Blogborygmes

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vendredi 29 décembre 2006

Saoul-FifreComptines pour adultes (8)

C'est de saison, vous avez cru pouvoir y échapper, et bien non : Blogborygmes s'attaque à ce qu'il y a de plus sacré : la ferveur et la naïveté de l'enfance, sa foi entière et totale envers le Père Noël et sa hotte insondable et généreuse, dispensatrice de toutes les joies et de tous les plaisirs. Le pauvre petiot crédule, il a bien le temps d'apprendre que dans la vie, on a que le bon temps qu'on se donne...

Ô Tannenbaum ! Paroles et musique

Mon chaud lapin, viens me fourrer
Que j'aime ta membrure
Quand par derrière, t'es égaré
Tu m'as touillé les deux entrées
Mon gros gourdin, roide foret
Tu dardes ta mâture...

Et Le petit papa Noël, bien sûr ! Paroles et musique

C'est la belle nuit de Noël
Et je caresse mes seins blancs
Et les yeux levés vers le ciel,
À genoux, le souffle haletant,
Les mains jointes, séminifères,
Pour une sorte de prière...

Petite pipe au miel
Quand tu montes au septième ciel
Avec tes joujoux écrémés,
N'oublie pas mon petit brasier...

Avant de t'endormir
Il faudra bien m'obéir
Tous tes petits plaisirs grivois
C'est un peu beaucoup grâce à moi...

Il me tarde tant de sentir tes lèvres
Et ta langue me fureter
Les gros braquemarts que je vois en rêve
C'est de la gnognotte, à côté...

jeudi 28 décembre 2006

ManouJuin 1982



Depuis 2 ans, je passe à peu près autant de temps sur les bancs du lycée qu'au café du coin, un ancien bougnat du 19e arrondissement. Je joue au 421 dans ledit café quand ma mère arrive radieuse, un billet de 100 francs à la main. "Tu as eu ton BTS". Elle me colle deux gros bisous sur les joues puis ressort aussi sec. Je nage dans le bonheur en offrant une tournée générale, particulièrement heureuse d'éviter l'oral.

Le répit sera de courte durée. Mon contrat de travail est déjà signé. Je commence à bosser dans 15 jours.
Bonjour la vie active.

De quelle musique de film s'agit-il ?

mercredi 27 décembre 2006

Tant-BourrinImmoralité

Que t'arrive-t-il donc ? Tu n'en peux plus ? Tu cales
Au moment de conclure ? Ah flute, c'est trop con !
Par bonheur, il y a les gâteries buccales
Pour pallier ces soucis. Ouiiii, vas-y, que c'est bon !



Moralité :

Mmmm... oralité !

mardi 26 décembre 2006

Saoul-FifreFondre

Trois ans en arrière, presque jour pour jour, nous avons pu constater que tous nos supports musicaux, si fermes et solides en apparence, perdent toute tenue et toute dignité si on les présente à la chaleur d'une flamme. Il a suffi d'un simple échauffement au niveau de l'alimentation de notre chaîne stéréo, pendant notre absence, pour qu'un mini-sinistre se déclare et suffise à faire fondre tous nos vinyles, tous nos cédés et nos cassettes qui étaient, bêtement en l'occurrence, mais logique et couramment pratiqué, rangés tout autour, à portée de main.

Alors on cherche à se refaire, petit à petit, avec quand même un peu les boules. Certes, c'est l'occasion de renouveler le stock, de découvrir des nouveautés, de s'ouvrir à l'actuel. Certes, cela a correspondu à la démocratisation du gravage, à la facilité du téléchargement en "plus pire que pire", en français dans le texte, mais un cédé reste un bel objet, avec sa maquette et son livret contenant les paroles des chansons, et puis il faut bien que tout le monde vive, comme dit la belle-mère à Byalpel ...

