et autres basketeuses...

La preuve ? Voici le calendrier que vient de m'amener mon plombier. Sur les photos, il est entre ses deux ouvriers.

Hein ? Hein ? Bon, alors vous baissez un peu le son sur la province, d'accord ?

jeudi 5 janvier 2006

Saoul-FifreJe me soigne

Écartons d'emblée la responsabilité de l'alcool dans mon astigmatisme chronique puisqu'il a été détecté lors de mes 14 ans et que, bon, à cet âge là, quand je voulais faire des folies de boisson, c'était du genre 2 ou 3 gouttes supplémentaires d'Antésite © dans le verre... L'astigmatisme est une déformation de l'œil qui rend les choses floues, pour autant qu'elles ne le soient déjà, voire doubles, dans les cas exemplaires tel le mien, et tels que les adorent les grands professeurs, entourés de leurs lèche-culs d'élèves, dont je fus le cobaye à mon corps défendant. Pour l'astigmatie, ce fut un ophtalmo et ses ophtalminets qui m'examinèrent, et je repartis avec une horrible paire de lunettes "de la sécurité sociale" que je ne mis jamais plus. Le ridicule ne tue pas mais il y contribue.

Oui, ma mère, veuve méritante, qui, en tout bien tout honneur, tirait le diable par la queue, m'emmenait aux visites gratuites des hôpitaux où les pauvres servaient de modèles dociles au cours des travaux pratiques supervisés par les mandarins. Une autre fois, ce fut pour mes amygdales enflammées, qui d'ailleurs, le médicament n'ayant pas fait d'effet, finirent sous le scalpel. J'étais à poil, et un gros con entrait en pérorant au milieu de ses internes tous plus visqueux les uns que les autres. On m'examinait, on me tripotait, on me posait des questions, l'air très intéressé par mes réponses, et puis on confiait à ma mère un flacon avec pipette que je devais ingurgiter selon une posologie précise. Sur le flacon, il y avait une étiquette et une suite de chiffres et de lettres écrite au stylo bille. Ma mère devait aussi signer une décharge de responsabilité, en cas d'échec du traitement ou d'effets secondaires. Si je n'étais pas en train de tester un médicament qui n'avait pas encore son AMM (Autorisation de Mise en Marché), je veux bien me prendre une douche au Zyklon B...

Bien plus tard, dûment motivés par Sylvie, une amie, JL et moi avons fait avec elle une émission sur la vivisection , le rapt de chiens pour les laboratoires, et la débilité dangereuse qu'il y a de conclure à l'innocuité d'un produit sur l'homme à partir d'expériences sur des animaux qui n'ont pas du tout le même métabolisme. À part le fait que la recherche a moins de moyens , rentabilité des grands trusts pharmaceutiques oblige, j'ai bien peur que rien n'ait changé pour les cobayes des essais "pré-cliniques". Nos amis les animaux prêtent de bon cœur leur corps à la science, et, comme d'hab quand il y a de gros intérêts financiers en jeu, vous ne verrez ni la SPA, ni notre BB nazionale y trouver rien à redire.

Après les tests sur animaux consentants, viennent les "essais cliniques controlés". Et... rémunérés . L'agrégation des lots de candidats se fait selon des règles draconiennes . Les volontaires sont des adultes responsables ou des enfants (autorisation des parents nécessaire). Tout se passe dans le respect des lois le plus strict, et on lit leurs droits aux cobayes humains avant de leur appliquer le protocole. Les "participants" se recrutent essentiellement dans la France d'en bas, chère à notre regretté Raffarin. Il est rare que des cadres supérieurs mettent leur santé en danger pour arrondir leurs fins de mois.

Outre la joie à l'idée de faire progresser la science, les "partenaires" reçoivent des indemnités ! Le progrès est net : ma mère avait juste eu la visite cadeau.

mardi 3 janvier 2006

Saoul-FifreZorro le renard

Le Maréchal vient de nous raconter sa fascination adolescente pour Wonder Woman. Il est certain que les filles qui sont passées ensuite ont eu à ramer sec, et même en lançant toutes leurs forces dans de petites accélérations, elles n'ont pu faire illusion que de courts instants, et le soufflé retombait ensuite. Vous comprenez, même la passionnelle (et passionnante) Manou, fille du Sud initiée en Corse à l'aide de boas et capable de beaucoup de sincérité dans ses déclarations d'amour, ne joue absolument pas dans la même cour que Wonder Woman ? Je ne cite bien entendu que pour mémoire "La rousse" qui part battue d'entrée, ne serait-ce que par son trop grand goût pour la propreté. Une vraie femme, pour le Maréchal, ça doit être active, se battre, faire faire du surplace à un char militaire, courir très vite, en bref : sentir la sueur sous les aisselles et même partout, dès 5 heures du matin (à vue de nez).