Mon fils N° 1, qui me connaît comme si je l'avais fait, a donc glissé pour moi sous le sapin un cédé de Fersen, le N° 4 avec le cheval. On y trouve aussi une allusion à son lointain ancêtre, ami de Marie-Antoinette, qui organisa (mal) la fuite à Varenne. Le bestiaire très fourni de cet auteur est une des raisons pour laquelle j'aime Fersen.

Oiseaux, hirondelles, crocodile, mouettes, vers blancs, rossignol, sardine, moineau, chien, oiseaux, lions, chats, poissons, pigeons, cheval, corbeau, cygnes, grue, papillon, Poisson, canasson, cheval, jument, toutou, papillons, oiseau, loup, gazelle, ours, souris blanche, chat, ver, gorille, grue, boeuf, belette, blattes, insectes, mite, araignée, chien, rat, mouettes, cloporte, hibou, cochon, roses pachydermes, éléphanteau, colombe, rennes, lion, abeille, moucheron, fourmi, sangsue, morpion, mouche, mule, bique, âne, lapin, crapaud, chameau, souris, chien, bourdon, cafard, chauve-souris, baleine, papillon, chat, puce, chient, chouette, ver, mulot, araignée, poule, Chat botté... et je n'ai pas encore écouté son dernier "Le pavillon des fous" (2005)

Son N° 4 est mon préféré. En tout cas, il contient la chanson de lui que je préfère. "Dugenou" est une merveille, un bijou, un conte de Noël émouvant, elle parle au cœur de tous les élèves qui étaient plus poètes mots-dits que winners au sourire carnassier... Si vous ne la connaissez pas, ne ratez pas la version Live dans son album "Triplex". J'ai eu la chance de voir le gonze l'interpréter en public et je n'étais visiblement pas le seul à avoir un faible pour cette chanson. Croyez-moi, je me méfie férocement de tout phénomène de foule, de toute fan-attitude, de tout suivisme. Je suis un individualiste forcené vraiment pas à l'aise en groupe. Et bien je me suis vu hurler à en perdre la voix, avec le restant du public :

Mon p'tit Luuuu
Ma colooooombe
Mon Jésuuuuus
Mon loukoooum
Ou ma fèèèèèèèèèèèèèèèève

...pour consoler l'adorable jeune Thomas boutonneux, timide et moqué par les filles...

Un autre truc qui me fout les boules et "me casse les couilles", comme répète à l'envi ma fille de 13 ans à propos de tout et de n'importe quoi, est que "Dugenou" n'apparaîtra jamais dans une compilation des "100 chansons les plus belles du siècle" !

Et pourtant...

lundi 25 décembre 2006

ManouJOYEUX NOEL



Bonnes fêtes à tous. Qu'elles vous soient douces même si vous les passez en solitaire dans un refuge des pyrénées. J'en connais.

De mon côté et malgré des aigreurs d'estomac à m'en faire seppuku, j'ai établi ma liste de noël :

- Une cuisine équipée (la mienne est dévastée)
- Le guide Marabout Flash "Je ne me présente pas aux élections mais je soutiens quand même les SDF"
- Un calendrier de l'après
- La vidéo "Le Peigne et les 7 dents"
- Plusieurs nuits d'affilé sans réveil obligatoire

Rien d'insurmontable, quoi.

Je ne vais pas vous retenir plus longtemps, vous avez certainement beaucoup à faire. D'ailleurs, je ne suis pas là. Je ne reviens que le 3 janvier.

Un peu de guitare.

dimanche 24 décembre 2006

Tant-BourrinNoël gluant

En cette journée de réveillon et d'ultime rush dans les magasins exceptionnellement ouverts le dimanche, j'ai trouvé pertinent de vous écrire un petit pastiche fort à propos, histoire de vous faire patienter jusqu'à ce soir.

C'est une légère altération des paroles de "Noël blanc", une gentille petite chanson de Noël, dont les paroles originales sont ici.

Allez, en avant pour le grand soir ! Musique !