Je me suis un peu égaré par rapport au sujet initial, mais j'y arrive : Salomé parle dans le commentaire qu'elle a laissé sur "Wonder Woman", de ses propres souvenirs de téléphage au régime, et du fait qu'elle allait regarder Zorro chez des voisins. Nous avons là un indice sérieux pour dater Salomé au carbone 14 ! Car Zorro passait le mercredi à 18 h 45, il y a un certain nombre d'années, à moins qu'il y ait eu des rediffusions ? Comme ceux de Salomé, mes parents étaient trop pauvres pour nous nourrir, envisageaient régulièrement d'aller nous perdre dans la forêt, alors, de là à nous acheter la télé, il y avait plusieurs années de loyers impayés (un bail, quoi). Mais j'avais un vélo. Et un ami, qui avait la télé et qui habitait à 6 kms. Et je pouvais regarder Zorro chez lui, et dès que c'était fini, je sautais sur mon vélo, et je pédalais de toutes mes forces pour arriver à l'heure à la maison, où l'heure du repas était fixée, immuablement, à 19 heures !

Vous l'aurez compris, l'ubiquité n'est pas mon fort, et j'arrivais toujours en retard. Mon père, qui avait pourtant la mandale facile, n'a jamais rien dit quand je me glissais à sa droite, un peu inquiet et disant : "Y avait Zorro qui finissait à 7 heures...". Il avait même un petit sourire. Avec mon air épuisé et tout en sueur, il était évident que j'avais vraiment fait "de mon mieux".

En sueur ? Ha, le succès que j'aurais eu auprès du Maréchal !?!

lundi 2 janvier 2006

Tant-BourrinCoup de pompe

Je sais pas vous, mais moi, les fêtes de fin d'année, ça me mets complètement à plat !

samedi 31 décembre 2005

Saoul-FifreÇa fout les boules

Anne, Ô ma chère Anne,

ne vois-tu rien venir, non, je me trompe de conte, là, je recommence. Hier soir, quand je t'ai eue au téléphone, je n'ai pas osé t'annoncer la nouvelle de vive voix : le boucan que vous avez entendu quand vous êtes parti, c'était une ou des bêtes qui étaient en train de faire un carnage au poulailler. Je ne te fais pas languir plus longtemps, voici le résultat des courses : il me manque 8 poules, dont les 2 tiennes (la blonde et la brune), ton coq Grand dadais et le mien (celui avec des ergots), et une canne. En fouillant les environs, j'ai mis la main sur la cane, la brune, mon coq et Grand dadais, saignés mais intacts, donc bons à bouffer, ce qui nous a consolé à moitié. Non, au quart. Comme c'était les plus lourds que la (ou les) bête(s) a (ont) abandonné, j'ai soupçonné un renard, ou une renarde avec ses petits. Evidemment, le soir, les poules et les canards n'ont pas voulu rentrer dans le poulailler maudit (sauf le vieux canard et une poule qui couve). Margotte a soigneusement fermé la porte, ce qui a sauvé les 2 chanceux. Oui, chanceux, car ce matin, les "bêtes", et je soupçonne cette fois plutôt des chiens, sont revenus passer la seconde couche. Les poules, correctement perchées, ont échappé à la razzia, mais toutes les canes ont été emportées, sauf une. Margotte a récupéré le jeune mâle, sans la tête. Enfin, quoi, depuis hier, je plume, je plume... Un point positif, je n'ai pas eu besoin de courir, ni de les tuer. Qu'à me baisser.

Bon, ce soir, j'espère qu'on va arriver à les faire tous rentrer dans le poulailler. On va tous s'y mettre, mais c'est que ça vole, ces petites bêtes-là ? Comme je te connais, tu vas sûrement dire que c'est tout de ma faute, que j'aurais dû monter la garde toute la nuit avec un fusil, genre, mais je te pardonne, je sais que c'est la douleur qui te fera dégoiser de telles sornettes.