Oh ! quand j'entends chanter Noël
Je trouve ça tell'ment puant
Tous ces beaux sentiments ne sont que du vent
Noël, cauchemar gluant

Oh ! quand j'entends sonner au ciel
Le tiroir-caisse des marchands,
De Carr'four, de Leclerc, d'Auchan
Ça me gonfle ces Noëls gluants

La nuit est pleine de cris de boeufs
Pleine de rôts de mousseux
Les panses sont déjà garnies
Tout est prêt pour le vomi
Et j'attends l'heure où ils vont dormir
Pour enfin pousser un soupir

Oh ! quand j'entends chanter Noël
Je trouve ça tell'ment puant
Tous ces beaux sentiments ne sont que du vent
Noël, cauchemar gluant

Oh ! quand j'entends sonner au ciel
Le tiroir-caisse des marchands,
De Carr'four, de Leclerc, d'Auchan
Ça me gonfle ces Noëls gluants

samedi 23 décembre 2006

Saoul-FifreBonjour je suis ravie d'être nouvelle ici

..., nous dit gentiment Ophise , la cheftaine de gare.

Mais nous aussi, nous aussi, Ophise, on est ravis de t'avoir comme lectrice ! En tout cas moi. Je suis un fan des gares, surtout si les girls de Trafalgar ont des regards à mon égard, mais je m'égare... Et un fasciné des trains. Surtout des arrières-trains. Ce n'est sûrement pas moi qui me plaindrais d'un retard où d'une manifestation encombrant une voie. Mais c'est l'aventure ! Les clients, on ne peut pas les appeler des "patients", n'est-ce pas, se mettent à hurler, à insulter les premiers porteurs d'uniformes SNCF qui passent à leur portée, mais c'est inespéré ? Alors que d'habitude, vous payez pour aller au cinéma, vous avez sous les yeux, gratuitement, des acteurs de premier ordre qui vous simulent une colère allant de la simple acrimonie à la furie la plus totale, avec un talent digne des plus grandes stars. Pour pas un rond. Moi je dis bravo la Seuneusseufeu pour ces animations improvisées destinées à nous faire prendre patience.

Ha moi dans les gares, tout m'est jouissance intense. Tous ces voyageurs plutôt bien pomponnés, on est dans la façade, dans la représentation, ils savent qu'ils vont devoir passer quelques heures en promiscuité avec de parfaits inconnus, bon ben on y va pas en bleu de travail. Ya la fiancée, les parents, les amis pas vus depuis longtemps qui attendent au bout des rails, on se met un peu en frais de toilettes, non ? Le train, c'est le voyage, la rupture tranquille d'avec le train-train quotidien, le changement de référentiel, c'est la magie. Transfert dans l'Espace-Temps, Transformation, vous ne serez pas le même à l'arrivée, vous aurez laissé derrière vous les scories de votre ancien Moi dans les tunnels transgressifs. Le train c'est le hasard de la rencontre, c'est le sourire volé, c'est l'Odyssée à la portée de tous.

Tout y est possible. Mais si ! Allez, un p'tit pouème en illustration (mais yen a d'autres ici et ):

Sur les quais d'une gare
Je marchais au hasard
Tu sortais de l'Enfer
Avec de grands yeux noirs
Dans le froid de l'hiver
On s'est couché par terre.

On regardait passer
Les voyageurs pressés
Qui montaient dans les trains
Et les trains s'en allaient
Et l'on ne faisait rien
Qu'attendre le destin.

On a vécu vingt jours
De poussière et d'Amour
Sous les reflets blafards
Tu me disais : "Le jour,
C'est l'attente du soir
Et le noir, c'est l'espoir."

Tu me disais : "La vie,
C'est quand me vient l'Envie
L'envie de Lui, de Toi
De faire des folies
Et dans ces instants là
Je ne m'appartiens pas."

Alors, sans peur, sans peine
Tu as eu faim de haine
T'as sorti ton couteau
Comme on brise une chaîne
Et tu m'as, sans un mot
Amputé d'un morceau.

Et depuis, je t'attends
Entre morts et vivants
Viens, reviens t'abreuver
Pour nos soifs maintenant
Je les raviverai
Nos plaies ensanglantées...

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