C'est quand même beaucoup ce genre d'anecdote et ces confrontations au cruel réel, qui m'a fait évoluer de "quasi-militant du ROC (rassemblement des opposants à la chasse, dont le président est Hubert Reeves)" à "compagnon de route des chasseurs". Quand j'ai commencé à semer des céréales, et que les lapins me bouffaient 20 mètres tout autour de toutes mes parcelles, j'attendais l'ouverture de la chasse avec la même impatience que pour la perte de mon pucelage. D'accord je continue à trouver nul qu'ils lâchent du faisan d'élevage pour faire du ball-trap dessus, mais quand il y a un réel problème de surpopulation d'un gibier (lapin, sanglier...), je sais bien que c'est pas les écolos qui vont me le régler, avec leurs marguerites... Il faut un prédateur carnivore dans la grande roue du cycle de la Nature, et ce prédateur, c'est l'homme.

Et si un voisin (j'ai pas de fusil) m'amène le cadavre du renard qui m'a niqué presque toute ma basse-cour, il aura droit au pastis !

@+, Anne

lundi 26 décembre 2005

Saoul-FifreCaca, dodo, cadeaux !

Mon beau sapin
tout décoré
c'que j'aime, c'est tes chaussures...

Enfin, ce qu'il y a dedans ou autour, le matin du 25. En ce qui me concerne, c'est souvent des livres, réputation de bibliophage vorace oblige. Mes enfants m'ont offert un album érotique de Dany . Ô, comme il est loin, le temps où le romantique Dany dessinait Olivier Rameau ! Depuis, il s'est lâché, et fait une carrière spécialisée dans le cul. Gotlib aurait bien aimé faire pareil, mais il n'a jamais su dessiner correctement une femme q;^). Ma belle-mère m'avait fait cadeau, le Noël dernier, d'un album rare, "Trois filles de leur mère", de Pierre Louys, illustré par Georges Pichard, le mirifique dessinateur de la mythique Paulette, sur un scénario du Georges Wolinski de la grande époque de Charlie Mensuel. Mes proches se font des idées sur moi. Seule Margotte, mon épouse, ne nourrit plus aucune illusion sur moi, à ce sujet...

J'ai eu aussi un des derniers Fajardie, "Full speed". J'ai déjà dit ici que son évolution vers de gros best sellers de cape et d'épée (Les foulards rouges), m'avait déçue. Son retour à ses premières amours, des polars noir d'égout au style rapide et incisif, m'enchante.

J'ai reçu également "Vitriol menthe", un "roman vécu" de Patrick Sébastien. Je suis ravi qu'on me l'offre, et que ce ne soit pas mon fric qui aille dans les poches de Sébastien, le gars qui est pote avec Chirac pour son honnêteté (!). Sébastien y raconte ses expériences dans les boites échangistes de la capitale, entre autres une scène hilarante, le mot n'est pas trop fort CB-( , où il "prend" une femme par derrière, tout en imitant une succession de voix célèbres... Ce cadeau a quand même une signification un peu plus "2ième degré", puisque l'héroïne du livre, patronne des boites dont il est question, désormais à la retraite, est la voisine de personnes que nous connaissons très bien.

Et puis aussi "La sieste assassinée", de Philippe Delerm, auteur de "La première gorgée de bière", qui m'avait bien plu, mais sans plus, et père de Vincent...

Et puis une rétrospective de blues en trois CDs, peut-être la musique qui m'émeut le plus, surtout le "blues rural", joué sur une vieille guitare bricolée au bord des champs de canne à sucre, et chanté d'une voix massacrée par le tabac et la gnole de contrebande fabriquée par les assassins de "Fantasia chez les ploucs".

Ouais, ben, Joyeux Noël. Par contre, la carte de vœux musicale envoyée par Elisabeth a vraiment été la goutte d'eau qui a mis le feu aux poudres. Je venais déjà d'en recevoir 317 et la moutarde commençait à me monter aux sinus. Un pareil mauvais goût appelle vengeance. Comme promis, voici donc "Jésus est né en Provence" l'impérissable cantique rendu célèbre par Robert Miras.

Pas toujours les mêmes !

dimanche 25 décembre 2005

Tant-BourrinLendemain de fête...

* BURPS ! *

Oups, pardon !

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